1- NIVEAU DE RISQUE ABAISSE (MODERE) La situation s’améliorant nettement en France ces dernières semaines, le Ministre de l’agriculture a décidé ce lundi 10 mai de passer le niveau de risque à modéré sur une grande partie du territoire (voir carte ci-dessous). La Haute-Garonne est concernée, la mise à l’abri des volailles n’est donc plus obligatoire. Dans certaines zones comptabilisant encore des foyers chaque jour ou encore sous surveillance (19 départements), ainsi que dans les Zones à Risques Particuliers, le niveau de risque reste élevé (Sud-Ouest, Périgord, Grand-Ouest). | | 2- SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE EN FRANCE La France comptabilise 1380 foyers IAHP en élevage au 11/05/2022, la situation se stabilise nettement dans la plupart des zones qui ont été touchées ces derniers mois. Toutefois, des départements comptent encore de nouveaux foyers (Vendée, Maine et Loire, Deux Sèvres, Lot et Garonne, Lot, Dordogne). Bassin Périgord (Lot, Dordogne) : situation encore évolutive à ce jour, au total on compte 125 foyers (+45 ces 3 dernières semaines), les cas récents dans le Lot et Garonne sont en lien avec cette zone. La filière palmipèdes est très impactée (producteurs mais également couvoir et parentaux). Bassin Ouest (Vendée et départements limitrophes) : des cas apparaissent encore dans les élevages malgré le dépeuplement massif en Vendée. Le bilan s’établit à 863 foyers en élevage à ce jour (20/04/22). Bassin Sud-Ouest : la situation est stable, les zones sous surveillance passent progressivement en indemnes.. Bassin Bretagne : 6 cas depuis début mars, la situation est heureusement maîtrisée dans cette région fortement productrice. Autres cas isolés : pas de nouveaux foyers recensés en dehors des bassins de contaminations multiples. La France compte à ce jour 1380 foyers dans les élevages et 33 en basses-cours. | | | | | 3- ENQUETE AUPRES DES AVICULTEURS DU 31 Une enquête pour mesurer les impacts de cette crise IAHP vous a été envoyée récemment. Nous remercions déjà ceux qui ont répondu, sinon vous pouvez encore nous donner vos éléments (en 5 min) en vous connectant via ce lien ICI. Ces données nous permettront d’alimenter nos cellules de crise et notre Comité avicole travaillant avec l’Etat et les collectivités afin de faire remonter vos difficultés. Nous comptons sur vous ! | | 4- INDEMNISATION EPISODE 2021-2022 Comme annoncé par le ministre Julien Denormandie en début de crise, une indemnisation des pertes de production liées aux interdictions de mises en place de volailles dans les zones réglementées est mise en œuvre. Ce dispositif correspond à la mise en œuvre d’avances sur cette indemnisation pour les éleveurs et engraisseurs (gaveurs) de palmipèdes et les éleveurs de gallinacés localisés dans les départements du Gers (32), des Landes (40), du Lot-et-Garonne (47), du Nord (59), des Pyrénées-Atlantiques (64), des Hautes-Pyrénées (65), de la Haute-Garonne (31) et de la Seine-Maritime (76) et ayant subi un vide sanitaire du fait des restrictions. Pour toute demande d’avance réalisée sur ce dispositif, une demande d’aide ultérieure devra obligatoirement être déposée à l’automne pour régulariser cette avance. NB: Un second volet de dispositifs d’avance sera mis en place plus tardivement pour les élevages localisés dans les départements ayant été impactés par le deuxième pic épidémiologique (zones réglementées après le 31 mars) et si aucune aide n’a déjà été attribuée dans le cadre du 1er dispositif. https://www.franceagrimer.fr/Accompagner/Dispositifs-par-filiere/Aides-de-crise/INFLUENZA-AVIAIRE/H5N1-2021-22-Avance-eleveurs-Vague-1 Pour cette 1ère avance: Tous les détails, critères d'éligibilité, pièces à fournir, points d'engagements et de contrôles sont à retrouver dans la décision FranceAgrimer ICI. | | 5- LA VACCINATION L’Europe et la France en particulier étudient de nouveaux moyens préventifs en complément de la biosécurité et des surveillances. La virulence croissante et la répétition des crises IAHP touchant de très larges territoires amènent les Etats membres de l’UE à poursuivre les discussions au niveau du Conseil Européen sur la vaccination. La France a lancé ce lundi une étude vaccinale sur palmipèdes afin d’acquérir des données sur la capacité des 2 protocoles retenus à protéger les animaux, limiter l’excrétion du virus dans l’environnement et éviter la diffusion entre élevages. Cette étude est menées en partenariat entre 4 Régions dont l’Occitanie, les professionnels de la filière, l’ENVT, l’ANSES, les services de l’Etats sous contrôle de vétérinaires. | | 6- SITUATION EUROPEENNE Au total, 36 pays sont touchés par l’épizootie (source : plateforme ESA au 10/05/2022). Des clusters toujours actifs sont notifiés en France mais aussi en Bulgarie et Hongrie, premier cas dans une basse-cour en Islande. L’incidence glissante sur 4 semaines est en baisse mais reste encore élevée. - Poursuite des détections de foyers en France (bassin Ouest et Périgord),
- Poursuite des détections de foyers dans les élevages de volailles au nord de la Bulgarie,
- 29 nouveaux foyers dans le bassin de production de canards gras en Hongrie où la situation reste préoccupante.
| | | | | 7- EPIZOOTIE DE H5N1 EN AMERIQUE DU NORD : PREMIER CAS HUMAIN H5 Les premiers cas de H5N1 dans l’avifaune ont été détectés en novembre 2021 au Canada puis en décembre 2021 aux États-Unis. Au total, le 06/05/2022, la souche "eurasienne H5N1" a été détectée aux États-Unis dans 171 foyers de volailles, 114 basse-cours et 1035 cas dans la faune sauvage avec une propagation jusqu'aux montagnes Rocheuses. Les élevages contaminés représentent plus de 37 millions d’oiseaux (source : APHIS actualisé le 06/05/2022). Un premier cas humain d’influenza aviaire H5 a été détecté aux États-Unis au Colorado, et a été annoncé par le CDC le 28/04/2022. Il s’agit d’un homme de 40 ans, travaillant dans une exploitation commerciale avicole. Le seul symptôme rapporté est de la fatigue. Les volailles de l’élevage ont été abattues (aucune information sur le statut sanitaire n’est mentionnée) (source : Promed le 29/04/2022) Nos services sont mobilisés pour vous informer et vous accompagner dans ce contexte difficile. N’hésitez pas à nous contacter ou nous faire remonter les difficultés que vous rencontrez : rupture d’approvisionnement en animaux, hausse des charges de production, etc. | | | |
