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N°4 - Mars 2022                                                        
 
Alerte influenza aviaire

1- SITUATION en HAUTE-GARONNE

 

Aucun nouveau foyer n’est à déplorer sur notre département. Nous rappelons aux éleveurs concernés dans cette zone réglementée qui auraient subi des pertes liés à cet épisode de janvier-février, de bien conserver tous les éléments comptables et techniques qui pourront permettre de justifier une demande d’indemnisation. Comme l’an dernier, une enveloppe est en effet prévue par le Ministère pour les pertes directes des éleveurs touchés en zones réglementées.

 

Au vu des foyers toujours actifs dans le sud ouest, nous rappelons que les mesures de biosécurité doivent être maintenues à leur maximum car la pression du virus dans l’avifaune et l’environnement est toujours très forte.

 

2- la situation se stabilise dans le sud-ouest, explosion dans l’ouest

 

Suite aux dépeuplements massifs dans les zones touchées et à forte densité d’élevage, la situation se stabilise dans le sud-ouest. Le bilan au 22 mars dans les élevages s’élève à (source : MAAF) :

  • 310 foyers en Nouvelle-Aquitaine (aucun nouveau cas ces 3 dernières semaines)
  • 68 foyers en Occitanie (3 nouveaux cas dans le Gers le dernier le 14/03, 1 dans le 65 et 2 dans le Lot qui était indemne jusque là)
  • 600 foyers en Pays de Loire et Bretagne

 

A noter un cas dans le Cantal (canards en engraissement près du Lot), mais surtout l’explosion des cas dans les départements de la Vendée (450 foyers, près d’une centaine de suspicions), Loire-Atlantique, Maine et Loire, Deux Sèvres… Les récents cas en Bretagne inquiètent fortement les autorités et tous les professionnels des filières avicoles dans la première région productrice française. Le ministre Julien Denormandie s’est rendu le 22 mars à la Préfecture de Vendée pour rencontrer les professionnels, les autorités locales et la Chambre d’agriculture. Il a annoncé le dépeuplement de tout le département de la Vendée, « la seule solution pour éviter que le virus de la grippe aviaire continue sa propagation ».

 

Saison 2021-2022 / Déclarations de cas d'influenza aviaire hautement pathogèneen Europe – Google My Maps

 

 

 

 

 

 

Les impacts de cette crise inédite dans les régions de l’ouest, les deux principaux bassins de production de volailles en France, vont avoir des répercussions très lourdes sur toutes les filières : difficultés d’approvisionnement des élevages en poussins, canetons, volailles démarrées, mouvements bloqués entre élevages et vers les abattoirs des zones réglementées, pertes de génétique (sélection, reproducteurs, accouvage), baisse des approvisionnements en viande de volailles et en œufs… Les impacts économiques seront sans aucun doute énormes. L’interprofession des volailles de chair ANVOL s’alarme de ces répercussions : « Cette crise violente intervient alors que les coûts de production battaient des records et connaissent une nouvelle envolée dans le sillage de la guerre en Ukraine. C’est pourquoi, les professionnels réunis au sein de l’Anvol appellent tous les consommateurs à faire preuve de compréhension vis-à-vis des éleveurs et des entreprises du secteur, en prenant en considération toutes les conséquences de cette crise majeure ». L’interprofession rappelle que si les éleveurs sont les premiers touchés « sur le plan économique et psychologique » tous les maillons sont concernés et demande à l’Etat « la mise en place et le versement rapide d’indemnisations pour les éleveurs en grande détresse financière ainsi que pour les entreprises du secteur impactées ».

 

En outre, l’apparition de nouveaux cas dans la faune sauvage et de foyers en élevage et basse-cours dans de nouvelles zones jusque-là indemnes indique une circulation virale et une contamination environnementale importantes qui risquent de toucher encore de nouveaux secteurs.

 

3- SITUATION EUROPEENNE

 

Au total, 34 pays sont touchés par l’épizootie (source : plateforme ESA au 22/03/2022). L’incidence repart à la hausse, augmentation due au grand nombre de cas répertoriés dans l’ouest de la France. Les nouveaux cas en avifaune sont toujours présents, mais en baisse, en Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Danemark, Grèce, Portugal, Royaume-Uni. A noter de nouveaux cas en élevages en Allemagne et Espagne mais une stabilisation globale est notée partout ailleurs, sauf en France qui connait une explosion des cas dans l’ouest.

 

4- La France reste en risque elevé SUR TOUT LE TERRITOIRe

 

Les mesures de prévention restent donc à leur niveau maximal, pour rappel :

  1. Renforcement des dispositifs de gestion de crise à la DGAL et dans les préfectures.
  2. Mise à l’abri de tous les types de volailles des élevages commerciaux et la claustration ou mise sous filet des basses-cours (détails en annexe de l’Arrêté du 29 septembre 2021 à consulter ICI);
  3. Surveillance quotidienne renforcée et déclaration sans délai au vétérinaire sanitaire de tout comportement anormal et tout signe de maladie (cf. Arrêté du 16 mars 2016 à consulter ICI).
  4. Déclaration des mouvements de volailles par voie électronique (www.bdavicole.fr) sous 48h (24h pour les palmipèdes)
  5. Interdiction de rassemblements et de participation de volailles originaires des territoires concernés ;
  6. Conditions renforcées pour le transport, l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d'appelants ;
  7. Vaccination obligatoire dans les zoos pour les oiseaux ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
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Ce message est envoyé à sandrine.gnamia@haute-garonne.chambagri.fr par Chambre d'agriculture de la Haute-Garonne
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