Alors que l’Umih, la CGAD, commerce de bouche, le Snarr, la restauration rapide, le GHR et la confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie se sont encore mobilisés ensemble la semaine dernière via une tribune contre la prolongation de l’utilisation du titre restaurant pour les courses alimentaires, les députés ont voté le texte qui permet de prolonger le dispositif de deux ans, jusqu'au 31 décembre 2026.
Plusieurs députés avaient déposé des amendements pour pérenniser le dispositif ! La rapporteure du texte, Anne-Laure Blin,qui avait auditionné Franck Chaumès, président national umih restauration, n’a pas défendu cette mesure en soulignant qu'il s'agissait d'un sujet "au carrefour des enjeux de pouvoir d'achat, mais aussi du nécessaire soutien que nous devons à nos artisans et à nos commerçants du secteur de la restauration".
Elle défend aussi, tout comme l’umih, une reforme du titre-restaurant.
Cette prolongation de 2 ans n’est pas une bonne nouvelle mais évite la pérennisation qui aurait été un dévoiement total du titre -restaurant, l’umih en plus de la réforme, propose la mise en place alors d’un double plafond, un pour les dépenses en restauration, un autre pour les dépenses en grande distribution.
Les sénateurs vont à présent se pencher sur le texte.