Chères consœurs, chers confrères,
Dès notre prise de fonction, la nouvelle équipe a pris attache avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour trouver une solution de délocalisation des épreuves du DEC. Il est temps que l’institution prenne en compte les difficultés rencontrés par les stagiaires pour passer le DEC sur un site unique.
La crise sanitaire et économique que nous traversons replace le passage du diplôme avec force et urgence dans le débat et contraint aujourd’hui à envisager toutes les possibilités, même si nous espérons ardemment que l’année 2021 connaisse un retour à la normale. Nous devons tout faire pour éviter que les candidats au DEC ne se retrouvent dans l’incertitude en raison de la pandémie.
Aussi, pour anticiper et agir, nous avons écrit à la ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, afin d’affirmer notre ferme volonté d’inciter et de soutenir toute mise en place d’une délocalisation des épreuves écrites du DEC.
Par un courrier daté du 22 février, le ministère a tenu à confirmer que la décentralisation des épreuves en métropole était à l’étude et devrait faire l’objet d’une expérimentation lors de la session d’automne. Cette dernière nécessite une préparation importante à laquelle l’Ordre national des experts-comptables prendra toute sa part.
Concernant les territoires d’Outre-Mer, nous avons obtenu une expérimentation qui débutera sans attendre pour la prochaine session de mai. Les épreuves écrites auront donc lieu sur place et l’épreuve n°3 se tiendra en distanciel.
Enfin, s’agissant des candidats à l’étranger, un groupe de travail sera bientôt constitué pour étudier les pistes d’aménagement possibles. Le rayonnement du diplôme français à l’étranger ne doit pas dépendre de l’obtention d’un visa et nous devons permettre d’avoir des lieux de passage du diplôme à l’étranger.
Depuis le début de la mandature, nous agissons sur tous les sujets qui préoccupent les experts-comptables ainsi que les futurs inscrits. Nous ne manquerons pas de continuer à vous tenir informés.
Bien confraternellement,