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- AVRIL 2023 -

 

Pôle Productions Animales Ruminants

- INFO LAIT -

 
Les ensilages d’herbe...

Un Triplé gagnant

- Assurer des stocks de fourrages

- Assurer un rendement azoté pour limiter les achats de correcteur azoté

- Assurer une valeur énergétique pour ne pas avoir à recourir à un concentré complémentaire

 

Le différentes espèces :

La qualité de votre ensilage commence par le choix de vos espèces en fonction de vos objectifs et vos conditions de culture.

-  L’association de légumineuses et graminées est un bon compromis en culture dérobée. Ces associations, vous apportent à la fois de la protéine, de l’énergie et des fibres différentes.

Les méteils : mélanges de céréales immatures et pro- téagineux apportent également un rendement intéressant.

- Ne pas sous oublier de raisonner ses choix variétaux sur prairies également

- Le choix de la précocité des espèces sélectionnées a son importance. Une variété à épiaison précoce peut poser des difficultés pour réaliser une première coupe.

Pour le choix des espèces, tant en cultures dérobés que pour vos prairies, vous pouvez vous reporter au site : https://www.herbe-book.org

Dans tous les cas la date de récolte est cruciale, elle dé- termine le compromis entre qualité et quantité.

Côtés fertilisation

L'azote

Le besoins en azote d'une prairie sont variable en fonction du mode d'utilisation mais surtout du niveau de production.

Les associations graminées légumineuses permettent de réduite les apports d'azote grâce aux légumineuses qui fixent l'azote atmosphérique.

Les prairies hors cultures dérobées ne présentent pas unrendement minimum de 5t (flore dégradée ou terre superficielle) seront amenées à être renouvelées.

Si les engrais de ferme ne suffisent pas un supplément minéral doit être apporté en fonction de la contribution des légumineuse, des fournitures d'azote par le sol, et les apports d'engrais de ferme. Se reporter au plan prévisionnel de fumure.

   - Dans tous le cas le 1er apport doit être réalisé
     tôt dès les 200°C cumulé au 1er janvier.

   - Les apports d'azote pour le repousses doivent
     être réalisés rapidement (dans les 10 jours).

   - Sur les luzernes, ne pas apporter de fumier
      frais, mais des fumiers évolués de 100 jours,
     et max 20 t à l'automne

Valeurs fertilisantes des apports organiques sur prairies :

Amendement

   - Le légumineuses sont avides de calcium. Sur la luzerne, il est <

     recommandé d'apporter chaque automne 500 kg de carbonat
     de calcium

   - Luzerne et trèfle sont très exigeants en potasse (car en exporte
     jusqu'a 30 kg/t MS produite).

   - L'analyse complète (avec les teneurs en matières minérales)
     des fourrages récoltés permet de voir si carence en calcium,
     phosphore, potasse.

   - Il est également judicieux de réaliser des analyses de sol

     régulièrement pour préciser les  carences.

 
Source : Formation 5MVET

RAPPEL :

- Les actions "de sol" : fumiers, carbonates sont à réaliser à l'automne pour l'intégration au sol.

- Les actions "plantes" : engrais sont à réaliser au printemps pour agor directement sur la plante.

 
La réussite d'un bon ensilage va dépendre :

Ä Du stade de récolte :

Chercher le compromis entr rendement et valeurs aimentaires:

Objectif : Epi 10 cm pour le grminés bourgeonnement pour les légumineuse

Source : Arvalis Infos

La Fauche :

Stade épi 10 cm

en ouvrant la gaine sur sa longeur et en observant l'épi à une hauteur de 10 cm au dessus du plateau de tallage

La hauteur : 7 cm (pour limiter l'ajout de terre, meilleure ventilation de l'andain et stimlation de la repousse).

- Synthèse de sucres dans la journée donc il est préférable de faucher l'après-midi pour optimiser les sucres de la
  plante. (Mesure BRIX > 10 % : demander nous !)

- Pour un préfanage rapide, privilégier unefauche en fin de rosée.

Ä Pré-fanage/ fanage :

- Objectifs : graminées : 30 à 35 % MS

légumineuse et protéagineuse >40 % MS

L'objectif est d'atteindre la teneur en MS optimale en un minimum de temps pour limiter le pertes

Ä Longueur de coupe :

         Recherche d'une coupe nette et france de 3 à 4 cm pour un meilleur tassement mais plus c'est sec, plus on
         doit couper court
.

Confection d'un silo et bâchage :

Ä Etudier la taille du silo : 1er élément !

    - Ajuster hauteur et largeur en fonction de la taille du troupeau et des quantités de fourrages à distribuer

    - Calculer un avancement de 25 cm/jour en été et 15 cm en hiver pour éviter les reprises de fermentation.

    - Privilégier l'ouverture co^té nord en période estivale.

Ä Effectuer un tassage important, quelques repères :

    - 400 kg d'engins tasseurs par tonne de MS entrante par heure ou autant de tracteurs au silo que la machine
      récolte d'hectares à l'heure.

