Sommaire
L’épineuse question de la tarification de l’eau était au centre des débats des 13ᵉ Rencontres de l’eau et de l’assainissement, qui se déroulaient vendredi 3 octobre à Marseille, à l’initiative de la Fédération régionale des travaux publics Provence-Alpes-Côte d'Azur (FRTP Paca). Après avoir abordé, lors des précédentes éditions, la question de la gestion de l’eau, son cycle, l’influence du changement climatique, ou encore les conflits d’usages liés à son utilisation, les 13ᵉ Rencontres de l’eau et de l’assainissement étaient consacrées cette année à la tarification de ce bien public. « Un thème central », a rappelé Pascal Gras, délégué régional de la délégation Paca du Syndicat des canalisateurs du Sud-Est, dans son intervention introductive, en s’appuyant sur plusieurs constats. Le premier concerne les prévisions de L'Office international de l'eau et du Cercle français de l'eau : les deux organismes « estiment qu'il manque 4 Md€ par an d'investissement dans l'eau, dont 2 Md€ par an dans les réseaux d'eau ». Second constat : comment rendre acceptable l'augmentation inéluctable du prix de l'eau à laquelle seront confrontés, selon lui, les 25 000 services de fourniture d’eau et d’assainissement de France ? « En communiquant sur les travaux engagés, mais surtout sur les bénéfices attendus pour les usagers, en termes de qualité de l'eau, de protection de la ressource, de prévention des coupures et de diminution des restrictions, qui sont très nombreuses dans notre région », a souligné Pascal Gras. mesinfos.fr |  |
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La Région de Bruxelles-Capitale n’avait pas de raison valable d’augmenter le prix de l’eau de 15% l’année dernière, ressort-il d’une étude de Xavier May, économiste à l’Institut de Gestion de l’Environnement et d’Aménagement du territoire (DGES-IGEAT) de l’ULB, et publiée lundi par Brussels Studies. “Le principe du pollueur-payeur impliquait de financer autrement une partie du service de l’eau”, explique le chercheur. www.7sur7.be |  |
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Les redevances des agences de l'eau sont essentielles pour financer les actions de préservation de l'eau et des milieux aquatiques. Elles sont perçues auprès des usagers de l’eau, contribuant ainsi à la lutte contre la pollution, à la protection de la santé et de la biodiversité, et garantissant la quantité et la qualité de l'eau. En incitant à des pratiques vertueuses et en renforçant la connaissance des pressions exercées sur les milieux aquatiques, ces redevances jouent un rôle clé dans la préservation de l'environnement. Instaurées par la loi de 1964, elles ont continué à évoluer au fil des années. A partir de 2025, une nouvelle réforme des redevances s'appliquera. Pour accompagner cette réforme et dans une préoccupation de transparence, une foire aux questions est proposée. Elle s'enrichira au fur et à mesure de la rédaction des textes législatifs, et autre sollicitation directe de la part des redevables. Cette foire aux questions est structurée par grandes thématiques. Dernière mise à jour : 9 octobre 2025 www.lesagencesdeleau.fr |  |
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Entre Wallonie, Flandre et région bruxelloise, les consommateurs ne sont pas égaux face au prix de l'eau du robinet. Des différences qui s'expliquent par plusieurs facteurs dont le plus important est la densité de population. En Wallonie, plusieurs distributeurs (une petite dizaine dont les principaux sont la SWDE, la CILE, l'inBW…) assurent la distribution de l'eau aux ménages wallons et sont responsables de sa qualité, depuis sa source jusqu'au robinet du consommateur. Pour définir le coût de l'eau, ces distributeurs prennent en compte différents aspects. Tout d'abord, ce qu'on appelle le "coût vérité de la distribution" (CVD). Pour la SWDE par exemple, celui-ci tient compte de l'entretien du réseau (38 %), de la potabilisation (8 %), de la protection des captages (4 %) et assure un service à sa clientèle (3 %). À cela on ajoute "le coût vérité de l'assainissement" (41 %) ainsi que la TVA (5 %) et d'un prélèvement de 0,5 % pour alimenter le fonds social de l'eau. La différence de facturation en Wallonie s'explique par les différents opérateurs de distribution. www.lalibre.be |  |
