Agro-Infos du 2 mai 2024 - Semis à l'arrêt. Fongicides blé et triticale à prévoir.

Conseil collectif de la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire

n° 489 - 2 mai 2024

Agréé par le Ministère en charge de l'Agriculture pour son activité de Conseil indépendant à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques sous le n°IF01762 dans le cadre de l'agrément multi-sites porté par l'APCA.

Le conseil phytosanitaire des Chambres d'Agriculture de Bourgogne Franche-Comté est couvert par le contrat responsabilité civile qui porte le n° 72382940R/0010.

SOMMAIRE

CLIMAT

Point météo

CULTURES

BSV
Colza
Céréales
Tournesol
Maïs
Actualité réglementaire
- Distance de sécurité riverain
- Suppression de la BCAE 8
Plan de soutien à l'agriculture biologique - Dispositif 2024

EVENEMENTS

Les nouvelles technologies au servcie des productions végétales mardi 14 mai

Actualités

Réforme de l'assurance récolte : désignation des interlocuteurs agréés pour la campagne 2024
MAEC transition des pratiques - "volet carbone"

Formations

Construire mon projet bâtiment photovoltaïque
Je mets à jour le DUERP de mon exploitation
Certiphyto

Consultez les caractéristiques des produits phytosanitaires sur notre guide culture 2023-2024 - Raisonner ses interventions de printemps.

Si aucune lutte alternative à l'application de produits phytosanitaires n'est mentionnée, cela signifie qu’aucune n’est applicable au moment de la rédaction de ce conseil.

Toutes les méthodes de lutte alternative à la chimie sont consultables sur les guides cultures des Chambres d’Agriculture de Bourgogne Franche-Comté ou dans le dispositif CEPP (certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques) : https ://alim.agriculture.gouv.fr /cepp /content /ap_fiches_action

Les préconisations tiennent compte des enjeux environnementaux des surfaces concernées : drainage, ZNT, mention abeille SPE8 et SPE1.

Avant toute utilisation de produits phytopharmaceutiques, ne pas oublier de bien lire l'étiquette présente sur le produit.

Avez-vous pensé à renouveler votre Certiphyto ?

Retrouver toutes nos formations en fin de message

Charte riverains

Tout utilisateur de produits phytosanitaires doit être en possession de la charte riverain, vous trouverez ce document en cliquant ici.

SITUATION AGRO-CLIMATIQUE

Bilan climatique du mois d’avril

Avril 2024 a été très contrasté pour les températures avec un début de mois bien plus chaud que la moyenne jusqu’au 16 avril et une deuxième quinzaine bien plus fraîche avec notamment des gelées matinales les 22 et 24 avril. Finalement la température moyenne mensuelle a été très proche de la moyenne 1991-2020 : + 0,1°C à Mâcon.
L’année reste encore précoce.

Les pluies ont été enregistrées surtout en fin de mois.

Finalement, avril a été bien arrosé dans le sud-est et moins arrosé que la moyenne dans le val de Loire, le charolais, l’autunois et le chalonnais.

Pluviométrie du mois d'avril (en mm) en Saône-et-Loire

Prévisions
De forts cumuls de pluies ont été enregistrés sur le sud-est du département les 27 et 28 avril. Des perturbations sont encore prévues jusqu’au mardi 7 mai avant le retour d’un temps plus chaud et sec qui laisse espérer la reprise des semis de maïs et soja.

CULTURES

BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL

L’ensemble des préconisations établies dans ce bulletin s’appuient sur les observations hebdomadaires de nos techniciens réalisées sur les parcelles du réseau de Surveillance Biologique du Territoire et sur l’analyse des risques publiés dans le BSV de la semaine.

Consultez le BSV

GUIDE FERTILISATION

Les Chambres d’agriculture de Côte-d’Or, de Haute Saône, de la Nièvre, de Saône et Loire et de l’Yonne vous présentent le Guide fertilisation azote – soufre 2023-2024.

