Quand êtes-vous venu pour la première fois à la Tour du Valat et pour quelle occasion ?
Je suis arrivée à la Tour du Valat il y a un an pour commencer un contrat de service civique en tant qu’ambassadrice des lagunes méditerranéennes françaises avec le Pôle-relais lagunes méditerranéennes. A ce moment-là, je ne connaissais pas la Tour du Valat et j’ai vite pris conscience de la chance que j’avais d’être dans un lieu où la conservation des zones humides méditerranéennes est un enjeu quotidien.
Quelle a été votre première impression ?
J’ai d’abord trouvé la Camargue très plate, avec des paysages peu diversifiés, ensuite, je suis arrivée à la Tour et j’ai tout de suite aimé cet espace de vie en pleine nature, entouré de végétation. Par la suite, j’ai aussi appris à aimer les grandes étendues de Camargue que je trouve très apaisantes et ressourçantes.
Quel est votre meilleur souvenir à la Tour du Valat ?
Il y en a beaucoup bien sûr, mais mon meilleur souvenir reste un bagage de goéland railleur sur les salins d’Aigues-Mortes en juillet 2016. Il fallait commencer le bagage tôt le matin, nous sommes arrivés pour le lever du soleil et je me souviens de la vue sur les remparts de la ville au petit matin, c’était magnifique. C’était également mon premier bagage d’oiseaux et j’en garde un très beau souvenir !
Quelle a été votre plus belle rencontre à la Tour du Valat ?
J’ai eu la chance de croiser et de saluer Monsieur Luc Hoffmann sur un des chemins traversant la Tour du Valat peu de temps après mon arrivée en avril dernier. Quand on sait tout ce que Luc Hoffmann a fait pour la préservation des zones humides et des milieux naturels dans le monde, c’était un moment impressionnant pour moi.
Quelle espèce emblématique de la Camargue préférez-vous ?
Le Guêpier d'Europe ; c’est le premier oiseau qui m’a vraiment marqué en arrivant ici. Comme je ne suis pas une ornithologue passionnée, je ne connaissais pas beaucoup d’espèces d’oiseaux et c’est à la Tour du Valat que j’ai commencé à apprendre à identifier les oiseaux et le Guêpier d’Europe, avec ses couleurs très intenses m’a tout de suite plu.
Pourquoi avez-vous adhéré à l’Association des Amis de la Tour du Valat ?
Après mon départ de la Tour, c’était un bon moyen pour garder le contact et resté informée des activités des scientifiques de la Tour au cours de l’année.
Auriez-vous des conseils ou messages à passer aux générations futures qui viendront faire un petit bout de leur chemin à la Tour du Valat ?
Être curieux, ouvert aux autres et surtout à ne pas hésiter à se promener sur le domaine et à participer aux actions de terrains de l’équipe scientifique de la Tour du Valat !