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Un prix de l'eau en augmentation mais qui ne couvre pas l'ensemble des coûts Entre 2003 et 2021, le prix du service d'eau potable et d'assainissement de l'eau a augmenté en France de 2% par an, soit légèrement plus que l'inflation. Cela s'explique par des augmentations tarifaires de l'assainissement. Concernant le prix de l'eau potable, 80% de la population bénéficie d'un prix compris entre 1,73 €/m3 (euros par mètres cube) et 3,01 €/m3. Pour le prix de l'assainissement, 80% de la population bénéficie d'un prix compris entre 1,51 €/m3 et 3,41 €/m3. Pourtant, le CGDD souligne que ce coût ne suffit pas à couvrir l'ensemble des frais, notamment ceux qui touchent le renouvellement des infrastructures d'acheminement et le coût environnemental, c’est-à-dire le coût des utilisations de l'eau qui font subir des dommages à l'environnement et aux écosystèmes (par exemple, les eaux rejetées non suffisamment dépolluées qui réduisent la qualité écologique des écosystèmes aquatiques). www.vie-publique.fr |  |
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Deux fois moins chère qu’en moyenne dans le département Côté tarifs, le prix de l’eau potable en Cœur de Lozère est de 1,91 €/m3 TTC (taxes et redevances incluses), soit « l’un des plus bas de France », où le prix moyen atteint 2,32 €/m3 TTC. « Plus localement, ce prix s’élève à 2,83 €/m3 en Occitanie et à 3,87 €/m3 en Lozère », précise la communauté de communes. Autre motif de satisfaction : en Lozère, la consommation moyenne d’eau potable est de 39 m3 par an et par habitant. C’est peu (et donc raisonnable) puisque la moyenne nationale est de 53 m3. actu.fr |  |
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La disponibilité d’une eau de qualité offre de nombreux bénéfices, mais son usage implique des coûts économiques et environnementaux. Pour les recouvrir, le tarif, les subventions et les redevances ou taxes environnementales sont utilisés. Le prix de l'eau constitue, dans le financement, la part directement payée par les usagers. Outre sa fonction de financement, son utilisation en tant qu’instrument pour inciter à économiser l'eau pose des questions d'acceptabilité sociale. En France, le prix de l'eau potable assainie inclut le tarif de fourniture du service, des redevances environnementales et des taxes. En 2024, il atteint 4,69 €/m³ (soit 563 €/an pour un ménage consommant 120 m³), mais les recettes générées sont insuffisantes pour financer les investissements nécessaires au renouvellement des infrastructures : il manque entre 0,3 à 4,8 Md€/an). Outre la couverture des coûts de production du service, la législation a progressivement encouragé une facturation intégrant des enjeux environnementaux puis sociaux. L'élasticité-prix de la demande d'eau potable varie entre - 0,1 et - 0,6 : une hausse de prix de 10 % réduit la consommation de 1 à 6 %. Mieux informer et accompagner les consommateurs s’avère nécessaire pour qu’ils puissent adapter leur consommation face aux hausses de prix. S’agissant du volet social, selon la littérature, les dispositifs d'aide en dehors de la facture pourraient être plus efficaces pour assurer l'accès à l'eau des ménages à faible revenu que la tarification progressive. www.afite.org |  |
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Pour le CGDD, la redevance prélèvement pourrait jouer un rôle dans la sobriété, mais à condition de la renforcer en mettant en place des trajectoires pluriannuelles et une modulation à la fois saisonnière et spatiale plus fine. Explications. www.actu-environnement.com |  |
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Dans le cadre de l'Observatoire de l'eau, la Direction de l'eau, de l'environnement et de l'agriculture (DEEA) du Département de Seine-et-Marne collecte chaque année les factures d'eau de toutes les communes seine-et-marnaises. En 2023, le prix moyen de l’eau en Seine-et-Marne s’élève à 5,20 € TTC/m³, au-dessus de la moyenne nationale, estimée à 4,52 € TTC/m³ en 2022. Cependant une forte hétérogénéité territoriale est constatée : 76 % des habitants paient l’eau entre 3 et 6 € TTC/m³. Les communes rurales, qui représentent 80 % du territoire, distribuent une eau environ 25 % plus chère que les communes urbaines. Le tarif le plus élevé est observé dans les communes de 2 000 à 5 000 habitants, avec un prix moyen de 6,67 € TTC/m³. eau.seine-et-marne.fr |  |
