Journal Allaitant n°3 Bourgogne-Franche-Comté

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Août 2023 - N°3

JOURNAL ALLAITANT

Périodes de vêlage : quelles stratégies gagnantes ?

 
 
 
 
 
 
 
 

Présentation de l’exploitation​​​​​

Main d’œuvre : Virginie et Cédric, tous deux associés du Gaec Leclerc, plus un apprenti

 

Troupeau : 170 vêlages par an en race charolaise

 

SAU : 220 hectares exploités dont 180 ha de prairies permanentes 

 

Finition :

  • Une partie des mâles est engraissée, le reste est vendu en broutards 
  • Quasiment la totalité des femelles 

Suivi de performances : L’exploitation réalise du contrôle de performances sur l’ensemble des veaux avec Bovins Croissance Franche-Comté

 

Reproduction : 90% en IA

Gestion des vêlage : A ce jour, les vêlages sont répartis sur deux périodes : 
  • Du 1er octobre au 15 décembre, 110 vaches mettent bas 
  • Du 15 février au 15 avril, 50 vaches mettent bas​

L’organisation et la répartition du travail avec les autres ateliers

La première période de vêlage est beaucoup plus facile à gérer car les vaches sont sous surveillance, au pré la journée puis rentrées dans un bâtiment équipé d’une caméra la nuit en début de campagne. Les vêlages sont groupés et il est facile de constituer des lots homogènes qui facilitent ensuite la conduite en termes d’alimentation des mères, de reproduction, de gestion sanitaire et autres interventions (tonte, écornage...). 

Grâce aux vêlages d’automne, les vaches peuvent être inséminées durant l’hiver lorsqu’elles sont en bâtiment, avec le recours en parallèle de colliers pour détecter plus finement les chaleurs. Les inséminations sont plus complexes pour celles qui vêlent en fin d’hiver car cela implique de les manipuler au parc. Au Gaec Leclerc, ce sont quasiment 85 % qui sont inséminées.


Pendant la période hivernale, les exploitants sont pleinement disponibles pour surveiller les animaux. En revanche, dès le printemps, d’autres travaux tels que la préparation des pâtures, les semis, etc prennent du temps et la surveillance est moins aisée.

La gestion du système fourrager (gestion du pâturage et stocks fourragers)

Les éleveurs notent que les vaches qui vêlent en fin d’hiver et qui sont, normalement calées sur le cycle de la pousse d’herbe, souffrent plus que les vaches vêlant en automne. En effet, ces dernières années, le changement climatique bouleverse les habitudes en termes de précipitations et la pousse d’herbe printanière, surtout estivale, est fortement pénalisée malgré la pratique du pâturage tournant.

Au Gaec Leclerc, le système fourrager a été sécurisé avec l’implantation de luzerne, de prairies temporaires (graminées/légumineuses) et l’augmentation des surfaces de maïs destinées à être ensilées. Ces fourrages de qualité permettent d’une part, d’alimenter les animaux en période hivernale où les besoins des vaches allaitantes sont importants et d’autre part, de rendre l’exploitation plus autonome en faveur de la protéine de ses rations notamment grâce à la luzerne.

La taille et l’organisation des bâtiments

Les bâtiments sont conçus de telle sorte que les veaux sont enfermés dans des cases séparées des mères. Ils sont lâchés deux fois par jour pour effectuer leur buvée (45 minutes environ). Cette pratique permet à Cédric et Virginie de surveiller lors de ces deux temps privilégiés chacun des veaux. Cédric et Virginie notent qu’à partir de décembre/janvier, la pression sanitaire au sein des bâtiments croît et les épisodes de diarrhées sont plus fréquents. Les veaux qui naissent à partir de cette période ont ainsi plus de risque d’être frappés par ces troubles.  Ainsi, si les conditions le permettent, ils privilégient  les vêlages à l'extérieur en fin de période hivernale.

Les périodes de commercialisation

L’exploitation mise sur des périodes de commercialisation variées. En effet, certains lots de veaux mâles sont vendus en broutards d’août à septembre (515kg environ) et d’autres (les plus jeunes) sont engraissés et vendus en avril (420 kg de carcasse en moyenne). Les femelles qui ne sont pas destinées au renouvellement sont pour certaines vendues en laitonne à 400 kg vif et d’autres sont engraissées 3 ans et destinées à la boucherie.

Et demain ?

