Les secteurs en altitude où la somme des températures approche les 900 °C peuvent envisager la fauche des méteils. Le pois fourrager commence à fleurir et les épis des céréales apparaissent, pour conserver de la valeur : fauchez dès que possible.
Si vous aviez associé une prairie en semis d’automne, un apport de fertilisation peut doper sa pousse avec 15 tonnes par hectare de fumier décomposé ou à défaut un engrais complet (200 kg/ha type 3 X 15).
Si vous devez implanter une culture de printemps, vous avez le choix entre du stock ou de la pâture. Pour la constitution de stock sur sol profond, le maïs reste une alternative intéressante. Sur sol plus léger avec une capacité de réserve utile plus faible, le sorgho sera plus adapté. Vous pouvez choisir un sorgho mono-coupe qui se conduit comme un maïs mais qui demande 50% de fertilisation en moins.
Pour avoir de la pâture et ou de la fauche, l’utilisation de sorgho multi-coupes reste une solution intéressante agronomiquement et économiquement. D’autres cultures comme des mélanges à bases de moha-trèfle d’alexandrie sont possibles et donnent des résultats intéressants en 1èere exploitation.
La mise en place de ces cultures en mai, sécurise leur implantation et leur développement futur.
Les essais régionaux mis en place en 2019, ont montrés le réel intérêt de ces pratiques. L’utilisation de ces dérobées en pâturage à partir de juillet et jusqu’en septembre a permis de limiter la distribution de stock estival.