    - La vitesse : max 4 km/h

    - Gonfler le pneus à 2 bars + lester au max le tracteur tasseur

   - Tasser par couche de 20 cm maximum

  - La capacité de tassement au silo détermine l'avancement du chantier d'ensilage

Ä Bâcher :

    - La confetion du silo ne doit pas dépasser une journée.

    Tant que le silo est ouvert, le fourrage s'appauvrit

     Le bachage doit être réalisé immédiatement après le roulage final.déalement un double bachage est préconisé
     avec :

 - une bâche de 40 microns (bache transparente qui épousera la forme de votre ensilage et qui est imperméable à l'oxygène)

- une bâche plus épaisse de 150 micronns imperméable à l'eau.

Ä Lester :

  - Pneus : efficaces mais risque de corps étrangers et mal notés sur le plan environnmental

  - Sac de lestage

  - Géotextile, grille, tapis...

Les conservateurs : Oui ou Non ?

A retenir : le conservateurs ne compensent pas de mauvases conditions de récolte ou de stockage !

Plus l'herbe est riche en MAT, plus son pouvoir tampon sera fort et plus lacidification naturelle sera difficile.

1- Les accélérateurs d’acidification : les acides organiques

L’acide formique ou propionique abaisse le pH à leur application et facilité le fermentation du fourrage récolté

L’acide propionique a également un rôle antifongique amélio- rant la stabilité aérobie du fourrage

Respecter les doses prescrites pour le risque corrosif !

  2 - Les accélérateurs d’acidification : les bactéries lactiques

Les bactéries lactiques homo-fermentaires orientent les fermenta- tion vers la production d’acide lactique efficace à l’acidification L’association avec des enzymes est possible avec pour objectif de pré-digérer les fibres et les sucres de réserve en sucre so- lubles ( à conseiller sur fourrages pauvres en sucres et ligneux)

3 - Les retardateurs d’échauffement:

Les bactéries lactiques hétérofermentaires

Ces bactéries n’abaissent pas le pH mais elles transforment les sucres solubles en acide acétique, alcool et co2 et permettent d’améliorer la stabilité aérobie du fourrage.

Conseillées sur des fourrages riches en sucres

4 - Les sels

A restreindre aux couches superficielles à raison de 3kg/m² pour bloquer d’éventuelles fermentations indésirables.

Source : Arvalis et fidocl
 
L'analyse d'urée individuelle à la vache arrive !

Dans le cadre de de l’appui technique du contrôle laitier va être analysé l’urée individuel.

L’urée du lait est un outil d’évaluation de l’efficacité d’utilisation de la protéine alimentaire.

L’interprétation des résultats doit se faire par stade de lactation et non à l’individu.

Les données remonterons dans le valorisé troupeau après chaque contrôle présenté dans le tableau ci-dessous

Un conseiller spécialisé est là pour vous accompagner dans la valorisation de ces indicateurs à vous proposer un plan d’action cohérent.

 L’intérêt majeur et l’optimisation du concentré dans la l’alimentation, donc  d’amener les nutriments au vaches qui en ont réellement besoins et d’éviter les gaspillages sur d’autres (souvent en fin de lactation)

En ration semi-complète on va donc adapter le niveau de la ration à l’auge ainsi que raffiné la complémentation individuelle en fonction des analyses d’urée et du niveau de production recherché en cohérence avec votre système.

 

Exemple pour un troupeau en ration semi-complète à 25 kg de lait, on recherche taux d’urée optimal

Pour les vache de

0 à 100 jours  = 300

100-200 jours = 250

>200 jours = 200

Pour les rations complète, cet indicateur reste intéressant, on va pouvoir adapté le type de concentrés en fonction des résultats (proportion de l’énergie et de la protéine dégradé dans le rumen et dans l’intestin).

L’urée individuel est donc un indicateur qui vient en complément des autres et permet d’améliore la précision du conseil.

Une meilleure efficacité des concentrés, de meilleurs pic de productions, des déficits énergétiques réduits, donc un impact favorable sur les futur résultats de reproduction, un meilleurs maintien des taux, donc au global une amélioration des résultats économiques.
AGENDA
 

7 avril

Visite Bout de Champ : Préparation ensilage herbe

14 H00 - GAEC des Combes à USSAC

 

Contact : Christophe CAPY 07.63.45.22.82

Avril

Visite Bout de Champ : Préparation ensilage herbe

Date à venir :

Secteur St PRIVAT

Secteur USSEL

Contact : Christophe CAPY 07.63.45.22.82

Rédaction : Régis DESTRUEL  
                     Christophe CAPY

 

Conception : Véronique BLOT

Contact : Pôle Productions Animales Ruminants

Régis DESTRUEL : 07.63.45.22.84

Christophe CAPY : 07.63.45.22.82

Chambre d'Agriculture de la Corrèze

immeuble Consulaire le Puy Pinçon - BP 30

19001 TULLE Cedex

Tél : 05.55.21.55.58

Mèl : regis.destruel@correze.chambagri.fr

Mèl : christophe.capy@correze.chambagri.fr

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