Conseil collectif de la Chambre d'Agriculture de Saône-et-Loire | | Agréé par le Ministère en charge de l'Agriculture pour son activité de Conseil indépendant à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques sous le n°IF01762 dans le cadre de l'agrément multi-sites porté par l'APCA. Le conseil phytosanitaire des Chambres d'Agriculture de Bourgogne Franche-Comté est couvert par le contrat responsabilité civile qui porte le n° 72382940R/0010. | | SOMMAIRE CLIMAT CULTURES - BSV
- Colza
- Céréales
- Tournesol
- Maïs
- Actualité réglementaire
- Intempéries ? Comment déclarer votre situation pour respecter vos engagements à la PAC
- Plan de soutien à l'agriculture biologique - Dispositif 2024
EVENEMENTS Actualités - Les rencontres Fermi'Inov 23 avril 2024 : Mieux faucher pour mieux valoriser
- PAC : nouvelle campagne 2024
- Réforme de l'assurance récolte : désignation des interlocuteurs agréés pour la campagne 2024
- Bilan carbone - deux dispositifs de valorisation financière de vos réductions d'émissions
Formations - Construire mon projet bâtiment photovoltaïque
- Je mets à jour le DUERP de mon exploitation
- Certiphyto
| | Consultez les caractéristiques des produits phytosanitaires sur notre guide culture 2023-2024 - Raisonner ses interventions de printemps. Si aucune lutte alternative à l'application de produits phytosanitaires n'est mentionnée, cela signifie qu’aucune n’est applicable au moment de la rédaction de ce conseil. Toutes les méthodes de lutte alternative à la chimie sont consultables sur les guides cultures des Chambres d’Agriculture de Bourgogne Franche-Comté ou dans le dispositif CEPP (certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques) : https://alim.agriculture.gouv.fr/cepp/content/ap_fiches_action Les préconisations tiennent compte des enjeux environnementaux des surfaces concernées : drainage, ZNT, mention abeille SPE8 et SPE1. Avant toute utilisation de produits phytopharmaceutiques, ne pas oublier de bien lire l'étiquette présente sur le produit. | | | | | Avez-vous pensé à renouveler votre Certiphyto ? Retrouver toutes nos formations en fin de message | | | | | | | | Tout utilisateur de produits phytosanitaires doit être en possession de la charte riverain, vous trouverez ce document en cliquant ici. | | | | | | | | SITUATION AGRO-CLIMATIQUE | | Après encore un épisode pluvieux les 8 et 9 avril (5 à 30 mm sur le département), le temps devrait enfin rester sec jusqu’au 20 avril avec uniquement des risques d’averses le lundi 15 avril. Les températures, encore fraîches les matins jusqu’au 12 avril, vont grimper notamment le week-end des 13 et 14 avril (proches de 25°C dans l’après-midi) avant un net refroidissement en milieu de semaine prochaine. Les nombreux travaux de saison devraient pouvoir se réaliser : - Ensilage de ray-grass - Semis de tournesol et/ou maïs sur les sols les plus réchauffés et ressuyés - Fongicides sur les orges et sur les variétés sensibles de blé
| | | | | BULLETIN DE SANTE DU VEGETAL L’ensemble des préconisations établies dans ce bulletin s’appuient sur les observations hebdomadaires de nos techniciens réalisées sur les parcelles du réseau de Surveillance Biologique du Territoire et sur l’analyse des risques publiés dans le BSV de la semaine. Consultez le BSV | | Les Chambres d’agriculture de Côte-d’Or, de Haute Saône, de la Nièvre, de Saône et Loire et de l’Yonne vous présentent le Guide fertilisation azote – soufre 2023-2024. Vous y retrouverez : - Toute la réglementation sur l'azote - Les méthodes de calcul des bilans - Des fiches pour faire vos bilans imprimables - Des résultats d'essais - Les stratégies d'apports en fonction des cultures - Les apports de soufre et les tables de calcul La partie réglementation sera mise à jour en juin quand le 7ième programme des zones vulnérables sera validé. Découvrez cette nouvelle édition en cliquant ICI. | | | | | Les Chambres d’agriculture de Bourgogne – Franche-Comté vous présentent le Guide Cultures de Printemps 2023-2024, réalisé à partir des connaissances et références issues des expérimentations, de l’expertise des conseillers et des travaux menés avec les agriculteurs des groupes de développement. Découvrez cette nouvelle édition en cliquant ICI. | | | | | Situation Culturale : stade G2 (les 10 premières siliques ont une longueur comprise