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Avertissement N° 14 - 19 mai 2020

Fauche qui peut !

 

Sommes de températures

Base 0 °C

Depuis le 1er février 2020

 
 

Les conditions météorologiques sont bonnes pour réaliser des stocks de qualité et certains éleveurs vont les faire en foin.

Pour les ensilages, terminer le tas par un fourrage riche en sucre comme des graminées (Ray-Grass) sécurise la conservation.

L’évolution des sommes de températures occasionnent la sortie des épis pour de nombreuses graminées. Afin de limiter les refus dans vos paddocks, redécoupez-les en 2 pour favoriser un meilleur pâturage. Si vous avez trop d’herbe d’avance (plus de 15 jours), sauter un paddock pour le faucher et l’avoir disponible pour le cycle de pâturage suivant.

Autre option, fauchez un paddock trop haut ou ayant des refus et quelques heures après, y introduire les animaux. Cette technique appelée topping occasionne une meilleure consommation par les animaux de l’herbe épiée. De plus, la fauche permet d’éliminer quelques indésirables comme les chardons et les rumex et au tour d’après, la repousse est plus homogène.

Témoignage

Station de Moussours : Un travail d’équipe pour un pâturage tournant maitrisé !

La station de Moussours à Uzerche, mesure les qualités maternelles des taureaux d’IA Limousin pour Créalim. Pour se faire, l’entreprise dispose d’un parcellaire de 213ha de SAU bien groupé. Le protocole expérimental est la colonne vertébrale de la gestion de ce cheptel un peu particulier : 256 génisses inséminées pour un vêlage à 24 mois, parmi lesquelles sont gardées environ 135 génisses qui vêleront. Le chargement moyen tourne autour de 2 UGB/ha avec un pic entre juillet et septembre : la série de l’année rentre avant le départ de celle qui se termine.

Les lots de pâturage sont dictés par le respect du protocole de la station : 4 lots de 64 génisses et environ 3 lots de vaches suitées (50, 50 et 25).

L’assolement 2020 comporte 31ha de maïs, 3ha sorgho et 12ha de moha + trèfle d’Alexandrie semés derrière les méteils immatures. Le reste des surfaces se réparti entre prairies temporaires et permanentes. Cette année 65ha d’herbe et méteils ont été ensilés contre une trentaine précédemment pour sécuriser les stocks.

Début mars, l’ensemble de l’équipe s’est retrouvée pour se former sur le pâturage tournant. Après l’acquisition d’un millier de piquets (et il en a manqué !), les parcelles existantes ont été redécoupées en 2 ou 3 paddocks de 1.5 ha en moyenne.

Les lots constitués ont eu 35 à 40 ares/UGB. Par exemple, les lots de 64 génisses (40 UGB) ont eu en moyenne 16 ha à pâturer.

La mise à l’herbe a débuté le 16 mars ce qui correspond à un cumul de 321 °C en somme de température. (Somme de température idéale pour une mise à l’herbe réussie). Les conditions sèches qui ont suivies ont permis de réaliser un 1er tour bien maitrisé. Durant le second tour, le redécoupage en de nombreux paddocks a aussi permis de sauter un paddock par lot constitués. Trop développés, ceux-ci ont été fauchés pour en faire cette semaine du foin qui sécurisera les stocks. (photo paddock fauché).

Pour un 1er essai, celui-ci semble transformé. Aucune zone n’a pour l’instant nécessité de passage de broyeur, les paddocks sont plutôt bien consommés et l’on constate très peu de refus. 10 ha ont pu être sortie de la pâture et passés en fauche et la repousse sera disponible dans 3 semaines. Des découpages judicieux ont suivi et protégé des rigoles qui permettent de les préserver et mieux faire consommer l’herbe par les animaux.

 

Cette expérience montre que la mise en place d’un pâturage tournant permet d’améliorer son système, si vous êtes intéressé, contactez Stéphane Martignac 07 61 94 53 46.

Semis de dérobées : à vos semoirs !

Pour avoir de la pâture et ou de la fauche, l’utilisation de sorgho multi-coupes reste une solution intéressante agronomiquement et économiquement. D’autres cultures comme des mélanges à bases de moha-trèfle d’alexandrie sont possibles et donnent des résultats intéressants en 1ère exploitation.

La mise en place de ces cultures en mai, sécurise leur implantation et leur développement futur.

Les essais régionaux mis en place en 2019, ont montrés le réel intérêt de ces pratiques. L’utilisation de ces dérobées en pâturage à partir de juillet et jusqu’en septembre a permis de limiter la distribution de stock estival.

Le Saviez-vous

En production bovin viande, l'empreinte carbone brute se situe entre 12 et 19 kg CO2/kg de viande vive produite selon les systèmes de production.

L'empreinte carbone nette (en soustrayant au brut le stockage de carbone dans les sols de l'exploitation) est comprise entre 5 et 13 kg CO2/kg vv.

 

(source "Elevage de ruminants et changement climatique", collection l'essentiel, IDELE p.4)

Si vous souhaitez réaliser gratuitement* le bilan carbone de votre exploitation bovin viande

vous pouvez contacter Aurélien Gaigé, chargé de mission réseaux de références bovin viande

(07 63 45 22 89 - aurelien.gaige@correze.chambagri.fr).

 

* réalisation de 20 diagnostics financés dans le programme beef carbone

 

 
 

Pour nous contacter :

Stéphane MARTIGNAC

Chambre d'Agriculture de la Corrèze

Immeuble consulaire le Puy Pinçon - BP 30

19001 TULLE Cedex

Tél 05.55.21.55.58

stephane.martignac@correze.chambagri.fr

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