Journal Allaitant n°2 Bourgogne-Franche-Comté

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Juin 2023 - N°2

JOURNAL ALLAITANT

Quête d'autonomie pour alimenter son troupeau

 
 
 
 
 
 
 
 

Les deux associés, père et fils, du GAEC du Petit Nanteux (21) exploitent 349 hectares de SAU dont 269 ha de prairies permanentes et détient un troupeau de 188 mères charolaises.   

 

"Avec mon père, nous essayons de développer notre exploitation dans un environnement initialement peu avantageux : de nombreuses petites parcelles non remembrées et dispersées autour de l’exploitation. Nous cherchons à atteindre un bon niveau d’autonomie protéique par la mise en place progressive de leviers sur les surfaces et le troupeau. D’après les estimations, nous étions à 96 % d’autonomie protéique en 2020. Sur les surfaces, nous avons mis en place du pâturage tournant sur tous nos lots d’animaux, même sur les lots de mâles. Nous avons également semé différents mélanges fourragers : luzerne en pure ou en mélange et méteil, qui nous permettent aussi d’améliorer nos rotations. Nous faisons également des coupes précoces pour varier les gammes de fourrages que l’on peut proposer à nos animaux. Pour les animaux, nous avons décidé d’opter pour la double période de vêlage. Cela nous permet de diversifier nos productions (broutards, taurillons d’herbe) et surtout d’étaler les besoins des animaux sur l’année. Le tout s’accompagne de l’installation d’une fabrique d’aliments à la ferme qui nous permet de valoriser au mieux les aliments produits par la fabrication de mélanges adaptés aux différentes catégories d’animaux.”  

 
 
 
 
 

Autonomie fourragère et protéique

 

Face aux épisodes de sécheresse de plus en plus fréquents, sécuriser son système fourrager devient un enjeu important sur les exploitations tant d’un point de vue technique que financier. Depuis plusieurs années, la taille des élevages de bovins allaitants a fortement progressé alors que les stocks de report de fourrages se sont effrités avec l’augmentation de la fréquence des années “sèches”. Il devient difficile d’en constituer à la fois pour l’hiver et pour l’affouragement des animaux au pâturage durant l’été, parfois l’automne. Dans ce contexte délicat, comment améliorer son autonomie fourragère et protéique ? 

 

 

L’enjeu de l’autonomie alimentaire en bovins allaitants concerne l’efficacité économique du système de production et la sécurisation des approvisionnements dans un contexte de prix de l’aliment de plus en plus volatil. Mais, c’est aussi et plus que jamais un enjeu d’image et de communication pour les filières ruminants afin de promouvoir une production locale qui valorise une ressource territoriale et ainsi répondre aux interrogations citoyennes de traçabilité, sécurité alimentaire, environnement, faible compétition avec l’alimentation humaine… 

 

Les niveaux d’autonomie alimentaire des exploitations bovines dépendent de différents facteurs. Toute réflexion doit tenir compte de l’ensemble de ces éléments. Certains facteurs peu ou non maîtrisables par l’éleveur concernent le contexte pédoclimatique (sol, pluviométrie, température, altitude…) qui détermine les potentiels de rendements et les possibilités de cultures (herbe, céréales, cultures fourragères…), ainsi que les éléments structurels de l’exploitation (accessibilité des parcelles, topographie…). C’est aussi le cas des conditions climatiques de la campagne fourragère, facteur important de variation des niveaux d’autonomie des exploitations d’une année sur l’autre. 

 

D’autres facteurs concernent les choix techniques et de système de production que font les éleveurs en fonction de leurs situations et de leurs objectifs (types de production, nature des couverts, système fourrager, niveau de chargement…). Ces choix sont aussi en partie liés à l’environnement socio-économique et réglementaire et aux opportunités d’approvisionnement notamment en coproduits auprès d’industries agroalimentaires. 

 

Comment calculer l’autonomie alimentaire ? 