entre 2 et 4 cm) à G3 (les 10 premières siliques ont une longueur supérieure à 4 cm). Sur certaines parcelles, la floraison semble « peiner ». Ce peut être le cas dans des parcelles hydromorphes où l’enracinement est à la peine et où l’on peut observer des nécroses sur les pieds. En bonne situation, une belle nouaison est observée. Insectes : aucune intervention à prévoir. Des pucerons cendrés peuvent être observés en bordure de parcelle. Risque faible de charançon des siliques. Fin du risque méligèthe. Sclérotinia Les traitements ont dû être réalisés où doivent se terminer très rapidement. | | Interventions en floraison : le colza étant classé « culture attractive », il convient de respecter les dispositions du nouvel arrêté pollinisateur et notamment la plage horaire : application uniquement entre 2h avant et 3h après le coucher du soleil. Attention, certains produits ont désormais une phrase Spe8, interdisant toute application en floraison. C’est par exemple le cas de l’HAREGI. | | | | | Situation culturale : Stade 2 noeuds à Dernière Feuille Etalée. On observe une vitesse de développement record depuis le début de montaison. | | | | | Au stade 2 nœuds, il reste 2 feuilles a déployer, la dernière feuille étalée correspond à la F3 définitive. Maladies : Les conditions douces et humides depuis la sortie hiver favorisent la pression de maladies. Toutefois, la présence de symptômes de maladie est variable selon les parcelles (dates de semis et surtout variétés). ● Pour les variétés brassicoles ou les variétés fourragères sensibles aux maladies, où 2 passages de fongicides sont prévus : la première intervention a dû être réalisée au stade 1 nœud et la deuxième intervention est à prévoir du stade Dernière Feuille Etalée à sortie des barbes (fin de semaine ou semaine prochaine).
● Pour les variétés fourragères peu sensibles aux maladies (LG ZEBRA, LG ZENIKA, LG ZORICA, KWS OVNIS, KWS EXQUIS, KWS VOLCANIS…) où une seule intervention est prévue : le traitement peut se réaliser dès le stade Dernière Feuille Pointante (en présence des symptômes sur les 3 dernières feuilles) et avant la sortie des barbes.
| | Remarque : Pour limiter vos traitements chimiques, il est important de mesurer la nuisibilité du bioagresseur ainsi que de mettre en place des méthodes de lutte agronomique en amont. | | Risque de verse : Dans les situations à risque, l’application d’un régulateur a dû être réalisée. A partir du stade dernière feuille pointante, seuls les produits à base d’Ethephon sont encore utilisables.
Désherbage : Attention aux stades limites d’utilisation des produits pour les ultimes rattrapages : | | Remarque : Les applications de sulfonylurées (ex. : ACCURATE) à cette date peuvent être pénalisantes pour l'installation des intercultures et du colza si le temps venait au sec d'ici leur implantation (risque de rémanence).
| | Situation culturale : Stade 2 nœuds à dernière feuille pointante. Septoriose : Les conditions climatiques de cette année sont favorables à cette maladie. La septoriose commence a bien être observée sur les variétés sensibles. Les premiers traitements peuvent débuter dans les stratégies à 2 traitements dans les situations à risques (variétés sensibles, semis précoces). A ce stade, les produits de biocontrôle (soufre ou phosphonate PYGMALION, AQUICINE DUO) peuvent contrôler la maladie avec des efficacités proches des fongicides.
Les variétés peu sensibles (LG Absalon) présentent aujourd’hui très peu de symptômes sur les 3 dernières feuilles et ne nécessitent pas d’intervention.
Il est possible d’utiliser le modèle de prévision précis selon vos situations : http://www.barometre-maladies.arvalis-infos.fr/bletendre/
L’observation des parcelles permet de bien préciser le risque. Déclenchement du traitement (Observation sur une vingtaine de tiges) si ces conditions sont vérifiées : • Pour une variété sensible, le risque devient élevé si plus de 20 % des F3 du moment, selon le stade, présentent des symptômes. • Pour une variété peu sensible, le risque devient élevé si plus de 50 % des F2 ou F3 du moment, selon le stade, présentent des symptômes. Contre cette maladie, le choix variétal constitue un moyen de lutte agronomique non négligeable. Sur les variétés peu sensibles, un traitement unique à dernière feuille étalée est le plus souvent suffisant.
