Juin 2021 - N°3

Le 3 juin dernier, le comité de pilotage Protéi-NA s’est retrouvé en Charente, sur le  terrain, enfin !

La matinée a été consacrée à faire le point sur les actualités, notamment sur le plan protéines national. Un retour a été fait sur les projets présentés à l’AMI, deux d’entre eux ont été présentés par les porteurs.

Au-delà des projets, l’objectif était d’échanger sur la structuration de Protéi-NA que l’on souhaite mettre en place et de la communication autour de la dynamique impulsée en Nouvelle-Aquitaine. Cette dynamique va s’élargir à l’alimentation humaine : de premiers groupes de travail vont être lancés.

L’après-midi a été consacré à une visite terrain dans des parcelles d’expérimentations de pois, soja et céréales où des innovations et des pistes intéressantes ont été identifiées.

Un rendez-vous convivial réussi et riche en échanges !

Rédacteurs : Christian DANIAU, élu CRANA, Co-président du comité de pilotage Protéi-NA

Pour sa seconde édition 2021, l’appel à projets « Territoires à Agricultures Positives » porté par la Fondation Avril est lancé dans le Bassin Adour-Garonne en partenariat avec l’agence de l’eau Adour-Garonne, l’Etat et la Région Nouvelle-Aquitaine. Son budget s’élève à environ 1 M€. La période de candidature est fixée du 3 mai 2021 au 25 juillet 2021.

Les projets proposés devront être générateurs de valeur pour les agriculteurs et les territoires et porter particulièrement sur la valorisation des productions locales végétales et animales dans une approche territoriale et en filière.

Rédacteur : Conseil Régional

La liste des 26 premiers lauréats de l’Appel à Projet « structuration des filières protéines végétales » du volet agricole du Plan de Relance a été publiée, ainsi que leur localisation.

Cet Appel à Projets doté de 50 M€ s’inscrit dans la mesure «protéines végétales » du plan de Relance de l'Etat qui comporte plusieurs volets pour amorcer la stratégie nationale en faveur du développement des cultures riches en protéines ; l'ambition à dix ans étant de doubler leur surface cultivée en France et d'accompagner la transition profonde du système alimentaire.

La Nouvelle-Aquitaine se distingue avec 6 projets retenus : Nutrifev ; CUMA Adour Protéioil ; Protéines 64 ; EARL Mirassou ; Trilogie ; GRASASA ainsi que le dossier Agribio Union commun avec Occitanie (voir la carte de France).

L’accompagnement financier par l'Etat de ces projets à hauteur de 2 millions d'euros sur ce volet « structuration » contribuera au développement des filières végétales protéiques en Nouvelle-Aquitaine en améliorant l'autonomie alimentaire de l'élevage à l'échelle de la région, en synergie avec le dispositif régional Protéi-NA destiné à mobiliser les filières agricoles régionales sur cette thématique.

Rédacteur : DRAAF

Dans le cadre de Cap protéines, Terres Inovia et les Chambres d’agriculture ont lancé une action visant à améliorer les performances des systèmes de grandes cultures, par la mise en œuvre d’un accompagnement individuel et collectif d’agriculteurs.

Depuis plusieurs années, Terres Inovia élabore et teste des méthodes et outils pour accompagner les agriculteurs dans l’évolution de leurs pratiques et la recherche de la multi-performance. L’Institut souhaite désormais partager ses acquis méthodologiques avec les acteurs du conseil agricole, et les diffuser à large échelle.

La méthodologie utilisée ambitionne de prévenir l’apparition de facteurs limitant la production en mettant l’accent sur l’implantation des cultures, la fertilité des sols, et l’évolution progressive des systèmes de culture. Elle vise ainsi l’amélioration des performances économiques par la performance des cultures et la maîtrise des charges opérationnelles.

Ces travaux ont démarré dans 6 territoires pilotes au niveau national dont un en nord Aquitaine, où les Chambres d’agriculture ont mobilisé des conseillers pour accompagner des groupes d’agriculteurs volontaires.

Le lancement de l’action a eu lieu les 17 et 18 mai derniers. Conseillers et experts de l’Institut se retrouveront à échéance régulière pour réaliser l’ensemble des étapes de ce suivi.

Rédacteur : Terres Inovia

En savoir + sur Cap Protéines :

Avec le lancement du Plan France Relance, les éleveurs de ruminants, en partenariat avec les filières végétales, ont l'opportunité de s'engager dans un programme ambitieux et inédit de conquête de leur autonomie protéique : le Programme national Cap Protéines. Ce programme de recherche, développement, innovation et transfert, est confié à Terres Inovia et à l’Institut de l’Elevage qui gère le volet "élevage de ruminants". Il vise à accroître l’autonomie protéique des élevages et des territoires, en mobilisant un partenariat large.