 

L’autonomie alimentaire (AA) d’une exploitation d’élevage correspond à la proportion de nourriture (fourrages et concentrés) destinée aux animaux de l’exploitation et qui est produite sur l’exploitation. 

 

AA (en %)  : Aliments produits sur l’exploitation/Aliments consommés par les animaux (produits et achetés) 

 

A l’échelle de l’exploitation, l’autonomie peut concerner : tout ou partie de la ration : ration totale, fourrages, concentrés. Elle peut aussi se décliner selon la quantité d’aliments (approche massique) ou la valeur des aliments (concentration énergétique avec les UF, concentration en protéines avec les MAT).  

 

Deux types de leviers sont utilisés

  • Ceux qui concernent le système fourrager et la production fourragère, avec une attention particulière à la gestion de l’herbe. Les modifications qui portent sur le système fourrager visent d’abord à le sécuriser (ne pas acheter de fourrages) puis à améliorer la qualité des fourrages produits sur l’exploitation afin de réduire les besoins de complémentation dans les rations, et donc le recours aux concentrés.

L’herbe, le premier levier technique pour améliorer l’autonomie protéique de son exploitation

 

L’herbe est le principal levier à actionner pour accroître l’autonomie protéique du troupeau. Avec 12 à 18 % de matière azotée totale, l’herbe des prairies est un fourrage naturellement équilibré pour l’alimentation des ruminants. « Quand l’herbe est verte et qu’elle pousse, il n’y a souvent pas besoin de complémentation azotée ». Pour avoir plus de précisions sur ce levier à actionner, merci de bien vouloir vous référer au numéro 1 du Journal allaitant consacré à la gestion du pâturage tournant. 

  • Ceux qui concernent la conduite du troupeau avec toutes les adaptations possibles et/ou nécessaires pour mettre en lien les besoins des animaux avec la ressource végétale de l’exploitation.

 

Systèmes 100 % herbagers

 

Pour ces systèmes, l’enjeu de l’autonomie alimentaire réside dans la gestion de l’herbe, seule ressource alimentaire de l’exploitation et dans la sécurisation du système fourrager. Il s’agira de mieux gérer le pâturage, d’améliorer la qualité des fourrages, d’adapter la conduite du troupeau pour valoriser au mieux la ressource « herbe » et produire de la viande à l’herbe. Il pourra également être judicieux de faire les choix de production qui réduisent la dépendance aux achats et les besoins en aliments concentrés car dans ces systèmes, l’autonomie en concentrés est nulle.


Quels changements possibles pour être plus autonome ?

Changement du système fourrager

  • Organiser le parcellaire,
  • Optimiser la gestion du pâturage (mise à l’herbe précoce, pâturage tournant, pâturage d’automne et d’hiver),
  • Récoltes précoces (enrubannage, ensilage d’herbe si impossibilité de sécher),
  • Entretien, rénovation des prairies pour renforcer le potentiel productif

 

 

Changement de la conduite du troupeau

  • Changement de la période de vêlage (fin d’hiver, printemps, double période),
  • Réduction des consommations de concentrés : qualité des fourrages, allotement…
  • Réduction des UGB improductifs (réduction de l’âge au 1er vêlage, mise à la réforme plus rapide),
  • Finition à l’herbe

 

Les leviers de la réussite mais aussi les freins...

Pour ces élevages où l’herbe est la seule ressource alimentaire et le pâturage, la clé essentielle de l’autonomie, la qualité de la ressource et son accessibilité sont bien sûr primordiales. La souplesse d’utilisation (alternance fauche/pâture), la portance des sols et le potentiel herbe de la zone viennent compléter cette liste en tant qu’éléments facilitateurs, qui deviennent des freins dans un contexte d’exploitation qui ne leur est pas favorable.

Principaux facteurs facilitant

  • Qualité et diversité des prairies permanentes,
  • Bonne maîtrise de la qualité des fourrages/types de fourrages récoltés,
  • Raisonnement des dates et des apports de fertilisation,
  • Parcellaire bien structuré, pas trop morcelé.

