Sommaire
Dépenses pour l’eau et les milieux aquatiques |
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Le texte renforce la surveillance de virus (comme le Covid), polluants chimiques (notamment PFAS) et microplastiques. Surtout, il établit un principe "pollueur-payeur" inédit en imposant à l'industrie pharmaceutique et des cosmétiques une "responsabilité élargie": selon Bruxelles, 59% des micropolluants en stations d'épuration viennent des produits pharmaceutiques et 14% des cosmétiques. Ces deux secteurs devront couvrir conjointement 80% des coûts supplémentaires de modernisation et traitement pour l'élimination des micropolluants. Pour les 20% restants, le texte mise sur un financement national, notamment afin d'éviter une répercussion financière trop forte sur les laboratoires et indirectement sur les prix des médicaments --de peur de compromettre leur disponibilité ou accessibilité aux plus vulnérables. www.lalibre.be
Avec une augmentation de 103.47 millions d’euros, le budget remanié est le plus important de l’Agence depuis 2019, début du 11ème programme d’intervention. Il intègre en particulier 85 millions pour le Plan Eau, afin de financer notamment des appels à projets : ainsi, 17 M€ seront consacrés à la réduction des fuites dans les réseaux et les réservoirs d’eau potable, 6 M€ pour l’appel à projet « villes sobres et perméables » et 4 M€ pour un appel à projet visant à valoriser la réutilisation des eaux non-conventionnelles. De plus, 8 millions d’euros supplémentaires sont prévus pour des opérations de rénovation des réseaux d’alimentation en eau potable, afin de renforcer le plan d’urgence inondations. Enfin, un peu plus de 5 millions seront consacrés au financement d’opérations dans le cadre du déploiement de la stratégie nationale de biodiversité. Ces moyens financiers supplémentaires s’accompagneront également de moyens humains accrus au service des enjeux du bassin et du plan eau : 6 recrutements sont prévus cette année. www.eau-artois-picardie.fr
La conférence des investisseurs en eau et assainissement 2024 du Kenya, qui s’est tenue dans la capitale, Nairobi du 6 au 8 mars, s’est conclue par un appel à accélérer les investissements pour assurer l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. La conférence a souligné la nécessité d’une collaboration pour aider les gouvernements à combler le déficit de financement grâce au financement du secteur privé, au financement mixte des banques commerciales, aux institutions de financement du développement et aux marchés des capitaux. Le Kenya a besoin d’environ 995 milliards de shillings kényans (environ 7,5 milliards de dollars) pour parvenir à un accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. www.agenceecofin.com | |
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36 millions d'euros : c'est en 10 ans ce qui aura été investi dans l'assainissement des eaux usées par Lamballe Terre & Mer. Illustration dans la commune de Bréhand. actu.fr | |
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Ce webinaire a été l'occasion pour les Agences de l'eau du Grand Est de présenter les financements possibles pour le montage de projets permettant une meilleure gestion de la ressource en eau et de présenter un retour d'expérience de l'entreprise DeBuyer des actions mises en place sur leur site de production afin de réduire la consommation d'eau de leurs processus. www.hydreos.fr Il y a un an, Emmanuel Macron souhaitait une généralisation de la tarification progressive de l'eau, afin de freiner les plus gros consommateurs. Depuis, le Cese a rendu un avis mitigé, et peu de collectivités se sont lancées. www.lesechos.fr | |
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La métropole de Toulouse a voté jeudi en faveur d'un tarif saisonnier de l'eau, plus cher de juin à octobre. Une mesure qui vise à inciter les habitants de la ville et de ses 36 communes à économiser l'eau l'été, lorsque celle-ci se fait plus rare. C'est la première grande métropole de France à adopter une telle mesure. Toulouse et ses 36 communes ont voté jeudi en faveur d'un tarif saisonnier de l'eau, plus cher de juin à octobre, pour inciter leurs habitants à économiser la ressource quand elle est plus rare, et moins cher le reste de l'année. C'est la première grande métropole de France à adopter une telle mesure. LIRE AUSSI - Toulouse se dote d'un institut hospitalo-universitaire sur le vieillissement La délibération a été adoptée en fin d'après-midi lors d'une réunion publique des 133 élus du conseil de Toulouse Métropole, l'établissement public qui regroupe Toulouse et ses voisines, un bassin de population de 850.000 habitants. Elle valide un nouveau tarif saisonnier qui entrera en vigueur dès le 1er juin et qui prévoit, jusqu'en octobre, c'est-à-dire durant les mois de la période d'étiage (en hydrologie, le débit minimal d'un cours d'eau, ndlr) une hausse de 42% du prix du mètre cube d'eau et une baisse de 30% sur les sept mois restant, du 1er novembre au 30 mai. www.europe1.fr | |
