Avertissement N° 06 - 11 mars 2024

Cette année, c’est décidé : je déprime !

Pour faciliter la gestion du pâturage, il est possible de faire pâturer les surfaces de fauche précocement.

En effet, le fait de mettre à l’herbe sur des surfaces fauchées en foin est idéale pour valoriser l’herbe qui a poussée en fin d’hiver début de printemps.

Ces feuilles qui apparaissent en mars par exemple, ont une durée de vie déterminée et sont déjà sénescentes en juin.

Le fait de pâturer précocement permet donc d’avoir une herbe de qualité sans pénaliser le rendement de fauche.

De plus cette année, il est difficile d’apporter la fertilisation azotée dans les prairies de fauche, il est donc possible de différer cet apport une fois la parcelle pâturée.

Toujours concernant la fertilisation, la portance des sols ne permet pas de réaliser l’épandage des fumiers.

Il est donc possible de différer ces apports après la 1^ère coupe pour des fumiers évolués, et d’attendre juillet-août pour les autres parcelles.

Les pluies orageuses d’été permettront d’optimiser la pousse des couverts en automne (validé chez plusieurs éleveurs de Corrèze en 2022 et 2023).

Pour les personnes réalisant des apports réguliers de fumier et de calcaire, les sols peuvent produire, mais pour les autres il peut être nécessaire d’apporter un engrais complet pour se substituer au fumier.

 prairies en légumineuses est possible et recommandées (les légumineuses par rapport aux graminées conservent mieux leur azotées).

Le trèfle violet reste la légumineuse des terrains acides qui peut se sursemer à condition d’avoir des "trous" dans sa prairie.

Prévoyez 3 à 6 kg de trèfle par hectare, avec un passage à vide de herse étrille pour faire du vide puis un second passage du même outil avec un semis à la volée.

Cette opération peut se faire au printemps en sol portant, après la 1^ère coupe, ou à l’automne.