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- Mars 2022 -

 

Pôle Productions Animales Ruminants

- INFO LAIT -

 
Le pâturage tournant, un choix gagant...

Pratiqué par de nombreux éleveurs accompagnés par les services de la Chambre d’Agriculture, il reste encore quelques irréductibles à convaincre sur les bienfaits de cette organisation du pâturage.

Pour plusieurs exploitations corréziennes spécialisées en bovin lait le pâturage tournant permet de réaliser de nombreuses économies.

Les éleveurs nous disent avoir noté :

• Un gain en nombre de jours de pâturage

• Une diminution des besoins en stock

• Une offre soutenue d’herbe de qualité

• Une diminution des consommations d’aliment en plein pâturage

• Une meilleure répartition de la fertilisation par les bouses

• Une diminution des apports d’engrais

• Une diminution des refus et des fauches de nettoyage

• Une diminution des besoins de surface au pâturage

• Une docilité accrue des animaux

• Une sérénité retrouvée par la planification du pâturage

Pour bénéficier de tous ses avantages, les éleveurs disposent d’un moyen qui ne demande
que de la technicité : la gestion du pâturage qui évite le gaspillage et qui libère donc des
surfaces pour la fauche. En effet, en augmentant le chargement sur la surface uniquement
pâturée (la Surface de Base) la surface en herbe ainsi libérée peut se faucher pour
conforter la reconstitution des stocks.

Comment éviter le gaspillage d’herbe lors du 1er cycle de pâturage ?

 

Les animaux gaspillent l’herbe à partir du moment où les épis mesurent 20 cm, ceux-ci
sont encore cachés dans leur gaine, mais les herbivores les détectent et évitent soigneusement
de les pâturer.

En conséquence, l’herbe non consommée se transforme en refus que l’éleveur est alors
obligé d’éliminer en gyrobroyant ou en fauchant.

Pour les éleveurs laitiers, le temps de séjour doit être court, de 0.5 à 1 jours par paddock.

Concrètement pour 50 vaches laitières, il faut prévoir une vingtaine de paddocks si les animaux restent 1 jour /paddock.

Prévoir un point d’eau à disposition sur les paddocks afin d’éviter que les laitières fassent 150 mètres au maximum pour s’abreuver.

Au-delà de cette distance des pertes de production ont été constatées.

 

Sortir tôt pour finir le 1er cycle à 600°C en production laitière

 

Le gaspillage de fourrage peut être évité si le premier cycle de pâturage se termine à un
cumul de 600°C
(base 1er février).

C’est en sortant les lots à partir de 250 à 300°C (base 1er février) que l’éleveur dispose
de 25 jours pour faire pâturer tous les paddocks avant le stade fatidique des épis à 20 cm.

Il faut conserver au départ l’entièreté de la ration hivernale pour la baisser progressivement
afin de passer d’une flore amylolytique à cellulosique.

Adapter un chargement cohérent

 

Le 1er cycle de pâturage est réussi à condition que le chargement soit ni trop élevé ni trop
faible !

Un chargement de 30 à 40 ares par UGB est une fourchette cohérente.

L’avantage en production laitière est la possibilité de complémentation journalière lors de
la rentrée en bâtiment.

Pour un chargement élevé autour de 30-35 ares/UGB, l’apport de fertilisation azotée
peut être nécessaire (10 à 30 unités d’azote par ha pâturé apporté après le 1er cycle de pâture).

Pâturer l’herbe aux bonnes hauteurs

 

La mise à l’herbe se réalise alors que l’herbe fait à peine 7 cm ; en fait le signal est donné
lorsque le paddock numéro 1 présente une couleur « vert pomme » qui prouve que la prairie
s’est réveillée.

Cette couleur peut aussi se traduire par une somme de température de 300°C.

Les entrées des animaux sur les paddocks suivants se réalisent sur des hauteurs d’herbe qui
vont s’accroître régulièrement jusqu’à atteindre 20 cm feuille tendue sur les derniers paddocks.

La hauteur d’herbe à la sortie des animaux est alors fonction de la hauteur entrée :
on peut donc retenir le chiffre de 1/3. Pour exemple, à une hauteur entrée paddock
de 10 cm correspond une hauteur sortie de 3 à 4 cm.

L’indicateur visuel étant la couleur du couvert végétal qui doit rester encore vert à la sortie
des animaux.

Une couleur trop pâle est le signe d’un pâturage trop ras, la prairie a alors du mal à
repartir rapidement.

A partir du 2ème cycle de pâturage, l’idéal consiste à rentrer dans un paddock entre 10 et 15 cm et d’en sortir à 5 cm.

Des enrouleurs, du fil et des piquets

 

Le découpage des grandes parcelles en paddocks facilite la conduite au pâturage.

La technique la plus adaptée est de réaliser un chemin « central » qui permet d’entrer dans
chaque paddock.

Il est aussi possible de réaliser les paddocks en posant deux fils déplacés quotidiennement qui permettent d’adapter la surface, un enrouleur à chaque extrémité.

Cette technique a aussi l’avantage d’avoir de grande parcelle fauchable en cas de forte pousse
en fin de 3ème cycle de pâturage.

Pour réussir un bon pâturage, il faut avoir l’impression qu’en mai, on va manquer d’herbe et
pour cela, il faut sortir tôt.

 

Pour vous accompagner, la Chambre d’Agriculture de la Corrèze reste à votre écoute. Contacter nous !

 

Stéphane Martignac

Tél : 07.61.94.53.46

 
A VENDRE
  • GAEC DES Prés Vert 06.88.19.85.77
    Vend génisses bio Prim'Holstein et croisé Prim'Holstein, tout âges
  • EARL FARGE : 06.74.81.56.11
    Vend vache laitière en lactation Prim'Holstein
  • GAEC JOUVE : 06.20.92.07.78
    Vend Génisse Prim'Holstein tout âges
AGENDA

 

 

Rédaction : Régis DESTRUEL

Conception : Véronique BLOT

Contact : Pôle Productions Animales Ruminants

Chambre d'Agriculture de la Corrèze

immeuble Consulaire le Puy Pinçon - BP 30

19001 TULLE Cedex

Tél : 05.55.21.55.58

Mèl : regis.destruel@correze.chambagri.fr

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