Vous y retrouverez :
- Toute la réglementation sur l'azote
- Les méthodes de calcul des bilans
- Des fiches pour faire vos bilans imprimables
- Des résultats d'essais
- Les stratégies d'apports en fonction des cultures
- Les apports de soufre et les tables de calcul

La partie réglementation sera mise à jour en juin quand le 7ième programme des zones vulnérables sera validé.

Découvrez cette nouvelle édition en cliquant ICI.

GUIDE CULTURES

Les Chambres d’agriculture de Bourgogne – Franche-Comté vous présentent le Guide Cultures de Printemps 2023-2024, réalisé à partir des connaissances et références issues des expérimentations, de l’expertise des conseillers et des travaux menés avec les agriculteurs des groupes de développement.

Découvrez cette nouvelle édition en cliquant ICI.

COLZA

Situation Culturale : stade G4 (les 10 premières siliques bosselées).

La floraison s'achève.

Les nombreux épisodes de pluie et le faible niveau d’ensoleillement ne semblaient pas propices à une bonne fécondation. Néanmoins, la nouaison a été généreuse, les hampes sont chargées de siliques. Le potentiel est aujourd’hui encourageant !
Compte tenu des réserves en eau, le remplissage des grains devrait se dérouler sans problème.

On note tout de même des parcelles handicapées par les excès d’eau, avortement de fleurs (ennoiement au printemps) jusqu’à la perte de pieds (ennoiement depuis l’automne), dans cette dernière situation les parcelles ont été retournées.

Ravageurs : Les pucerons ou charançons des siliques ne sont pas observés.

ORGES D'HIVER

Situation culturale : épiaison en cours.

Les derniers traitements ont dû être réalisés au plus tard à la sortie des barbes.

Au-delà du stade épiaison, l’efficacité des fongicides est limitée.

BLE TENDRE D'HIVER

Situation culturale : Stade Dernière Feuille Enroulée à épiaison.

Le développement évolue lentement.
Les variétés précoces (Prestance, Lg Armstrong, Aprillio…) commencent à épier.
Les températures froides ont marqué la végétation. On peut souvent observer sur les feuilles supérieures de petites taches présentant des décolorations claires à nécrotiques de formes très diverses. Ces symptômes sans gravité ne doivent pas être confondus avec les maladies fongiques.

Marquage physiologique ou maladie ? Les maladies du feuillage progressent du bas vers le haut de la végétation.

Inversement, les marquages physiologiques sont généralement visibles sur les feuilles les plus hautes, et rarement présents en bas de végétation.

Marquage physiologie en bout de feuille

Septoriose

Maladies : la pression maladie est variable selon les parcelles, la septoriose est parfois bien présente jusque sur F3 définitive sur variétés sensibles. Les rouilles n’ont aujourd’hui pas été repérées en parcelle. Pour rappel, les F1 et F2 définitives contribuent à hauteur de 65 % à l’élaboration du rendement, il est donc important de bien les protéger.

Que vous ayez ou non réalisé un passage fongicide aux alentours du stade 2 nœuds, il est important de positionner correctement le fongicide au stade DFE (Dernière Feuille Etalée). Toute partie de feuille non dégainée ne sera pas protégée, il est donc important que la F1 soit totalement déployée pour maximiser son intérêt ! Ce traitement peut selon les conditions climatiques futures (temps sec), suffire pour protéger votre blé jusqu’à la moisson !

Pour rappel : Les traitements sur épis doivent être raisonnés. Ils ne sont, en effet, pas toujours rentabilisés ! A l’exception des situations à fort risque de fusariose avec les précédents maïs ou sorgho.

Il est possible d’utiliser le modèle de prévision précis selon vos situations : http ://www.barometre-maladies.arvalis-infos.fr /bletendre /

TRITICALE

Situation culturale : Dernière Feuille enroulée à gonflement.

Les parcelles restent saines dans la majorité des situations. Le traitement unique peut être réalisé (stade Dernière Feuille Etalée (DFE) à gonflement).