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L'opposition métropolitaine à M. Moudenc le presse d'instaurer une "tarification progressive", "avec les premiers mètres cubes gratuits, puis une augmentation pour pénaliser ceux qui remplissent une piscine ou arrosent trop le jardin", explique l'élu communiste Pierre Lacaze. Pas opposé à cette idée, M. Moudenc affirme que 70% des consommateurs de la métropole toulousaine dépendent de compteurs collectifs, ce qui rend impossible la mise en place rapide d'une tarification progressive. En revanche, selon Claude Touchefeu, de l'association Eau Secours 31, "la plupart des compteurs sont collectifs, certes, mais ça n'empêche pas de mettre les premiers mètres cubes gratuits". Pour elle, le projet du maire de Toulouse est "une fausse bonne idée": "Avec cette mesure, l'eau vitale sera plus chère pour tout le monde, y compris pour les plus démunis", martèle-t-elle. Mme Touchefeu dénonce aussi des compensations envisagées pour Veolia et Suez -en charge respectivement de la distribution d'eau et de l'assainissement- dans le cadre du projet de tarification saisonnière. "La consommation d'eau a baissé entre 2002 et 2023, de 7%. Pour les années à venir, les délégataires Veolia et Suez ont trouvé une façon que la baisse de consommation ne se traduise pas par une baisse de revenus pour eux. Et Toulouse Métropole s'engage à compenser les baisses de volume", regrette-t-elle. www.linfodurable.fr
Toulouse et 36 communes voisines ont voté jeudi 4 avril 2024 en faveur d’un nouveau tarif de l’eau à partir de juin, plus cher sur la période estivale pour inciter à l’économie, et plus bas le reste de l’année, une première pour une grande métropole française. www.weka.fr | |
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En mars 2023, le gouvernement a présenté le « Plan Eau », pour une gestion résiliente et raisonnée de l’eau. Emmanuel Macron, lors de ses diverses annonces, a appelé à une "tarification progressive et responsabilisante de l’eau". La généralisation de la tarification progressive peine néanmoins à trouver son chemin. Un rapport parlementaire, réalisé par la mission d’information sur l’adaptation de la politique de l’eau au défi climatique, essaie de montrer la direction à prendre. Décryptage. www.lagazettedescommunes.com | |
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La nouvelle tarification, qui doit encore être validée lors du prochain conseil métropolitain, est issu d'une "longue réflexion" en consultation avec une assemblée des usagers, a souligné Anne Grosperrin, vice-présidente en charge du cycle de l'eau au Grand Lyon et présidente de la régie Eau publique. Elle repose sur quatre axes. Pour les particuliers, les 12 premiers mètres cube annuels seront gratuits, garantissant ainsi "de manière inconditionnelle et non stigmatisante l'accès à l'eau", selon Florestan Groult, vice-président à la régie. La métropole souhaite également mettre en place un "versement solidaire eau, pour que les plus précaires n'aient pas une part du coût de l'eau supérieure à 3% de leurs revenus", a souligné Bruno Bernard. Entre 100.000 et 120.000 foyers pourraient bénéficier de ces aides. La tarification sera en revanche majorée au-delà d'une consommation de 180 m3 par an, soit celle d'une famille de 6 à 7 personnes. Cela concerne, selon les estimations de la métropole, "moins de 5% des foyers". "Il s'agit d'accompagner les personnes pour revenir à un usage plus raisonnable", a expliqué Florestan Groult. Le dernier volet concerne les professionnels, qui seront aussi soumis à un tarif progressif, en quatre tranches. L'écart entre la première (consommation annuelle entre 0 et 180 m3) et la dernière (à partir de 18.000 m3) ne dépassera pas +15%. www.linfodurable.fr
Afin d'inciter à la sobriété et réduire la consommation d'eau de 15% à l'horizon 2035, la métropole de Lyon a décidé de modifier le calcul de la facture d'eau. Il s'agira d'établir une progressivité des tarifs en fonction de la consommation d'eau. La métropole de Lyon, modifie sa tarification de l'eau : à partir de l'année prochaine, à Lyon et dans les communes environnantes, la facture d'eau sera calculé en fonction de la consommation. Concrètement, plus on consomme, plus on paiera cher. Un mécanisme qui vise à inciter à la sobriété et à réduire sa consommation d'eau de 15% à l'horizon 2035. Bonne idée ou système punitif ? La réponse des Lyonnais. www.europe1.fr | |
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La tarification progressive fait partie des outils testés pour lutter contre le gaspillage d’eau. Ses effets sont limités et le dispositif est très peu développé. Sa mise en place est complexe sur le volet social, qui dépend notamment de la présence de compteurs individuels. www.lagazettedescommunes.com | |
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Analyse économique et décision |
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Quelques semaines avant de présenter le Plan d’adaptation au changement climatique, M. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, rappelle les enjeux majeurs de l’adaptation de nos territoires littoraux face aux effets conjugués du recul du trait de côte et de l’élévation du niveau de la mer liée au changement climatique. www.ecologie.gouv.fr |
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