En Nouvelle-Aquitaine, 2 sites expérimentaux (Le Magneraud d’ARVALIS et Le CIIRPO sur son site du Mourier) et 4 lycées agricoles (Montmorillon, Melle, Magnac Laval et Les Vaseix) sont engagés sur la conduite d’essais agronomiques et zootechniques.

Ce sont aussi 62 fermes pilotes en filières bovine, ovine et caprine suivies dans la région pour illustrer les voies d’amélioration de l’autonomie protéique en élevage et faire connaître les trajectoires et résultats des systèmes innovants et autonomes.

Rédacteur : IDELE

En savoir + sur le volet "élevage de ruminants" de Cap Protéines :

La Chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques organise le 16 juin un après-midi Innov'action sur la culture du lupin au GAEC Carricondo.

Cela fait près de 8 ans que ces éleveurs ont intégré du lupin dans leurs rotations, dans un objectif d'augmenter l'autonomie protéique de leurs troupeaux bovins viande et ovins viande. Si la culture leur paraît relativement économe, le principal point négatif est le rendement très fluctuant du lupin suivant les années. Les excès d'eau, courants en Pyrénées-Atlantiques, ou encore les attaques de taupins sont les deux facteurs identifiés de cette problématique.

Malgré tout, ils persistent dans cette culture, car ils sont très satisfaits de leur ration pour les veaux à base de lupin, d'épeautre et de maïs, eux-aussi cultivés sur la ferme.

Avant mélange, le lupin est aplati par un aplatisseur à rouleaux dans lequel ils ont récemment investi. Cette journée sera l'occasion de présenter cette culture, mais aussi d'échanger avec d'autres éleveurs l'ayant mis en place, notamment dans les Landes.

Rédacteur : CA 64

Le projet Casdar Brebis_Link se termine en juin 2021. Les travaux réalisés portaient sur les intérêts du pâturage ovin dans les vignes, vergers, grandes cultures et surfaces pastorales dans le sud-ouest de la France. Des enquêtes réalisées depuis 2018 ainsi que les plateformes ont permis l'analyse des conséquences techniques, sociales, économiques et environnementales de cette pratique. Retrouvez tous les livrables du projet (guide techniques, de partenariat, de pastoralisme, vidéos...) sur le site de la Chambre d'agriculture de la Dordogne.

Rédacteur : CA 24

Le 7 juin dernier, les participants au réseau mixte technologique (RMT) AvenirS PrairieS se sont retrouvés en visioconférence pour la journée de lancement du réseau. Ce RMT rassemble une grande diversité de partenaires pour 5 ans et le réseau Chambres d'agriculture de Nouvelle-Aquitaine y est impliqué depuis cette année. Les groupes de travail sont ouverts de manière large à ceux qui sont intéressés par les thématiques abordées.

Le RMT se fixe quatre objectifs généraux :

- Fédérer et entretenir un réseau d’acteurs de la recherche et du développement autour du thème des productions animales valorisant les prairies,

- Acquérir des références et des connaissances mobilisables,

- Faire apprendre et comprendre « Les prairies », leur gestion et leurs rôles,

- Contribuer à changer le regard sur la prairie,

Parmi les nombreuses actions identifiées, l’une d’elle s’intéresse aux prairies faces aux enjeux de demain, notamment via le plan protéines.

Rédacteur : CRANA

Depuis plusieurs années, le Groupe PIVETEAU, négoce agricole basé en Charente, développe la culture de légumes secs d’origine française. Entre 2 000 et 3 000 hectares sont cultivés chaque campagne.

Ce sont essentiellement des pois chiches, (l’entreprise fait d’ailleurs partie des plus gros producteurs au niveau national), mais aussi des pois verts, des lentilles et des haricots. La majorité des volumes produits sont vendus en France.

Afin de garantir la qualité souhaitée par les acheteurs et un revenu convenable aux producteurs, la culture de légumes secs est systématiquement contractualisée, le contrat étant le garant de la stabilité de ces marchés de niche.

Le Groupe PIVETEAU sera bientôt en mesure d’aller plus en aval dans la filière des légumes secs grâce à la reprise, avec des partenaires, d’une unité de transformation et conditionnement basée en Charente : Chantegrains. Cette unité permettra de sauvegarder la valeur auprès des producteurs et de trouver de nouveaux débouchés pour ces cultures.

Rédacteur : Groupe PIVETEAU

Avec le soutien de la DRAAF

et du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine