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Lettre d'actualités sur l'économie de l'eau

3ème trimestre 2023

Sommaire

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Analyse économique et décision

[Article de presse] Raréfaction de l’eau : la Cour des comptes rappelle que l’«unique solution» de long terme est de «réduire les prélèvements» – Libération

La juridiction indépendante vient de publier un rapport critique sur la gestion quantitative de cette ressource, encore loin selon elle d’être adaptée au changement climatique.

www.liberation.fr
[Article de presse] Dans les Pyrénées-Orientales asséchées, l’eau se perd dans des tuyaux-passoires – Libération

Le chiffre est effarant : en France, un litre d’eau potable sur cinq se perd dans les canalisations. Et ce n’est qu’une moyenne : dans 170 collectivités, plus de la moitié du volume transporté s’échappe du réseau de distribution. Parmi elles, selon une information de France Info non démentie par le ministère de la Transition écologique, 14 se trouveraient dans les Pyrénées-Orientales, département en proie à une sécheresse historique, soumis à de très sévères restrictions de l’usage de l’eau et placé sous vigilance orange pour canicule. Au total, 74 villes et villages de ce département figurent sur la liste nationale des «points noirs».

www.liberation.fr
[Article de presse] Face à la raréfaction de la ressource en eau, l’« unique solution » est de « réduire les prélèvements », estime la Cour des comptes

Pour la Cour des comptes, « seule une stratégie déterminée de réduction des prélèvements et d’utilisation raisonnée » de la ressource en eau est susceptible d’assurer sa protection à long terme. « C’est l’unique solution », insistent les magistrats, et « elle n’est pourtant pas encore considérée comme une priorité ».

www.lemonde.fr
image Face à la raréfaction de la ressource en eau, l’« unique solution » est de « réduire les prélèvements », estime la Cour des comptes

[Article de presse] Dilemme saoudien, dessaler l'eau dans le désert malgré le coût écologique

La société nationale Saline Water Conversion Corporation (SWCC) affiche aujourd'hui une capacité de production de 11,5 millions de mètres cubes par jour à travers 30 installations.

Ce développement a un coût: en 2010, les installations de dessalement saoudiennes consommaient 1,5 million de barils de pétrole par jour, soit plus de 15 % de la production actuelle.

L'Arabie saoudite sera en mesure de construire toutes les infrastructures nécessaires pour produire l'eau dont elle a besoin.

L'entreprise SWCC assure vouloir réduire les émissions de carbone de 37 millions de tonnes métriques d'ici à 2025.

www.lepoint.fr
image Dilemme saoudien, dessaler l'eau dans le désert malgré le coût écologique

[Article de presse] Eau : le patron de Saur plaide pour la création d'une autorité de régulation | Les Echos

Cette article contient, notamment, les éléments économiques suivant: « La demande des entreprises explose dans le monde entier, explique le président exécutif du groupe Saur. Le numéro trois français de l'eau vise un objectif de chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros à horizon 2028-2029 dans les « eaux industrielles », alors qu'il s'élevait environ à 14 millions en 2018. Saur s'est renforcé l'an dernier dans le domaine des contrats d'eau aux industriels en rachetant des activités de l'ex-Suez à Veolia.

www.lesechos.fr
image Eau : le patron de Saur plaide pour la création d'une autorité de régulation | Les Echos

[Rapport] La gestion quantitative de l'eau en période de changement climatique | Creseb Bretagne