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Dépenses pour l’eau et les milieux aquatiques |
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Alors que les préoccupations environnementales montent en puissance, un actif essentiel à la vie même émerge comme une opportunité d'investissement des plus robustes et pertinentes : l'eau. Longtemps considérée comme acquise, cette ressource vitale est désormais au cœur des enjeux géopolitiques, économiques et climatiques. L'investissement en Bourse sur cette thématique ne relève pas d'une simple mode ESG, mais d'une réponse pragmatique à une réalité physique implacable. Il s'agit de parier sur l'indispensable, sur la gestion d'une ressource dont la rareté relative va inexorablement redéfinir sa valeur économique et stratégique. www.abcbourse.com |  |
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Le régulateur britannique de l’eau Ofwat a imposé 86,8 millions £ (118 millions $) d’amendes à Anglian Water et South West Water suite à des enquêtes sur des déversements d’eaux usées et des épidémies de parasites. Anglian Water et ses actionnaires ont reçu une pénalité de 62,8 millions £, tandis que South West Water paiera le montant restant, a annoncé Ofwat mardi. Les deux entreprises doivent également réaliser des investissements supplémentaires pour remédier aux infractions réglementaires qui ont été identifiées. Le secteur britannique de l’eau fait face à d’intenses critiques publiques concernant les fuites d’eaux usées dans les rivières et les lacs. Ofwat a déclaré que les enquêtes ont révélé que les deux entreprises "n’ont pas exploité, entretenu et modernisé leurs installations d’eaux usées de manière adéquate." Le régulateur a ajouté que les entreprises "ont reconnu avoir commis des erreurs." Avec la conclusion de ces deux affaires, Ofwat a maintenant clôturé cinq enquêtes sur les eaux usées en 2025, entraînant plus de 240 millions £ d’actions coercitives au total cette année. fr.investing.com |  |
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Pour comprendre la dynamique d’investissement des collectivités dans le secteur de l’eau, la Banque des Territoires a lancé une vaste étude basée sur l’analyse de la commande publique. Elle a recensé et modélisé l’ensemble des consultations publiques liées aux investissements en faveur du cycle de l’eau depuis 2019. Si la commande publique ne capte pas l’ensemble des investissements publics, elle reste un bon indicateur des tendances du secteur. Soucieuse de soutenir l’écosystème de l’eau dans son travail de sensibilisation des territoires, la Banque des Territoires a choisi de rendre publiques les conclusions de cette étude. www.banquedesterritoires.fr |  |
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Paris et Bruxelles sont parvenus à un "accord de principe" en vue de la résolution des contentieux avec la Commission européenne sur l'hydroélectricité en France, qui empêchaient de relancer les investissements dans le secteur, a annoncé Matignon jeudi 28 août. Sa mise en oeuvre se fera via une proposition de loi qui sera prochainement déposée à l'initiative des députés, a-t-il précisé. Bruxelles reprochait depuis des années à la France la non-mise en concurrence des acteurs pour l'exploitation des barrages et la position dominante d'EDF. Un manque d'investissements Aujourd'hui, les installations hydroélectriques en France sont principalement exploitées sous le régime de la concession: les ouvrages appartiennent à l'État qui en confie l'exploitation à un concessionnaire pendant une durée définie par contrat. L'autre régime, celui de l'autorisation, concerne les installations de moins de 4,5 MW. Les exploitants en sont généralement aussi propriétaires et la durée des autorisations est plafonnée à 75 ans par la loi. Or, selon un rapport parlementaire, le secteur en France souffre d'un manque d'investissements lié au régime de concession à l'origine des contentieux avec Bruxelles. Faute de visibilité sur l'avenir des concessions, les exploitants ne peuvent réaliser des investissements non prévus dans leurs cahiers des charges, ni ceux nécessaires au bon fonctionnement et au renouvellement des ouvrages, soulignaient les députés Marie-Noëlle Battistel (PS) et Philippe Bolo (Modem), auteurs de ce rapport publié au printemps. www.msn.com |  |