Traitements possibles (En vert, les produits non CMR) :
•   PRIAXOR 0.4 l/ha + RELMER PRO 0.4 l/ha
•   ELATUS PLUS 0.4 l/ha + ARIOSTE 90 0.4 l/ha
•   ELATUS ERA 0.5 l/ha
•   KARDIX 0.6 l/ha + TWIST 500 SC 0.15 l/ha
•   LIBRAX 0.6 l/ha + COMET 200 0.2 l/ha
•   REVYSTAR XL 0.5 l/ha + COMET 200 0.2 l/ha

TOURNESOL

Situation culturale : levée en cours.

Semis :

Les semis de la première décade d’avril ont levé mais les semis d’après mi-avril lèvent à peine.

Les dates de semis ne sont plus optimales, mais il est encore possible de semer avant le 10 mai.

Densité de semis

En sol profond : 70 000 à 75 000 graines semées/ha pour un objectif de 55 000 à 60 000 plantes levées.

En sol superficiel : 60 000 à 65 000 graines semées/ha pour un objectif de 45 000 à 50 000 plantes levées.

Ecartement de semis

L’écartement idéal est de 40 à 60 cm. S’il est de 80 cm, la perte est en moyenne de 2 q/ha. Pour un écartement supérieur à 60 cm, il faut respecter un minimum de 20 cm entre les plantes sur la ligne.

Limaces : une année très à risque.

Les conditions humides et les levées lentes sont très favorables aux attaques de limaces. Le risque est très important.
Surveillez les parcelles, intervenir si nécessaire ; des produits de biocontrôle à base de phosphate ferrique doivent être privilégiés :
IRONMAX PRO ou SLUXX HP 5 à 7 kg/ha

Ravageurs : surveillez les corbeaux.

Désherbage

MAIS

Les premiers semis du week-end du 13 et 14 avril sous des températures printanières commencent enfin à pointer ! Quelques semis ont pu se réaliser également le week-end du 20-21 avril.

Si les surfaces semées sont déjà importantes dans la vallée du Doubs, le Chalonnais et le Mâconnais, les premières implantations sont toujours rares dans la Bresse. A ce jour environ 25 % des parcelles ont été semées.

Dans les zones les plus humides, il faut sans doute voir s’il est possible de modifier les variétés prévues pour envisager des semis au-delà du début mai avec des variétés plus précoces (indices (250 à 300) : groupe G1 ou G2).

Ravageurs :

Limaces : une année à risque

Les conditions humides et les levées lentes sont très favorables aux attaques de limaces. Le risque est important.

Semis du 20 avril observé le 30 avril :
des levées très lentes...

Surveillez les parcelles, en particulier les situations à risque : préparations de sol grossières, présence de résidus de culture en surface ou intercultures détruites tardivement, bordures de bois et haies, parcelles régulièrement sujettes à des dégâts de limaces.

L’utilisation de produits de biocontrôle à base de phosphate ferrique doit être privilégié : IRONMAX PRO ou SLUXX HP 5 à 7 kg/ha

Corbeaux :

Le corbeau est devenu le ravageur principal des cultures du maïs. Il existe peu de moyen de lutte efficace, mais la combinaison de plusieurs techniques peut assurer une limitation des dégâts.
Vous trouverez plus d'information dans la fiche en cliquant ici.

Déclarez vos dégâts avec l'outil ESOD !

Les Chambres d’Agriculture ont développé l'outil ESOD pour signaler les dégâts de faune sauvage, sur le site : https ://esod.chambres-agriculture.fr /signalement ou via une application smartphone (iOS et Androïd) sous le nom « Signaler dégâts Faune Sauvage ».
Cet outil est national et permet de déclarer facilement et rapidement les dégâts occasionnés par la faune sauvage. Seulement 4 étapes sont nécessaires :

Photographier le dégât
Préciser sa localisation
Remplir les informations
Estimer le coût du préjudice.

Déclarer vos dégâts permet d’argumenter pour l’application de mesures de régulation, afin de baisser la pression et de minimiser les impacts.

Taupins : Le traitement préventif est rarement justifié.

Pour limiter l'impact de ces ravageurs, il est conseillé de mettre en œuvre des mesures favorisant un développement rapide du maïs : qualité de semis, sol réchauffé, semis pas trop précoce, fumure starter, variété à bonne vigueur départ…

Désherbage
Choisir la stratégie la plus adaptée à votre situation. Le choix sera basé sur la flore présente ou supposée, les époques de levée et les risques de relevée.