Principaux facteurs freinant

  • Prairies permanentes à faible potentiel et de mauvaise qualité (flore dégradée)
  • Rendements aléatoires : risques annuels liés à la météo.

 

 

 

 

Systèmes avec cultures fourragères et autoconsommation de concentrés

 

La ressource alimentaire est multiple avec des possibilités de diversification. L’autonomie en concentrés est variable : elle est souvent assurée d’un point de vue énergétique et des cultures de légumineuses et/ou protéagineux destinées à l’alimentation du troupeau peuvent venir améliorer l’autonomie protéique, voire permettre l’autonomie totale…


Pour gagner en autonomie, l’enjeu réside dans la gestion des surfaces fourragères et des fourrages, ressource alimentaire principale de l’exploitation, la sécurité des stocks et la réduction des besoins de complémentation en améliorant l’autonomie protéique.

 

Quelques changements possibles pour être autonome

Changements du système fourrager et cultures

  • Raisonner l'utilisation du maïs (pour diminuer le besoin de complémentation azoté des rations, en produisant des fourrages mieux équilibrés),
  • Optimiser la gestion du pâturage (mise à l'herbe précoce, pâturage tournant, pâturage d'automne et d'hiver),
  • Récoltes précoces (enrubannage, ensilage d'herbe si impossibilité de sécher),
  • Diversification du système fourrager (implantation de prairies temporaires, mélanges ou multi-espèces, luzerne seule ou mélanges avec des graminées),
  • Introduction de nouvelles cultures dans la rotation (mélanges céréaliers, protéagineux).

Changement de la conduite du troupeau

  • Changement de la période de vêlage (fin d’hiver, printemps, double période),
  • Réduction des consommations de concentrés : qualité des fourrages, allotement…
  • Réduction des UGB improductifs (réduction de l’âge au 1er vêlage, mise à la réforme plus rapide),
  • Modification des productions si les autres leviers ne sont pas suffisants (diminution de l’engraissement des mâles, avancement des périodes de vente des broutards…).

 

 

 

 

Les leviers de la réussite mais aussi les freins...

 

Pour ces systèmes, c’est la souplesse d’utilisation des terres et la complémentarité élevage-cultures qui offrent l’opportunité d’atteindre l’autonomie alimentaire. Mais c’est la réflexion autour d’une mise en cohérence du système fourrager pour valoriser au mieux la ressource qui semble primordiale.​​​​​​

Principaux facteurs facilitant

  • Bonne maîtrise de la qualité des fourrages/types de fourrages récoltés,
  • Diversité fourragère,
  • Part importante de terres labourables,
  • Parcellaire bien structuré, pas trop morcelé,
  • Possibilité de cultiver des céréales, du maïs grain, des protéagineux.

Principaux facteurs freinant

  • Faible potentiel agronomique des sols,
  • Sols à faible réserve en eau, SAU séchante.

 

 

 

 

 

 
 

Les dérobées estivales, un levier face au déficit fourrager 

 

Les conditions climatiques de ces dernières années ont provoqué la raréfaction des ressources fourragères disponibles sur la période estivale, avec une baisse de la production prairiale, ce qui oblige les éleveurs à redistribuer une partie des stocks hivernaux. Dans ce contexte, les dérobées estivales apparaissent comme une piste intéressante pour maintenir une source d’alimentation durant l’été en les exploitant sous forme de pâturage ou en les récoltant pour renforcer les stocks hivernaux. 

 

Il peut également s’agir d’une opportunité pour tenter le semis à moindre coût de dérobées destinées à être récoltées en cours d’automne sous forme d’ensilage ou d’enrubannage ou même pâturées pour retarder la rentrée en bâtiment de certaines catégories peu exigeantes (vaches taries en vêlage d’hiver, génisses à la reproduction de 18 mois à 2 ans). 