Le rapport relève notamment que le financement public de la politique de l’eau est mal connu et la redevance sur les prélèvements ne joue pas son rôle de levier en faveur de la sobriété.
La charge des redevances est injustement répartie entre les ménages et les autres usages. Son efficacité peut être améliorée.
Une étude sur la récupération des coûts des services publics de l’eau et de l’assainissement (SPEA), réalisée en 2018/2019 sur la période 2013-2016, évaluait à 15,7 Md€ le montant de leurs dépenses.
Les comptes de l’environnement, publiés par le ministère de la transition écologique, ont fourni pour la dernière fois en 2015 une évaluation des dépenses consacrées à la politique de l’eau à hauteur de 26,4 Md€. La quasi-totalité était dirigée vers l’eau potable et l’assainissement. Seules les ressources et les dépenses des agences de l’eau sont précisément connues, à hauteur de 2,2 Md€ de recettes de redevances par an. Le total des dépenses est ainsi financé pour 10 % par les redevances des agences de l’eau et pour le reste par la facture d’eau des usagers, les collectivités locales et des subventions européennes.
La redevance sur les prélèvements d’eau devrait encourager les économies d’eau. Elle est globalement d’un faible montant, d’une grande complexité dans la détermination de son assiette et indifférente à l’évolution de la disponibilité de la ressource. Supportée à hauteur de 75 % (hors redevance liée à la production hydroélectrique) par les particuliers qui ne représentent que 16,4 % des prélèvements, elle représente 17 % environ des ressources des agences de l’eau. Elle constitue une simple variable d’ajustement budgétaire et non un outil de fiscalité environnementale ayant une influence sur les comportements. Le plafonnement du produit global des redevances a un effet contre-productif dans la mesure où il n’incite pas à moduler le montant des redevances en fonction des tensions sur la ressource en eau et de la situation environnementale. Sa suppression est souhaitable afin que l’équilibre entre les différentes redevances soit modifié pour tenir compte de la pression réellement exercée sur la ressource par les principaux usages de l’eau (alimentation en eau potable, irrigation et industrie) et en particulier pour que la redevance pour prélèvements d’eau puisse être augmentée de façon à inciter à la réduction des prélèvements.

www.creseb.fr
[Article de presse] Hérault : un géant de l'eau embouteillée devrait s'installer à Montagnac | Métropolitain

le groupe Sources Alma devrait prochainement s’installer dans la commune de 4 000 habitants, après avoir acheté plusieurs parcelles. La municipalité a récemment accepté de céder au groupe un terrain, afin d’y rénover entièrement un forage de 1 500m de profondeur, financé il y a 30 ans par l’Europe, et une usine d’embouteillage de 15 000m².

En 2018, la commune de Montagnac a racheté quatre parcelles, dont celle du forage. Depuis, la ville se tenait à l’écoute de projets de reprise. Elle s’est alors tournée vers l’option du groupe Sources Alma.

En acceptant de vendre le terrain au géant de l’eau embouteillée, la mairie a donné notamment l’argument de la création d’emplois au local.

L’un des autres arguments avancés par la mairie pour justifier la vente à un groupe important : le coût de 300 000€ pour sécuriser et rénover le forage actuellement en place. 

Ces argument fond débat au niveau local

actu.fr
image Hérault : un géant de l'eau embouteillée devrait s'installer à Montagnac | Métropolitain

Valeurs de l’environnement

[Article] ENQUETE FRANCEINFO. Sécheresse : les restrictions d'eau sont-elles vraiment efficaces ?

Si les règles édictées par les arrêtés ne sont pas respectées, les fautifs s'exposent en théorie à une contravention de 1 500 euros d'amende pour les particuliers et de 7 500 euros pour les personnes morales. Dans la pratique, sur les près de 290 irrégularités constatées, seuls 73 cas ont donné lieu à des suites judiciaires, explique l'OFB. Et certaines peuvent se solder par une transaction pécuniaire bien en dessous des 1 500 euros, sans convocation à une audience devant un tribunal. Aucun de nos interlocuteurs, au sein des ministères de la Transition écologique, de la Justice ou de l'Intérieur, n'était en mesure de donner le nombre de contrevenants ayant reçu la peine maximale pour cette infraction. Certaines procédures sont toujours en cours.

www.francetvinfo.fr
[Article de presse] Sécheresse : l’UFC-Que choisir dénonce la mauvaise gestion de l’eau par l’exécutif et l’agriculture française

L’association de consommateurs déplore une absence de mesures contraignantes prises par l’État pour limiter les pratiques dispendieuses en eau des agriculteurs français.

