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Avertissement N° 22 - 21 septembre 2021

Est-ce qu'on sème ?

 

Le semis de prairie reste une stratégie gagnante en termes d’autonomie fourragère, onéreuse en termes de semences et mise en place et aléatoire en matière de réussite.

Toutefois, certaines pratiques testées ces dernières années, permettent de sécuriser la réussite du semis.

Préférez le semis sous couvert de méteil !

Les différentes expérimentations réalisées par des agriculteurs Corréziens accompagnés par des conseillers de la Chambre d’Agriculture, nous invitent à modifier nos pratiques.

En effet, les semis de prairies réalisés sous couvert de méteil immature fonctionnent bien et permettent d’augmenter la quantité de matière sèche produite dès la 1ère année d’exploitation (5 à 7 tonnes de matière sèche en 1ère coupe).

La technique consiste à semer un méteil (80 kg de mélange céréalier autoproduit et 25 kg de mélange pois fourrager-vesce commune) avec un semoir à céréale.

Attention à ne pas semer trop tôt pour que la céréale ne se développe pas au détriment de la prairie. (fin septembre à fin octobre suivant les zones).

La nature n'a pas inventée de semoir...

Une fois le méteil semé, il faut rouler pour rappuyer le sol, et semer « à la volée » la prairie. Cette étape peut se faire avec un semoir à céréale en « poussant » les descentes et semer en pluie (attention cette technique sème sur la largeur de la caisse du semoir), ou en utilisant un distributeur d’engrais (semis sur 6 mètres de large environ) ou en utilisant des herses étrilles munies de semoir. Un 2ème passage de rouleau viendra enterrer les graines et appuyer le sol pour faciliter le contact graine sol et donc la germination.

A manger rapidement !

Pour sécuriser le développement de la prairie, il est recommander d’avoir une fertilisation organique dans le lit de semences (15 à 20 tonnes de fumier) ou à défaut un engrais starter composé d’azote et de phosphore (type 100 kg / hectare de 18-46 (phosphate d’ammoniaque).

Pour rappel, la racine seule ne peut aller chercher le phosphore qu’à 1.5 cm d’éloignement maximum et ce phosphore est indispensable au bon développement racinaire.

 

Combien de graines dans 1 kilo ?

 

Le tableau ci-dessous vous donne le nombre de graines en moyenne par mètre carré par kilo d’espèce à l’hectare.

POUR RAPPEL :

On estime une perte de 50% de graines du semis à la sortie d’hiver et on a un objectif de 500 plantes/m².

Les mélanges simples sont composés pour avoir 1000 à 1300 graines par m² et 1300 à 1800 graines par m² pour des mélanges complexes.

 
Les mélanges d'espèces prairiales à privilégier

Après apport de calcaire, des mélanges riches en légumineuses additionnées de graminées sont à choisir.

Pour exemple, un mélange composé de 3 kg de trèfle violet + 15 kg de luzerne + 5 kg de Ray-Grass + 5 kg de dactyle fonctionne plutôt bien.

Attention, 5 kg de dactyle apporte environ 450 graines par m², si l’on dépasse cette quantité, le dactyle risque de devenir prédominant et pénaliser fortement les autres espèces.

 

Pour nous contacter :

Stéphane MARTIGNAC

Chambre d'Agriculture de la Corrèze

Immeuble consulaire le Puy Pinçon - BP 30

19001 TULLE Cedex

Tél 05.55.21.55.58

stephane.martignac@correze.chambagri.fr

Rédaction et photos : Stéphane Martignac

Conception : Véronique BLOT

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