 

Les techniciens recommandent des itinéraires techniques simples et peu coûteux dans la mesure où la réussite de l’opération est conditionnée par les hypothétiques pluies d’été. Une préparation superficielle du sol et des semences « fermières » limitent les coûts de mise en place. 

 

Améliorer la qualité et la productivité des prairies 

 

La composition des prairies avec des espèces qui résistent plus longtemps à la sécheresse, voire, qui continuent de produire un peu même durant la période estivale ou qui repartent facilement à la première pluie permet de faire davantage de stocks fourragers et d’allonger le pâturage. Cependant, il n’y a pas une espèce idéale dans toutes les situations et c’est la diversité des prairies adaptées aux conditions pédoclimatiques et à l’exposition qui donne de la souplesse d’exploitation au fil des saisons. 

 

L’apparition de nouveaux matériels de sursemis donne des perspectives à cette technique pour introduire de nouvelles espèces fourragères après une sécheresse sans détruire la prairie en place. 

 

Renforcer le potentiel productif de ses prairies par des mélanges multi-espèces 

 

A l'échelle de son exploitation, l'installation et la valorisation de prairies multi-espèces permet de sécuriser les rendements fourragers et d'améliorer la valeur alimentaire des prairies. La recherche d'une plus grande diversité dans la composition des prairies temporaires a des effets positifs à plusieurs niveaux, notamment sur la valeur alimentaire de l’herbe. 

 

Les prairies multi espèces produisent environ 1,5 t MS/ha/an de plus que l’association RGA tardif-trèfle blanc, y compris sur sols profonds. La complémentarité et la productivité des espèces associées, la précocité de démarrage en végétation des espèces et variétés utilisées expliquent ce gain de productivité. 

 

Si les légumineuses dans la parcelle sont suffisamment représentées (au moins 40 % de la biomasse), la prairie multi-espèces offre un fourrage équilibré qui convient bien aux besoins de production d’un troupeau allaitant. La valeur azotée de ces prairies est élevée, avec un rapport PDIN/UFL égal ou supérieur à 90.

 

 

Le stock d’herbe sur pied de type foin 

 

L’arrivée précoce de vagues de chaleur est parfois synonyme d’une redistribution d’un foin fauché un mois plus tôt pour cause de manque d’herbe. Pour limiter les coûts de logistique du foin, une partie des prairies est pâturée en sortie d’hiver puis est laissée sans exploitation jusqu’au mois de juillet. La valorisation se fait par des animaux avec de faibles besoins (vaches taries en vêlage d’automne, génisses à la reproduction de 18 mois à 2 ans). La prairie est alors constituée d’un mélange de parties sèches âgées et de feuilles vertes au pied des plantes. Un pâturage au fil est nécessaire pour limiter la perte par piétinement d’une trop grande partie de ce fourrage. 

 

Les arbres fourragers, une solution d’appoint pour complémenter les bovins 

 

En plus de présenter des minéraux intéressants pour les bovins, les arbres fourragers peuvent permettre de complémenter les animaux durant les périodes sèches. Plusieurs techniques d’affouragement sont possibles, allant du pâturage d’arbre à la taille des branches pour les plus acrobates. 

 

Si les arbres fourragers sont généralement utilisés en appoint, il est possible de les exploiter plus intensément, durant les périodes sèches par exemple pour apporter du vert aux animaux.

 

Le mûrier blanc et le frêne sont les deux espèces d’arbres qui tirent leur épingle du jeu. « Ils ont une très bonne valeur alimentaire, avec une vitesse de disparition des matières sèches dans le rumen supérieure aux fourrages classiques, type ray-grass ou luzerne, et une dégradabilité théorique de l’azote intéressante » (Emilie et al, 2017). 

 

Valoriser des espèces fourragères alternatives comme le colza fourrager 

 

Souvent utilisée en interculture, le colza fourrager est réputée pour être peu onéreuse, s’implanter facilement et bénéficier d'une croissance rapide. Ceci permet notamment aux éleveurs d’obtenir un fourrage frais de qualité à des périodes où d’autres plantes auront plus de difficultés à produire (notamment à l'automne). Le colza fourrager limite donc le recours aux fourrages conservés qui seront valorisés durant l'hiver. Cette espèce est particulièrement adaptée à la pâture et à l’affouragement en vert à destination des bovins à forts besoins puisqu’elle est particulièrement appétente, productive et riche en énergie. 