| | Les premiers semis ont débuté timidement dans le week-end du 6 et 7 avril dans le Chalonnais. Attention les sols sont encore froids dans les limons (8°C le 10 avril à Mâcon). La date de semis optimale est comprise entre le 1er et le 15 avril dans un sol ressuyé et bien réchauffé (8°C à 5 cm de profondeur) afin d’optimiser les levées. Jusqu’au 25 avril, les semis seront toujours en date favorable. Il vaut mieux attendre encore un peu le bon réchauffement (minimum 8°C à 5 cm) pour un démarrage rapide de la culture. Le plus important est une levée rapide et homogène qui réduira les risques de dégâts causés par les ravageurs tels que les corbeaux ou limaces. Densité de semis En sol profond : 70 000 à 75 000 graines semées/ha pour un objectif de 55 000 à 60 000 plantes levées. En sol superficiel : 60 000 à 65 000 graines semées/ha pour un objectif de 45 000 à 50 000 plantes levées. Ecartement de semis L’écartement idéal est de 40 à 60 cm. S’il est de 80 cm, la perte est en moyenne de 2 q/ha. Pour un écartement supérieur à 60 cm, il faut respecter un minimum de 20 cm entre les plantes sur la ligne. Désherbage | | Sur sols ressuyés et réchauffés, les premiers semis vont pouvoir s’engager dans le week-end ou la semaine prochaine. En sol hydromorphe, il faudra être patient. Dans les zones inondées du val de Saône, les semis seront retardés, il faut sans doute voir s’il est possible de modifier les variétés prévues pour envisager des semis au-delà du début mai. Avec des variété plus précoces (indices (250 à 300) : groupe G1 ou G2) Lutte contre le taupin : le traitement préventif est rarement justifié Pour limiter l'impact de ces ravageurs, il est conseillé de mettre en œuvre des mesures favorisant un développement rapide du maïs : qualité de semis, sol réchauffé, semis pas trop précoce, fumure starter, variété à bonne vigueur départ…. | | Désherbage Choisir la stratégie la plus adaptée à votre situation. Le choix sera basé sur la flore présente ou supposée, les époques de levée et les risques de relevée. | | | | | Entretien des haies Les broyages ou élagages sont interdits du 16 mars au 15 août inclus (31 août pour les zones à enjeux ou engagement MAEC). Dérogation pour 2024, l’entretien des haies et arbres est possible jusqu’au 15 avril à cause des conditions pluvieuses de cet hiver. Utilisation du glyphosate - L’utilisation du glyphosate en interculture reste autorisée sur les parcelles sans labour entre les deux cultures, avec une dose limitée à 1 080 g/ha/an (soit 3 l/ha/an pour un produit dosé à 360 g de matière active). Cette limite s’applique à l’année civile. - L’utilisation du glyphosate est interdite en cas de labour effectué avant l’implantation de la culture, à l’exception des cultures de printemps installées après un labour d’été ou de début d’automne.
| | | | | INTEMPERIES ? COMMENT DECLARER VOTRE SITUATION POUR RESPECTER VOS ENGAGEMENTS A LA PAC | | Les précipitations des derniers mois ont pu causer des dégâts ou entraver la réalisation des travaux habituellement effectués dans les champs en cette période. Ces évènements sont susceptibles de vous empêcher de respecter certaines obligations vous incombant selon les éléments que vous avez déclarés au titre de la PAC 2023 s’agissant : - du maintien ou de l’implantation de couverts au titre de BCAE 6 : période de 6 semaines de couverture déclarée pour les intercultures longues hors zones vulnérables, et obligation de couverture hivernale pour les zones vulnérables (directive nitrates),
- de l’implantation de cultures secondaires au titre de la BCAE 7, entre le 15 novembre et le 15 février.