En France, la carte de gestion de l’or bleue met en exergue 21 départements. Les seuls, sur 95, à ne pas être soumis à des restrictions d’eau. Une situation critique qui n’a pas manqué d’alerter l’UFC-Que Choisir, qui sonne le tocsin ce jeudi. L’association de consommateurs «dénonce la faiblesse des mesures proposées par le Gouvernement face à la raréfaction de la ressource» et exige la mise en place de mesures d’urgence pour éviter un accaparement de l’eau par l’agriculture extensive. Il faudrait une «véritable mise en œuvre du principe préleveur – payeur pour l'agriculture intensive» et «une réorientation des aides de la PAC vers les modes de productions les plus économes en eau».

www.lefigaro.fr

L’eau et les usages

[Article] La Cour des comptes appelle à un pilotage de la politique de l'eau "au plus près des territoires"

Reprenant un certain nombre de propositions de son rapport annuel 2023 (lire notre article ), le nouveau rapport de la Cour(Lien sortant, nouvelle fenêtre), publié ce 17 juillet à l'issue d'une enquête menée avec les chambres régionales des comptes, dresse d'abord un état des lieux des effets du changement climatique sur la ressource en eau et fait le constat d'une situation qui ira en s'aggravant dans les décennies à venir. "En France métropolitaine, la quantité d'eau renouvelable disponible – celle qui peut être utilisée pour satisfaire les besoins humains sans compromettre la situation future - a baissé de 14% entre la période 1990-2001 et 2002-2018", essentiellement en raison de l'élévation des températures de 0,6°C au cours de la décennie 2011-2021 par rapport à la période 1981-2010, note la Cour.

www.banquedesterritoires.fr
image La Cour des comptes appelle à un pilotage de la politique de l'eau

[Article de presse] Veolia affiche des résultats record au premier semestre et accélère dans le retraitement des eaux usées

Le jeudi 3 Aout 2023, Véolia a dévoilé des résultats jugés « historiques » par sa directrice générale, Estelle Brachlianoff, avec un chiffre d'affaires en croissance de 14,2% un Ebitda qui grimpe de 8,2% au premier semestre de 2023 et la signature de « nombreux » contrats. À commencer par sa branche « eau », qui développe la réutilisation des eaux usées.

www.latribune.fr
image Veolia affiche des résultats record au premier semestre et accélère dans le retraitement des eaux usées

[Article de presse] Face à la raréfaction de la ressource en eau, l’« unique solution » est de « réduire les prélèvements », estime la Cour des comptes

Pour la Cour des comptes, « seule une stratégie déterminée de réduction des prélèvements et d’utilisation raisonnée » de la ressource en eau est susceptible d’assurer sa protection à long terme. « C’est l’unique solution », insistent les magistrats, et « elle n’est pourtant pas encore considérée comme une priorité ».

www.lemonde.fr
image Face à la raréfaction de la ressource en eau, l’« unique solution » est de « réduire les prélèvements », estime la Cour des comptes

[Article] « Plan eau » : 12 sites industriels accompagnés par l’État pour réduire leur consommation – EURACTIV.fr

Au total, le gouvernement souhaite aider 50 sites industriels d’ici à la fin septembre, dans des domaines aussi variés que la chimie, le pharmaceutique, l’énergie, la métallurgie, le bâtiment, les semi-conducteurs ou l’alimentaire. Trois sites appartiennent au sidérurgiste ArcelorMittal, un à l’énergéticien TotalEnergies et un au géant du bâtiment Saint-Gobain.

Tous les sites sont situés dans des zones de tension hydrique et disposent d’un fort potentiel de réduction de leur importante consommation d’eau.