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(Agence Ecofin) - Au Rwanda, environ 90% de la population a accès à des sources d’eau potable en 2023/2024. Le gouvernement ambitionne d’atteindre un accès universel d’ici 2029. Il prévoit par ailleurs aussi de construire un secteur privé compétitif et résilient, moteur de la création d’emplois. Le Rwanda a signé, le mercredi 8 octobre 2025, deux accords financiers d’un montant total de 45 millions de dollars avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), en faveur de la sécurité de l’eau et du développement du secteur privé et des petites et moyennes entreprises (PME). www.agenceecofin.com |  |
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Dans le prochain PAPI (qui concerne 24 des 41 communes d'ARCHE Agglo, de Vion à La Roche de Glun , et de Plats à Bren), la comcom prévoit entre 15 et 20 millions d'euros d'investissements. "On équipe beaucoup le territoire avec des ouvrages de protection, raconte Emmanuel Guilmin, le responsable du service prévention et inondations. Si possible avec des bassins de rétention pour favoriser l'infiltration des eaux. Et quand ça n'est pas possible, on construit des digues ou on accélère l'écoulement des cours d'eau à travers les villages, en élargissant les lits des rivières. Ca permet de faire passer plus de débit, pour éviter que ça déborde et que ça touche les habitations". www.francebleu.fr |  |
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Les investissements liés au traitement des micropolluants dans les eaux usées pourraient totaliser dans les 20 prochaines années jusqu'à un milliard d'euros pour l'agglomération parisienne, selon le Siaap, syndicat d'assainissement qui traite les eaux usées de plus de 9 millions de Franciliens. www.linfodurable.fr |  |
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Dans un contexte de changement climatique où l’eau se fait plus rare, réduire la dépendance en eau des activités économiques et préserver la qualité de la ressource est un gage de pérennité pour l’avenir. L’agence de l’eau Rhône Méditerrané Corse est un partenaire clé des acteurs économiques. Elle soutient techniquement et financièrement leurs actions pour réduire la pollution des effluents ainsi que les consommations d’eau. En 2023, une baisse de 9 % des prélèvements industriels a été enregistrée sur le bassin Rhône-Méditerranée et la concentration en métaux dans l’eau a été divisée par 6 depuis 10 ans. A l’occasion du salon Pollutec à Lyon, l’agence de l’eau invite les entreprises à relever les défis de leur transition écologique grâce aux nouvelles aides de son programme Sauvons l’eau 2025-2030 qu’elles peuvent solliciter. www.eaurmc.fr
Pour atteindre la neutralité carbone et préserver la biodiversité, les dépenses pour la transition écologique doivent augmenter de 110 milliards par an (le double des investissements actuels). Un statu quo des politiques menées face au dérèglement climatique entraînerait une perte de 11,4 points de PIB à l’horizon 2050 estime la Cour des comptes. La Cour des comptes a publié, le 16 septembre 2025, son premier rapport annuel sur la transition écologique. À l'instar du rapport annuel du Haut Conseil pour le climat (HCC) publié en juillet 2025, le rapport de la Cour constate que la situation dégradée de l'environnement nécessite une action urgente pour en limiter les impacts. www.vie-publique.fr |  |
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Dans l’univers des fonds, aucun thème n’est aussi ancien que celui de l’eau. Aujourd’hui, plus de dix sociétés de gestion proposent en Belgique un fonds axé sur l’eau. Mais pourquoi y investir? www.lecho.be
La gestion de l’eau est plus que jamais une préoccupation quotidienne des collectivités territoriales. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a lancé au début de l’été une grande consultation nationale sur le sujet. Estelle Grelier, présidente de la fédération qui rassemble les acteurs majeurs de l’assainissement et de la distribution (FP2E), propose plutôt « d’agir ». interview www.ledauphine.com |  |