Le cas de force majeure peut être invoqué compte tenu des circonstances climatiques exceptionnelles. Si vous souhaitez bénéficier d’une dérogation au respect des BCAE 6 et 7 évoquées ci-dessus, nous vous invitons à adresser à la DDT une demande de reconnaissance du cas de force majeure ou de circonstances exceptionnelles selon le modèle ci-joint. Accédez au formulaire en cliquant ici. Votre demande doit impérativement contenir les éléments circonstanciés et tout élément permettant de justifier la prise en compte de circonstances exceptionnelles (photos géolocalisées de sols gorgés d'eau, inondés ou de couverts détruits par exemple). Votre formulaire doit être envoyé dans les 30 jours suivant le constat des dégâts ou de l’impossibilité d’intervention : - sur la messagerie fonctionnelle de l'unité aides directes : ddt-telepac@saone-et-loire.gouv.fr
- ou par voie postale à : DDT 71 - SEA - Aides directes - 37, bld Henri Dunant - CS 80140 - 71040 MACON CEDEX 9
Pour plus d’informations vous pouvez contacter la DDT au 03.85.21.86.86 | | | | | PLAN DE SOUTIEN A L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE - DISPOSITIF 2024 | | Le Gouvernement a annoncé un nouveau plan de soutien à l’agriculture biologique avec un dispositif d’aide de 90 M€ en 2024, pour apporter un soutien immédiat aux exploitations en agriculture biologique ayant subi des pertes économiques importantes. Les principaux critères d’éligibilité sont les suivants : - soit être spécialisé à 100 % en agriculture biologique et/ou en conversion : 100 % de la production agricole primaire devra être certifiée en agriculture biologique et/ou en conversion ;
- soit être spécialisé, à plus de 85 % en agriculture biologique : être certifié en agriculture biologique et/ou en conversion et avoir un chiffre d’affaires issu de l’agriculture biologique représentant plus de 85 % du chiffre d’affaires total de l’exploitation sur l’exercice indemnisé.
| | | | | L’exploitation devra avoir subi les dégradations suivantes de ses indicateurs économiques :- soit une perte d'Excédent Brut d’Exploitation (EBE) en 2023/24 (dernier exercice clos entre le 1er juin 2023 et le 31 mai 2024), supérieure ou égale à 20 % par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020 ;
- soit une perte du chiffre d’affaires en 2023/24 supérieure ou égale à 20 % sur l’exercice indemnisé par rapport à la moyenne des exercices comptables clôturés entre juin 2018 et mai 2020.
Les exploitations viticoles AB de Saône et Loire sont également éligibles à ces aides. L’aide compensera jusqu’à 50 % de la perte d’EBE, et devra représenter un montant minimum de 1 000 euros. L’aide sera plafonnée à 30 000 euros par exploitation, ce plafond étant porté à 40 000 euros pour les jeunes agriculteurs et nouveaux installés. Vous trouverez les informations sur : https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/BIO-2-2024 | | La Chambre d'Agriculture est à votre disposition si vous avez besoin d'accompagnement. Vous pouvez contacter le point Info Bio ou votre conseiller habituel | | | | | | | | PAC : NOUVELLE CAMPAGNE 2024 | | Vous souhaitez solliciter un appui pour votre déclaration PAC : des rendez-vous EN COLLECTIF sur tout le territoire pour vous accompagner dans la saisie de votre dossier télépac 2024 ou un accompagnement individuel Cartopac vous sont proposés. Pour plus de renseignements sur les tarifs, les dates et lieux : Cliquez ici Pour vous inscrire dès à présent : Cliquez ici | | | | | REFORME DE L'ASSURANCE RECOLTE : désignation des interlocuteurs agréées pour la campagne 2024 | | Rappel du message envoyé par la DDT le 1er mars 2024 : La réforme de l’assurance récolte permet à chaque agriculteur de bénéficier d’une indemnisation par la solidarité nationale (ISN) lorsqu’un aléa climatique cause des pertes de récolte d’ampleur exceptionnelle sur son exploitation.
En 2024, une nouvelle étape est franchie avec le déploiement du réseau des interlocuteurs agréés, qui simplifie l’accès à l’ISN pour les exploitants agricoles. Ce réseau, constitué des entreprises d’assurance commercialisant des contrats d’assurance récolte subventionnables, a pour mission de gérer et verser l’ISN des productions non assurées dans plusieurs situations à compter de la campagne 2024 : • Pour les exploitants déjà partiellement assurés via un contrat d’assurance récolte subventionnable couvrant une partie des surfaces de leur exploitation, le réseau des interlocuteurs agréés interviendra pour le compte de l’État pour gérer et verser l’ISN pour la plupart de leurs productions non-assurées ; • Pour les éleveurs dont les prairies ne sont pas assurées via un contrat d’assurance récolte subventionnable, le réseau des interlocuteurs agréés interviendra pour gérer et verser l’ISN sur les prairies de leur exploitation. Dans ces situations, les agriculteurs doivent désigner en ce début de campagne leur interlocuteur agréé pour que ceux-ci puissent assurer la gestion des sinistres climatiques qui interviendront au cours de l’année 2024 sur les surfaces non assurées de leur exploitation et leur verser le cas échéant l'ISN.