La volonté des deux associés est de regrouper l’ensemble des vêlages sur une période allant du 1er octobre au 15 décembre. Ce principe leur permettra de concentrer la période de travail à un moment plus propice (sans qu’il n’y ait d’autres travaux à conduire), de constituer des lots homogènes, de pallier la problématique de pression sanitaire qui touche des jeunes veaux en début d’année, de mieux gérer la conduite alimentaire des vaches en assurant le rationnement hivernal et pour finir de pouvoir inséminer la quasi-totalité des reproductrices.

 
 
 
 
 

Le calage d’un système de production n’est pas toujours évident. Néanmoins, se fixer des objectifs réalisables est le meilleur moyen de maîtriser l’atelier viande bovine et d’éviter les aléas issus d’une conduite désordonnée de la reproduction.


L’objectif doit être de :

  • Choisir la ou les périodes adaptées au contexte de l’exploitation et aux objectifs de l’éleveur,
  • Concentrer les vêlages sur une courte durée (3 mois maximum) pour garantir de bonnes performances de reproduction et une bonne organisation du travail

Choisir sa période de vêlages est un élément stratégique pour déterminer son système de production de viande bovine. La période de vêlages est un rouage essentiel de la réussite de l’atelier avec des incidences sur :

  • L’organisation et la répartition du travail avec les autres ateliers,
  • La gestion du système fourrager (gestion du pâturage et des stocks fourragers),
  • La taille et l’organisation des bâtiments,
  • Les coûts alimentaires,
  • Les périodes de commercialisation.

En système allaitant, le choix de sa période de vêlage permet de s’adapter aux conditions climatiques de son exploitation et conditionne son système d’exploitation, la gestion et la conduite de son troupeau. 

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Historiquement, les vêlages de printemps sont majoritaires dans notre région, principalement dans toutes les zones herbagères. Depuis quelques années, il est constaté un avancement des périodes de vêlages dans de nombreuses exploitations qui s’orientent vers des vêlages d’hiver ou d’automne pour diverses raisons : problèmes sanitaires, périodes de commercialisation plus favorables, recours à l’IA… Ces évolutions ne sont pas sans conséquences sur les itinéraires techniques, les coûts de production et les besoins en bâtiment.


Le choix de sa ou ses périodes de vêlages doit intégrer de nombreuses contraintes : bâtiments, parcellaire, main-d’œuvre, race, orientation du système…

 
 
 

Quelle période de vêlage choisir ?

"En tant qu’éleveur, je dois me positionner par rapport au choix d’une période de vêlages souhaitée."

 

Chaque éleveur doit choisir sa ou ses périodes de vêlages en tenant compte de ses objectifs et des avantages et limites de chacune.


Pour cela, il faut se poser les bonnes questions :

  • Sur la charge de travail de l’exploitation (disponibilité de la main-d’œuvre, pointes de travail liées aux autres productions, nombre de vêlages à réaliser…)
  • Sur le système fourrager (morcellement du parcellaire, proximité des surfaces vers les bâtiments, qualité des prairies, niveau de chargement au pâturage, potentiel de pousse de l’herbe, autres fourrages disponibles…)
  • Sur la structure (taille des bâtiments, ventilation des bâtiments, parcs à veaux, disponibilité en paille)
  • Sur la commercialisation (types d’animaux produits, périodes de vente…)
  • Sur le mode de reproduction (gestion de la reproduction, nombre de taureaux, âge au vêlage des génisses)

=> Détermination d’une période de vêlages COHERENTE, PERFORMANTE, ECONOMIQUE

Principales caractéristiques de conduite liées aux différentes périodes de vêlages : avantages et limites

Raisonner sa conduite alimentaire en fonction de sa période de vêlages

La conduite alimentaire dépend essentiellement de la période de vêlages. En effet, les vêlages sont le plus souvent groupés, avec 70 à 80 % des vêlages sur une période de 3 à 4 mois. Qu’elles soient gestantes, proches du vêlage ou avec leurs veaux, les vaches allaitantes n’ont pas les mêmes besoins. Le choix de sa période de vêlage est donc primordial pour faire correspondre ces besoins aux ressources et ainsi gagner en autonomie.


Comme les besoins alimentaires sur le cycle de l’animal découlent de la période de vêlages, celle-ci structure donc les besoins alimentaires sur la campagne avec des enjeux contrastés.
 