Depuis 2018, le secteur industriel a baissé ses prélèvements de 17 %, précise le gouvernement. En 2021, l’industrie représentait encore plus de 6 % de la consommation d’eau en France, hors turbinage des barrages, selon le service public d’information sur l’eau, Eaufrance.

www.euractiv.fr
image « Plan eau » : 12 sites industriels accompagnés par l’État pour réduire leur consommation – EURACTIV.fr

Dépenses pour l’eau et les milieux aquatiques

[Article] La Facilité africaine de l’eau mobilisera 500 millions $ pour son fonds spécialisé dans l’assainissement urbain

La facilité hébergée par la BAD s’est jusqu’ici contentée d’octroyer des dons et une assistance technique pour la mise en œuvre de projets d’infrastructures hydrauliques. Le nouveau fonds devrait lui permettre d’accorder des financements plus importants.   

La Facilité africaine de l’eau (FAE) envisage de mobiliser 500 millions de dollars pour son fonds spécialisé dans l’assainissement urbain afin d’augmenter les investissements dans le secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent, a rapporté Bloomberg mercredi 2 août.

La FAE est une initiative lancée en 2004 par le Conseil des ministres africains de l’Eau (AMCOW, par acronyme anglais). Installé à la Banque africaine de développement (BAD), ce fonds spécial octroie des dons et offre une assistance technique à l’appui de la préparation et de la mise en œuvre de projets d’infrastructures hydrauliques et de mesures de gestion de l’eau en Afrique, contribuant ainsi à la réalisation de la Vision africaine de l’eau 2025, et à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) liés à l’eau.

www.agenceecofin.com
image La Facilité africaine de l’eau mobilisera 500 millions $ pour son fonds spécialisé dans l’assainissement urbain

L'USAID promet 3 millions $ à la Facilité africaine de l'eau

L Agence américaine pour le développement international (USAID) a promis de verser 3 millions de dollars à la Facilité africaine de l'eau. Ce financement permettra d’appuyer la préparation de projets d'investissement dans l'eau et l'assainissement en Afrique, à travers des dons et une assistance technique aux pays africains et aux Communautés économiques régionales.

www.agenceecofin.com
image L'USAID promet 3 millions $ à la Facilité africaine de l'eau

[Article de presse] Londres : un nouveau «super-égout» pour mettre fin à la pollution de la Tamise doit être testé en 2024

Le «super-égout» est long de 25 kilomètres et possède un diamètre de 7,2 mètres. Ce projet de modernisation est le plus ambitieux depuis la seconde partie du XIXe siècle.

Les anciens égouts en briques sont encore en parfait état, mais ils ne sont pas assez grands. Le réseau a été construit lorsque Londres comptait quatre millions d'habitants, contre neuf millions aujourd'hui. La modernisation, dont le coût s'élève à 4,3 milliards de livres sterling (5,02 milliards d'euros), était devenue nécessaire.
Le gouvernement a annoncé cette semaine que les compagnies des eaux, ainsi que d'autres opérateurs dans le domaine de l'énergie et des déchets, seront passibles d'amendes illimitées en cas d'activités polluantes. Thames Water, l'entreprise de gestion des eaux de la région de Londres qui dessert 15 millions de clients, a été condamnée début juillet à une amende de 3,3 millions de livres pour avoir pollué des cours d'eau. Elle est endettée à hauteur de près de 14 milliards de livres sterling (16,3 milliards d'euros). Ce sont ses clients qui financent le «super-égout» par prélèvement sur leurs factures.
Thames Water a déjà payé 32,4 millions de livres d'amendes pour des incidents de pollution dans la vallée de la Tamise et au sud-ouest de Londres lors d'autres poursuites des régulateurs entre 2017 et 2021.

www.lefigaro.fr
[Article de presse] Royaume-Uni: Thames Water prend l’eau de toute part

Le gouvernement conservateur britannique songe à nationaliser la compagnie des eaux surendettée.