Cette démarche de désignation est à réaliser sur une plateforme en ligne ouverte dès ce 1er mars 2024, et ce : • Jusqu’au 31 mars 2024 pour les exploitants déjà partiellement assurés. Cette première échéance est définie de façon à ce que ces exploitants puissent identifier d’ici le tout début du printemps leur interlocuteur agréé et qu'ils puissent être informés par ce dernier des modalités de gestion des sinistres sur leurs cultures avant que surviennent les premiers aléas climatiques de l’année ; • Jusqu’au 15 mai 2024 pour les éleveurs non assurés (date prévisionnelle). Cette deuxième échéance, concordante avec la campagne de déclaration TelePac, a vocation à laisser suffisamment de temps aux exploitants concernés pour effectuer cette démarche de désignation de leur interlocuteur agréé chargé de la gestion de l’ISN pour leurs prairies non assurées. La procédure sera désormais plus simple pour percevoir une indemnisation une fois effectuée la désignation de son interlocuteur agréé. Accéder à la plateforme de désignation des interlocuteurs agréés en cliquant sur le lien suivant : https://agriculture.gouv.fr/interlocuteurs-agrees-2024 | | Si vous avez une question ou besoin d’aide, vous pouvez prendre contact avec votre conseiller de secteur. Plus d'info cliquez ici | | BILAN CARBONE deux dispositifs de valorisation financière de vos réductions d'émissions La MAEC "transition des pratiques" – volet carbone Le réchauffement climatique représente une menace sérieuse pour l'agriculture française. Pour se préparer à ses conséquences, plusieurs dispositifs d'accompagnement et de conseil aux agriculteurs ont été mis en place par l'Etat ou la Région BFC. Tous reposent sur la méthode du bilan carbone qui mesure les émissions de votre exploitation et vous permet de construire un plan d'action qui vise à leur réduction. Ces bilans bénéficient de soutiens financiers, notamment de la part de la Région BFC. Mais ce n'est pas tout ! En plus des aides à la réalisation des bilans carbone, la Région BFC met en place une MAEC "transition des pratiques" qui rémunère les réductions d'émissions que vous réaliserez grâce à votre plan d'action. Les plans d'actions pour la MAEC ont une durée de cinq ans. Le soutien consiste en une aide forfaitaire de 18 000 €, versée en deux fois (9 000 € la première année et le solde après le diagnostic final de la cinquième année). Pour obtenir ce soutien vous devez parvenir à réduire votre empreinte carbone de 15 %. Les quelques diagnostics céréaliers que nous avons réalisés montrent qu'il est tout à fait possible à un céréalier spécialisé d'atteindre cet objectif et donc de bénéficier des 18 000 € d'aide régionale. La date limite pour déposer les dossiers d'inscription est désormais fixée au 27 juin 2024. Ne tardez pas à vous manifester auprès de votre conseiller ! La vente de crédits carbone Parallèlement à la MAEC, l'association France Carbon Agri Associés (FCAA) lance un 4ème appels à projets réservés aux exploitations céréalières spécialisées. Cet appel à projets concerne la vente des crédits carbone que vous obtiendrez en réduisant vos émissions de gaz à effet de serre : 1 tonne de CO2 en moins équivaut à 1 crédit carbone. La rémunération potentielle des crédits carbone obtenus par un céréalier de Saône-et-Loire peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros (sur 5 ans), c'est donc une ressource qui mérite que l'on y réfléchisse. La date limite pour s'inscrire dans cet appel à projets est fixée au 30 mars 2024. Cette inscription ne vous engage pas, mais vous réserve une place pour la réalisation des diagnostics qui devront être achevés avant le 31 mai 2024. Si le sujet vous intéresse, contactez sans tarder votre conseiller Chambre d'agriculture habituel, ou directement le conseiller énergie (coordonnées en fin de cet article) : il n'y a que 40 places encore disponibles. Notez que la MAEC semble pouvoir se cumuler avec la vente de vos crédits carbone. | | | | | | | | Je mets à jour le DUERP de mon exploitation Disposer d'un Document Unique d'Evaluation des Risques Professionnels (DUERP) est désormais obligatoire dans le cadre de la PAC, il figure dans la conditionnalité des aides.
Contact : sandrine.carrier@sl.chambagri.fr | | CERTIPHYTO Des formations primo ou de renouvellement de votre certiphyto sont programmées très régulièrement. Contact et inscriptions : certiphyto_ca71@sl.chambagri.fr ou 06 43 47 20 36 | | | | | EQUIPE PRODUCTIONS VEGETALES | | Sébastien VATIN Responsable du pôle Grandes Cultures-Prairies-Maraîchage 06 43 47 25 68 | | | | | | |