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Ce vendredi 12 septembre 2025, la Commission Permanente des Interventions de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie s’est réunie à Douai pour attribuer des aides financières aux projets portés par les collectivités, les entreprises, les agriculteurs et les associations, dans le cadre de son 12ème Programme d’Intervention 2025-2030. COMMUNIQUÉ DE PRESSE www.eau-artois-picardie.fr |  |
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77 millions d'euros pour agir sur tout le cycle de l’eau La stratégie territoriale de cet accord s’inscrit sur une période de six ans (2022-2027). La seconde phase (2025-2027) mobilise plus de 77 millions d’euros, dont 50 % sont financés par l’agence de l’eau. Les actions couvrent : • le grand cycle de l’eau : restauration de cours d’eau, lutte contre les pollutions diffuses, préservation des zones humides et du bocage, • le petit cycle de l’eau : amélioration de l’assainissement collectif et gestion intégrée des eaux pluviales. Divers acteurs sont associés – intercommunalités, agriculteurs, associations, entreprises – autour d’objectifs communs : atteindre le bon état écologique des masses d’eau ; protéger les usages (eau potable, baignade, conchyliculture) ; renforcer la résilience du territoire face au changement climatique. agence.eau-loire-bretagne.fr |  |
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La thématique cycle de l'eau affiche une performance assez solide, 17 % depuis le début de l'année, ce qui en fait l'une des thématiques défensives les plus performantes. Elle surperforme le MSCI World de près de 5 %, c'est quand même assez conséquent. En termes de risque, la volatilité de la thématique reste plutôt maîtrisée, autour de 15 % sur un an, ce qui est relativement faible par rapport à d'autres thématiques qui sont plus cycliques. Donc autrement dit, la thématique de l'eau pour nous, c'est une thématique qui combine résilience et croissance depuis le début de l'année. www.clubpatrimoine.com |  |
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Le changement climatique accélère le recul des glaciers, et l'agriculture, grande consommatrice d'eau, est prédominante. Le Kazakhstan investit dans 42 nouveaux réservoirs et rénove 14 000 kilomètres de canaux d'irrigation. euractiv.fr |  |
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La direction territoriale des Vallées d’Oise a animé ce jeudi 9 octobre un webinaire pour présenter aux acteurs économiques de son territoire les aides financières et modalités d’accompagnement de l’agence de l’eau Seine-Normandie. Vous pouvez consulter le replay en regardant la vidéo suivante et télécharger la présentation. www.eau-seine-normandie.fr |  |
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Fonds Vert, Fonds Barnier, Agences de l’eau… notre dernière publication recense au niveau national 1,7 milliard d’euros de dépenses publiques directement dédiées à l’adaptation au changement climatique de la France en 2025. Mais s’arrêter là, c’est ne voir que la partie émergée de l’iceberg de l’adaptation. En réalité bien plus de dépenses contribuent significativement à cet objectif sans que cela ne soit toujours visible. Ces dépenses, au moins aussi essentielles, méritent d’être suivies de près en particulier lors des débats budgétaires et dans le contexte actuel. www.i4ce.org |  |
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Vous souhaitez comprendre comment évaluer votre coefficient de modulation ? L’Agence de l’eau Adour-Garonne vous propose deux webinaires pratiques avec démonstration des outils mis à votre disposition. eau-grandsudouest.fr |  |
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Un investissement de Veolia durable et ambitieux Depuis sa création en 1973, l’usine d’eau potable d’Annet-sur-Marne est au cœur du développement de la Seine-et-Marne et joue un rôle stratégique dans le fonctionnement de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Reprise intégralement par Veolia en 2003, l’usine n’a cessé d’évoluer au fil des années. Lors de la première phase d’investissements (2020-2024), 12 millions d’euros ont été investis pour sécuriser la capacité hydraulique du territoire. Une seconde phase d’investissements liée à la modernisation du site (2025-2028) de près de 30 millions d’euros est désormais engagée par Veolia avec l’installation d’un second étage de traitement au charbon actif en grains, la mise en place d’un traitement UV, la construction d’un réservoir de 12 000 m³ et l’augmentation de 15 % de la capacité nominale (de 130 000 à 150 000 m³/jour) du site. www.veolia.fr |  |