 

Le colza fourrager est le complément idéal des rations grâce à ses très bonnes valeurs en énergie et en protéine. Sa très bonne valeur alimentaire est d’ailleurs proche de celle d’un ray-grass d’Italie. Il est donc nécessaire de rationner le colza fourrager à votre troupeau : compter 2 à 3 kg MS/vache allaitante/jour maximum. Dans le cas d’un pâturage, vous devez donc prévoir la sortie de votre troupeau au fil avec un front d'environ 5 m et un déplacement quotidien au fil de 1,5 m maximum. 

 
 
 
 

Pensez aux récoltes précoces (enrubannage, ensilage) pour mieux gérer le pâturage, assurer des fourrages de qualité pour les animaux à forts besoins, permettre une flexibilité entre la fauche et la pâture et sécuriser son système fourrager.

 

 

Un autre levier pour accroître rapidement son autonomie peut être la mise en place d’un pâturage tournant. Il permet de faciliter la gestion de l’herbe et d’avoir une herbe de qualité en quantité suffisante 

 
 
 

Pensez à réaliser des analyses de fourrages pour économiser des concentrés dans les rations.


Réaliser son échantillonnage à la récolte en quelques étapes clés :

  • Prélevez plusieurs échantillons à différents endroits de la parcelle dans les andains,
  • Rassemblez les échantillons prélevés pour former un échantillon global (1 à 2 kg frais),
  • Placez l’échantillon représentatif dans un sac plastique vidé de son air,
  • Conservez les échantillons au frais ou mieux congelés jusqu’à l’envoi au laboratoire,
  • Bien identifier l’échantillon et caractériser le fourrage en renseignant la fiche d’analyse.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à télécharger gratuitement la fiche technique sur l’échantillonnage des fourrages par le RMT Prairies Demain

Pour plus de sérénité, n’hésitez pas à vous faire accompagner par votre conseiller.

 

Travailler la qualité de vos fourrages est un réel levier pour gagner en autonomie. Vous pourrez ainsi choisir quel fourrage distribuer à quelle catégorie d’animaux, pour ajuster l’apport de concentrés !

 
 
 

"Imaginer demain - Agir maintenant. Ensemble vers 2040"

INVITATION à la soirée présentation-Débat le 27 juin 2023 à Genlis

 

Mardi 27 juin 18h-21h

 

En présence de

Marie-Guite DUFAY, Présidente du Conseil régional

et de Franck ROBINE, Préfet de Région

La soirée aura lieu à Salle Agora à GENLIS (21110), rue de Cessey

et sera suivie d'un buffet

 
 
 
 
  • Autonomie alimentaire : leviers et solutions mis en œuvre par les éleveurs du réseau Autosysel : plateforme Autosysel (espace est dédié aux éleveurs, techniciens et apprenants qui s'intéressent à l'autonomie alimentaire, et aux leviers techniques pour l'améliorer à l'échelle de l'exploitation).
  • Fiches témoignages éleveurs sur le programme CAP PROTEINES
  • Bulletins de suivi de la pousse de l’herbe dans chaque département
  • Et découvrez ou redécouvrez la première édition du journal allaitant n°1 sur les pratiques du pâturage tournant pour l'élevage ou l'engraissement
 
 
 

 

Contacts :

Claire LASSAUGE - Chargée de mission Elevage - claire.lassauge@bfc.chambagri.fr - 06 75 67 62 85

 

Chambre régionale d'agriculture Bourgogne-Franche-Comté

1 rue des Coulots - Maison de l'agriculture - 21110 BRETENIERE

 

Crédit Photos : ©Chambres d'agriculture BFC

 
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