 

En système allaitant, deux grandes périodes de vêlages sont identifiables :

  • Les vêlages de fin d’été-automne, pour lesquels les vêlages ont lieu le plus souvent à l’extérieur durant la deuxième partie de la saison de pâturage. La période d’allaitement et de reproduction, où les besoins alimentaires des vaches sont les plus élevés, se déroule en bâtiment sur des conduites alimentaires basées sur des fourrages stockés. Lorsque les besoins sont plus modérés, les vaches sont au pâturage et sont taries durant la période estivale.
  • Les vêlages d’hiver, pour lesquels la mise-bas se passe le plus souvent en bâtiments. Concernant la période de reproduction et d’allaitement, des différences existent selon la période de l’hiver où ces vêlages interviennent.

  • Les vêlages de début d’hiver : la phase de reproduction se déroule en bâtiments et entraîne donc des besoins et des apports alimentaires élevés au cours de la phase hivernale.

  • Les vêlages de milieu d’hiver : la reproduction débute pendant la période hivernale en bâtiments et se poursuit au pâturage. Il est donc nécessaire d’avoir des apports alimentaires élevés sur la seconde partie de l’hiver ainsi que sur la phase de pâturage au printemps.

  • Les vêlages de fin d’hiver : la reproduction se déroule au pâturage après la mise à l’herbe au moment de la pleine pousse de printemps (perturbée ces dernières années par les évolutions climatiques). Les besoins sont faibles sur la phase hivernale et autorisent donc des apports alimentaires modérés. 

Par ailleurs, dans certains élevages, ces deux périodes de vêlages sont combinées et l’on parle de « double période de vêlages ». Les vêlages interviennent à la fois en automne plutôt à l’extérieur et en fin d’hiver en bâtiments. La reproduction a lieu en bâtiment pour les vaches vêlant en automne et au pâturage, pour les vaches vêlant en hiver. Ce système, permet d’affecter, en période hivernale, les fourrages de meilleure qualité aux vaches ayant vêlé à l’automne et les fourrages plus moyens aux vaches vêlant en fin d’hiver. Il permet aussi d’adapter l’âge au vêlage des génisses (30 ou 36 mois, ou encore 24 mois) selon le développement des génisses, de répartir et fractionner la charge de travail et d’utiliser un seul taureau ou un même lot de taureaux sur deux périodes distinctes. Inversement, ce système exige une grande rigueur dans le suivi de la reproduction, sous peine d’avoir des vêlages en continu. Il entraîne un accroissement du nombre de lots en stabulation et au pâturage.

 

Faire correspondre besoins et ressources : cohérence du système d’alimentation

Avec des vêlages de fin d’hiver, 70 % des apports énergétiques se font au pâturage et la vache peut mobiliser ses réserves en hiver.


Avec des vêlages de fin d’été, 40 % des apports énergétiques se font pendant la période hivernale avec peu de possibilités de rationner les animaux en début de lactation

Le choix de la période est aussi à raisonner selon le contexte pédoclimatique de l’exploitation pour valoriser la pousse de l’herbe et la disponibilité fourragère.

Cas des troupeaux avec des vêlages groupés de fin été-automne

Ces élevages se caractérisent par une période de vêlages centrée sur septembre-octobre et se déroulent pour la plupart sur 120-130 jours. Une forte proportion de ces vêlages est faite avant la rentrée en bâtiments. La période de reproduction se déroule en bâtiments durant la première partie de l’hiver. Cette conduite offre la possibilité d’utiliser l’insémination artificielle sur la plus grande partie du troupeau. Elle vise à produire des animaux à une période où l’offre est limitée.


La croissance des veaux se déroule en grande partie sur la période hivernale. Le plus souvent, les veaux sont ressortis au pâturage et sevrés au printemps. Mais si les vêlages sont très précoces en fin d’été ou bien si l’hivernage est long, le sevrage peut aussi être réalisé avant le lâcher des mères, au moins pour une partie des veaux.


Cette conduite est adaptée aux situations de pousse précoce de l’herbe (sortie tôt sur des sols portants), où la production d’herbe est essentiellement réalisée sur le printemps. Elle est également adaptée aux exploitations qui disposent de coproduits permettant de constituer des stocks pour l’hiver, à un coût compétitif.

 

Dans les zones qui présentent un risque élevé de déficit hydrique estival et à condition de ne pas faire vêler trop tôt, cette conduite permet de passer plus facilement l’été avec une majorité de vaches taries, à faibles besoins. Dans les systèmes avec une forte proportion de cultures, cette période de vêlages, située entre la période des récoltes et celles des opérations culturales d’automne, permet de répartir la charge de travail.


