que 11% du PIB du pays (contre 21% en Allemagne et plus de 17% de l’autre côté des Alpes).
Pour autant, les perspectives de production s’amoindrissent et les investissements industriels se font de plus en plus rares. Surtout, les fermetures de sites se multiplient depuis plusieurs mois (avec désormais - pour la première fois depuis des années, un solde de création d'usines négatif).
Un risque pour les métiers de la maintenance industrielle, d’autant que, même dans le nucléaire, EDF a annoncé à son tour devoir réduire la voilure pour moitié de ses investissements pour les EPR 2 !
Pour 2025, on ne pourra donc que souhaiter que le nouveau Gouvernement porté par Monsieur Bayrou demeure particulièrement vigilant quant à l’évolution des métiers de la maintenance et des compétences qui la composent. Il en va de la survie de notre industrie toute entière et de cette souveraineté économique - tant française qu’européenne - dont on nous parle tant.
À ce titre, on espère de tout cœur que les actions du récent Cluster France Maintenance Industrie’s de l’Afim, notre partenaire de longue date, fassent écho en matière de transition numérique (et d’IA notamment) et d’attractivité des métiers, et remontent rapidement aux oreilles de Bercy.
En attendant, la rédaction de Production Maintenance vous souhaite de passer une belle année 2025 !
Olivier Guillon