ACTUALITE REGLEMENTAIRE

DISTANCE DE SECURITE A RESPECTER PAR RAPPORT AUX RIVERAINS

Les Distances de Sécurité Riverains (DSR) s’appliquent à partir des limites cadastrales de propriété (et non du bâti).

Un site gratuit proposé par ARVALIS pour connaître la Distance de Sécurité Personnes Présentes et Résidents (DSPPR) ou la Distance de Sécurité Riverains (DSR) d’un produit phytopharmaceutique :
https ://distance-riverains.arvalis.fr

Des modalités d’information préalables des résidents et personnes présentes

Avant toute réalisation d’un traitement phytopharmaceutique (hors produits de biocontrôle, de produits composés uniquement de substances de base ou de substances à faible risque) à proximité de ces zones, il est nécessaire d’avertir les résidents ou personnes susceptibles d’être présentes par différents dispositifs visuels ou numériques selon les modalités prévues dans les chartes départementales (accessibles sur les sites des DDT et des chambres d’agriculture).

SUPPRESSION DE LA BCAE 8

Le Parlement européen vient d’adopter des mesures de simplification de la PAC pour répondre à la crise agricole.

Sur la BCAE 8, l’obligation du respect d’un taux minimal d’éléments favorables à la biodiversité est complétement supprimée.

Il n’est donc plus nécessaire de mettre en place de jachères, ni de cultures fixant l’azote ou de dérobées pour respecter cette BCAE.

PLAN DE SOUTIEN A L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE - DISPOSITIF 2024

Le Gouvernement a annoncé un nouveau plan de soutien à l’agriculture biologique avec un dispositif d’aide de 90 M€ en 2024, pour apporter un soutien immédiat aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques importantes.

Les principaux critères d’éligibilité sont les suivants :

soit être spécialisé à 100 % en agriculture biologique et/ou en conversion : 100 % de la production agricole primaire devra être certifiée en agriculture biologique et/ou en conversion ;

soit être spécialisé, à plus de 85 % en agriculture biologique : être certifié en agriculture biologique et/ou en conversion et avoir un chiffre d’affaires issu de l’agriculture biologique représentant plus de 85 % du chiffre d’affaires total de l’exploitation sur l’exercice indemnisé.

L’exploitation devra avoir subi les dégradations suivantes de ses indicateurs économiques :

soit une perte d'Excédent Brut d’Exploitation (EBE) en 2023/24 (dernier exercice clos entre le 1er juin 2023 et le 31 mai 2024), supérieure ou égale à 20 % par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020 ;

soit une perte du chiffre d’affaires en 2023/24 supérieure ou égale à 20 % sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.

Les exploitations viticoles AB de Saône et Loire sont également éligibles à ces aides.

L’aide compensera jusqu’à 50 % de la perte d’EBE, et devra représenter un montant minimum de 1 000 euros. L’aide sera plafonnée à 30 000 euros par exploitation, ce plafond étant porté à 40 000 euros pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installés.

Vous trouverez les informations sur : https ://www.franceagrimer.fr /Accompagner /Dispositifs-par-filiere /Aides-de-crise /BIO-2-2024

La Chambre d'Agriculture est à votre disposition si vous avez besoin d'accompagnement.

Vous pouvez contacter
le point Info Bio
ou
votre conseiller habituel

EVENEMENTS

ACTUALITES

REFORME DE L'ASSURANCE RECOLTE :
désignation des interlocuteurs agréées pour la campagne 2024

Rappel du message envoyé par la DDT le 1er mars 2024 :

La réforme de l’assurance récolte permet à chaque agriculteur de bénéficier d’une indemnisation par la solidarité nationale (ISN) lorsqu’un aléa climatique cause des pertes de récolte d’ampleur exceptionnelle sur son exploitation.

En 2024, une nouvelle étape est franchie avec le déploiement du réseau des interlocuteurs agréés, qui simplifie l’accès à l’ISN pour les exploitants agricoles.