Les besoins en stocks fourragers varient selon les contextes pédoclimatiques et en fonction du format moyen des animaux. Comparativement aux autres modes de conduite (vêlages d’hiver ou double période de vêlages), ils se situent dans une fourchette haute.

Cas des troupeaux avec des vêlages groupés en fin d’hiver​​​​​

Ces élevages se caractérisent par une période de vêlages centrée sur février-mars et se déroulent pour la plupart sur 120-130 jours. Cette pratique, qui contribue au moins en partie à produire des animaux à une période où l’offre est limitée, est la moins exigeante sur le plan des niveaux d’alimentation des vaches compte tenu de leurs stades physiologiques (gestation et autour du vêlage) en période hivernale.


Pour l’essentiel, la période de reproduction démarre après la mise à l’herbe. Une partie des génisses peuvent être inséminées en fin d’hiver, mais la monte naturelle est le mode de reproduction dominant.

Cette conduite des vêlages se rencontre dans toutes les zones d’élevage allaitant, aussi bien en zone de plaine que de moyenne montagne. Elle est bien adaptée aux situations à dominante herbagère qui parviennent à maintenir une disponibilité d’herbe suffisante en été (via le déchargement, la gestion de stocks d’herbe sur pied, l’avancée d’une partie des dates de fauche…).


Dans les zones qui présentent un risque élevé de déficit hydrique estival avec un arrêt plus ou moins prononcé de la végétation, l’affouragement complémentaire des mères et l’alimentation des veaux doivent être mis en œuvre durant l’été.


Les besoins en stocks fourragers varient selon les contextes pédoclimatiques et en fonction du format moyen du troupeau. Comparativement aux autres modes de conduite (vêlages de fin d’été – automne, de début d’hiver…), ils se situent dans une fourchette basse. Les stocks sont en général à base d’excédents d’herbe. L’ensilage de maïs n’est généralement pas utilisé dans ces systèmes, sauf en complément et en faible quantité dans certaines situations (chargement élevé, systèmes mixtes culture et élevage…).

 Intérêt économique​​​​​

La période de vêlage impacte directement les résultats économiques d’un élevage allaitant. Elle doit correspondre au meilleur compromis entre une multitude de variables.


Le choix pertinent de la période de vêlages peut entraîner une diminution importante du coût alimentaire, notamment par la baisse des besoins d’alimentation sur stocks (phase hivernale ou creux estival).

Selon le type de production (broutards jeunes, repoussés, JB…), la période de mise en marché peut entraîner des variations de prix à prendre en compte.

 
 
 
 

Des vêlages d’automne ou de printemps : quelle est la meilleure période ? (résultats étude système Jalogny 2012-2017)​​​​​

Alternative possible : mise en place d’une double période de vêlages avec des vêlages à 30 mois pour les génisses. Une rigueur technique s’impose afin de limiter l’étalement des vêlages tout au long de l’année.

Vaches allaitantes : grouper les vêlages c’est possible et gagnant !​​​​​

Amélioration des performances zootechniques, sanitaires, économiques et de l’organisation du travail sont autant d’avantages permis par le regroupement des vêlages et ce, sans investissement financier ! Dans certaines situations, les vêlages étalés se justifient lorsqu’ils sont en lien avec une vraie stratégie de valorisation des animaux. Mais, il ressort des analyses de données que les élevages avec des mises bas groupées sont toujours mieux placés que ceux en vêlages étalés et ce, quelles que soient la zone d’élevage et la race concernée.


Le regroupement des vêlages sur une courte durée (trois mois maximum) est le meilleur moyen de garantir de bonnes performances technico-économiques et d’améliorer l’organisation du travail. Les diverses études réalisées sur la concentration des vêlages ont mis en évidence l’impact positif sur les critères techniques comme l’intervalle vêlage-vêlage (IVV), le taux de mortalité et le poids à 210 jours des veaux : 17 jours d’IVV en moins et une mortalité inférieure de 3,5 % pour des vêlages groupés (plus de 80 % des vêlages sur 2 mois) par rapport à des vêlages qui le sont moins (en dessous de 60 %), selon les résultats des élevages bovins viande suivis par Bovins Croissance.