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Depuis la crise du Covid, les subventions de l'État sont passées de 176 millions d'euros (M€), en 2020, (un montant en baisse de 40 M€ depuis 2015), à 399 M€ en 2021, puis 461 M€ en 2023 et 434 M€ en 2024. Plus en détail, la hausse de 2021 à 2022 s'explique par la mise en œuvre du plan de relance (221 et 249 M€, respectivement). Son arrêt a ensuite été compensé par un quasi-doublement du Fonds économie circulaire de l'Agence de la transition écologique (Ademe), qui passe de 167 M€ en 2022 à un peu plus de 300 M€ par an sur les deux années suivantes. À cela s'ajoutent les soutiens du Programme d'investissement d'avenir (PIA) et de France 2030 (qui passent de 23 M€ en 2022 à 84 et 86 M€ en 2023 et 2024) et le Fonds vert, avec 60 et 46 M€ alloués sur les deux dernières années. www.actu-environnement.com |  |
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La Banque européenne d'investissement (BEI), l’institution financière de l’Union européenne, a octroyé à Israël des prêts d’un montant total de près de 1 milliard d’EUR depuis 1981. Trois secteurs ont été ciblés : le soutien au secteur privé, l'eau potable et la préservation de l'environnement. En outre, quatre prêts au titre du Mécanisme de financement avec partage des risques (MFPR) ont été accordés pour le financement d'activités innovantes. www.eib.org |  |
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dans le domaine de l’eau Au moins 1,5 milliard d’euros par an sont nécessaires pour la mise en place d’une partie des traitements des micropolluants en captage et des traitements quaternaires exigés par la directive eaux résiduaires urbaines révisée (Deru 2), sans tenir compte des stratégies préventives, selon les estimations d’Amorce. Là encore, les propositions de l’association sont déjà sur la table depuis un bon moment : création d’une redevance "micro-polluants" due par les metteurs sur le marché (industries pharmaceutiques, cosmétique, textiles, ustensiles de cuisine, plastiques) avec une recette attendue de 500 millions d’euros ; introduction d’un seuil plancher – et multiplication par 5 des plafonds – de la redevance dite "pollution non domestique" de l’eau (en particulier du secteur industriel), affectée aux agences de l’eau, avec une augmentation escomptée de 260 millions d’euros ; revaloriser la redevance "pollution diffuse" par une forte hausse des taux (multipliés par 3 dès 2026 et par 5 en 2028), avec un élargissement aux engrais et pesticides impactant les ressources en eau, pour en retirer 385 millions d’euros supplémentaires. Amorce réclame aussi un "fléchage" prioritaire de ces trois leviers vers les collectivités, de façon à "rerouter au moins 50% des aides des agences de l’eau". Pour financer la sobriété en eau, Amorce promeut aussi un alignement des taux plancher de la redevance "prélèvement" à 1,7 centimes d’euros/m³ (équivalente au taux moyen du secteur domestique) et la mise en place d’un taux intermédiaire plancher de 1,2 centimes d’euros/m³ (correspondant au taux moyen appliqué à l’irrigation non gravitaire) pour ramener 210 millions d’euros de recettes. www.banquedesterritoires.fr |  |
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Analyse économique et décision |
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Cet article aborde brièvement la rela tion entre croissance et environnementdans l’histoire de la théorie économique (des physiocrates aux néo-classiques) et situecette relation comme un thème dans le développement de la littérature en économie envi-ronnementale. Il expose ensuite de manière comparative deux paradigmes de l’économieenvironnementale (économie de l’environnement au sens large versus économie écologi-que) et donc les approches faible et forte de la soutenabilité. Il confronte ensuite ces deuxparadigmes à propos de la croissance et de la courbe environnementale de Kuznets etréalise une analyse empirique de cette courbe et des découplages éventuels qu’elle pour-rait induire pour le dioxyde de carbone en Belgique et dans d’autres pays, pour en tirer desconclusions contemporaines quant à la relation entre croissance et environnement www.researchgate.net |
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