Ce réseau, constitué des entreprises d’assurance commercialisant des contrats d’assurance récolte subventionnables, a pour mission de gérer et verser l’ISN des productions non assurées dans plusieurs situations à compter de la campagne 2024 :

• Pour les exploitants déjà partiellement assurés via un contrat d’assurance récolte subventionnable couvrant une partie des surfaces de leur exploitation, le réseau des interlocuteurs agréés interviendra pour le compte de l’État pour gérer et verser l’ISN pour la plupart de leurs productions non-assurées ;
• Pour les éleveurs dont les prairies ne sont pas assurées via un contrat d’assurance récolte subventionnable, le réseau des interlocuteurs agréés interviendra pour gérer et verser l’ISN sur les prairies de leur exploitation.
Dans ces situations, les agriculteurs doivent désigner en ce début de campagne leur interlocuteur agréé pour que ceux-ci puissent assurer la gestion des sinistres climatiques qui interviendront au cours de l’année 2024 sur les surfaces non assurées de leur exploitation et leur verser le cas échéant l'ISN.

Cette démarche de désignation est à réaliser sur une plateforme en ligne ouverte dès ce 1er mars 2024, et ce :

• Jusqu’au 31 mars 2024 pour les exploitants déjà partiellement assurés. Cette première échéance est définie de façon à ce que ces exploitants puissent identifier d’ici le tout début du printemps leur interlocuteur agréé et qu'ils puissent être informés par ce dernier des modalités de gestion des sinistres sur leurs cultures avant que surviennent les premiers aléas climatiques de l’année ;
• Jusqu’au 15 mai 2024 pour les éleveurs non assurés (date prévisionnelle). Cette deuxième échéance, concordante avec la campagne de déclaration TelePac, a vocation à laisser suffisamment de temps aux exploitants concernés pour effectuer cette démarche de désignation de leur interlocuteur agréé chargé de la gestion de l’ISN pour leurs prairies non assurées. La procédure sera désormais plus simple pour percevoir une indemnisation une fois effectuée la désignation de son interlocuteur agréé.

Accéder à la plateforme de désignation des interlocuteurs agréés en cliquant sur le lien suivant :

https://agriculture.gouv.fr/interlocuteurs-agrees-2024

Si vous avez une question ou besoin d’aide, vous pouvez prendre contact avec votre conseiller de secteur.

Plus d'info cliquez ici

MAEC Transition des pratiques - volet carbone

Le réchauffement climatique représente une menace sérieuse pour l'agriculture française. Pour se préparer à ses conséquences, plusieurs dispositifs d'accompagnement et de conseil aux agriculteurs ont été mis en place par l'Etat ou la Région BFC.

Tous reposent sur la méthode du bilan carbone qui mesure les émissions de votre exploitation et vous permet de construire un plan d'action qui vise à leur réduction.

Ces bilans bénéficient de soutiens financiers, notamment de la part de la Région BFC.

Mais ce n'est pas tout ! En plus des aides à la réalisation des bilans carbone, la Région BFC met en place une MAEC "transition des pratiques" qui rémunère les réductions d'émissions que vous réaliserez grâce à votre plan d'action.

Les plans d'actions pour la MAEC ont une durée de cinq ans.

Le soutien consiste en une aide forfaitaire de 18 000 €, versée en deux fois (9 000 € la première année et le solde après le diagnostic final de la cinquième année).

Pour obtenir ce soutien vous devez parvenir à réduire votre empreinte carbone de 15 %. Les quelques diagnostics céréaliers que nous avons réalisés montrent qu'il est tout à fait possible à un céréalier spécialisé d'atteindre cet objectif et donc de bénéficier des 18 000 € d'aide régionale.

La date limite pour déposer les dossiers d'inscription est désormais fixée au 27 juin 2024. Ne tardez pas à vous manifester auprès de votre conseiller !

FORMATIONS

Je mets à jour le DUERP de mon exploitation

Disposer d'un Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) est désormais obligatoire dans le cadre de la PAC, il figure dans la conditionnalité des aides.

Contact : sandrine.carrier@sl.chambagri.fr