Le regroupement des vêlages est aussi un des éléments les plus structurants pour gagner du temps et améliorer ses conditions de travail. Il offre l’accès à la conduite en lots qui, par la concentration des activités, rationalise le travail. Dans le cadre d’une étude, s’appuyant sur 96 diagnostics TraviBov en exploitations, il a été montré que le groupage des vêlages permet de gagner en moyenne deux heures de travail par vêlage et par an. Grouper les vêlages limite aussi la période pénible de leur surveillance. Ce système facilite la surveillance des chaleurs, des saillies, de la santé des veaux et de leurs mères.

 

De nombreux autres rouages de fonctionnement de l’élevage s’en trouvent améliorés sur le plan de l’organisation du travail. Les pointes d’activités concurrentielles sont étalées. Le nombre de lots d’animaux en bâtiments et au pâturage est réduit. Le rationnement des différentes catégories est plus précis. Les interventions sur les animaux (vaccinations, écornage, déparasitage, sevrage…) sont groupées. Ceci a aussi l’avantage non négligeable de faciliter la valorisation commerciale des animaux par la présentation de lots plus importants et plus homogènes.

 

En pratique, grouper les vêlages demande d’être vigilant à trois niveaux : la conduite, l’alimentation et la génétique. Il est important de se fixer une date de début et une date de fin des vêlages. Celle-ci doit être cohérente avec le système fourrager, les bâtiments, le mode de reproduction et les objectifs techniques et commerciaux de l’éleveur. 
 

 
 
 
 

Complémenter les veaux mâles sous la mère nés en hiver en cas de manque d’herbe pour garantir les performances et les poids au sevrage


Préparer ses vêlages d’automne : conduite alimentaire et complémentation minérale des mères avant vêlage à ne pas négliger !

 
 
 

Le regroupement des vêlages permet d’améliorer les performances de reproduction mais comment ?

Quelques étapes clés :

  •     Fixer la date de début de vêlages,
  • Déterminer la date de mise en reproduction (jour « J »),
  • Commencer à surveiller et à noter les dates des chaleurs au moins un mois avant le jour J,
  • Mettre à la reproduction le jour « J », le lot de génisses et les vaches vêlées depuis plus de 45 jours,
  • Continuer à surveiller les animaux et noter les saillies et les retours,
  • Arrêter la période de reproduction. 
 
 
 

UNE SOIREE RICHE, DYNAMIQUE ET VARIEE

 

Avec 15 interventions et 300 participants

 

Après 7 mois de travaux,
cette soirée a permis de présenter une synthèse précise et complète de ce projet qui a mobilisé l’ensemble des différents acteurs volontaires en région.

 

Un rapport a été remis à la Présidente, présentant un riche matériau

avec notamment les retours détaillés d'une enquête menée en ce début d'année à laquelle ont répondu plus de 2200 personnes, dont 1800 agriculteurs, ainsi que les 50 propositions d'actions

qui ont été identifiées par les six groupes de travail qui se sont réunis courant mai,

mobilisant près de 120 personnes.

 

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Avec la présence de

Christian Decerle, Président de la Chambre régionale d'agriculture BFC

Marie-Guite Dufay, Présidente de la région BFC 

Franck Robine, Préfet de région BFC

 

Et avec les interventions exceptionnelles 

d'Olivier Krumbholz, Entraineur de l'équipe de France féminine de Handball

et de Bruno Cayzac, Colonel (cr) de gendarmerie et Directeur de sûreté Monde Danone (2009-2015)

 
 
 
 
  • Etude systèmes à la ferme expérimentale de Jalogny, 2012-2017, Evaluation technico-économique et environnementale de deux systèmes bovins charolais naisseurs herbagers différenciés par leur période de vêlages 
  • Résultats sur la complémentation des veaux mâles nés à l’automne, travaux Ferme de Jalogny (Précurseur n°13)
  • Fiches leviers AUTOSYSEL : choix de périodes de vêlages en lien avec le système d’alimentation et « Objectif : 3 mois de vêlages », 2016
  • Et découvrez ou redécouvrez les anciennes éditions du journal allaitant 
 
 
 

 

Contacts :

Claire LASSAUGE - Chargée de mission Elevage - claire.lassauge@bfc.chambagri.fr - 06 75 67 62 85

 

Chambre régionale d'agriculture Bourgogne-Franche-Comté

1 rue des Coulots - Maison de l'agriculture - 21110 BRETENIERE

 

Crédit Photos : ©Chambres d'agriculture BFC

 
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