Une dette de 14 milliards de livres sterling (16,4 milliards d’euros), des fuites gigantesques et des millions de litres d’eaux usées déversés dans les rivières chaque année: Thames Water, l’entreprise privée qui alimente en eau 15 millions de Britanniques à Londres et dans le sud-est de l’Angleterre, ne fait pas dans la demi-mesure. Cette gestion calamiteuse de l’eau et de ses finances, qui dure depuis plusieurs décennies, a fini par rattraper le géant du secteur outre-Manche. La hausse vertigineuse des taux d’intérêt a fait exploser le coût de sa dette et les dégâts environnementaux dont elle est responsable ont entraîné la démission fin juin de sa PDG, Sarah Bentley.

www.lefigaro.fr
[Actualité] L'agence de l'eau investit 123,3 millions d'euros sur l'ensemble de son territoire au premier semestre - Agence - Agence de l'eau Loire-bretagne

Ce sont 1 863 projets, portés par les collectivités, les acteurs économiques et les associations, pour protéger la ressource en eau, lutter contre les pollutions, restaurer les milieux aquatiques, améliorer la surveillance des milieux, sensibiliser aux enjeux de l'eau ou encore assurer la solidarité internationale qui ont ainsi été financés. Une enveloppe de 123,3 millions d’euros d’aides leur est consacrée.
Bilan des aides versées par l'agence de l'eau Loire-Bretagne sur le premier semestre 2023
- 46,5 millions d'euros engagés pour lutter contre les pollutions domestiques
- 31,8 millions d'euros pour restaurer les milieux aquatiques et préserver la biodiversité
- 7,7 millions d’euros pour sécuriser l'alimentation en eau potable
- 14,8 millions d’euros pour l’animation des politiques de l’eau, la connaissance et la surveillance, la sensibilisation aux enjeux de l’eau et la solidarité internationale
- 5,1 millions d’euros aux acteurs économiques pour la dépollution industrielle
- 5,4 millions d’euros pour lutter contre les pollutions agricoles

agence.eau-loire-bretagne.fr
[Article] Gestion de l'eau en Ile-de-France: le public demande plus de transparence

Le Sedif, premier syndicat des eaux de France, souhaite installer une nouvelle technique de filtration, d'un coût de quelque 870 millions d'euros, dans ses trois principales usines d'eau potable, qui alimentent plus de 4 millions d'usagers (133 communes autour de Paris). A la clé, la promesse d'une eau sans chlore ni calcaire.

Ateliers, forums en ligne, débats mobiles... le débat public a réuni plus de 3.500 participants (associations, chercheurs, jeunes...), sollicités sur tout le périmètre de l'Ile-de-France du fait de l'interconnexion du réseau.

"Les enjeux socioéconomiques ont été très débattus", la facture d'eau devant croître en moyenne annuelle de 36 à 48 euros par foyer.

www.linfodurable.fr
[Article scientifique] Des tuyaux qui comptent. Tournant patrimonial et renégociation des relations entre voirie et réseaux d’eau et d’assainissement | Cairn.info

S’appuyant sur une enquête qualitative de 18 mois en France métropolitaine, cet article montre que depuis quelques années, cette hégémonie de la voirie est remise en cause par la mise en place progressive de politiques de gestion patrimoniale spécifique aux réseaux, à laquelle s’ajoutent une écologisation de certaines pratiques d’aménagement, et une contrainte budgétaire accrue sur les finances locales. Ce triple processus contribue à une forme de « tournant patrimonial » qui reconfigure les interdépendances au sein de services techniques, et se traduit dans les services par de nouvelles manières de « faire compter » les réseaux techniques d’eau et d’assainissement et leur entretien face à la voirie.

www.cairn.info
[Article] Mayotte: 8 millions d'euros pour la production d'eau potable, selon le ministre

Le nouveau ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, a annoncé vendredi un investissement de 8 millions d'euros pour envoyer un appareil produisant de l'eau potable à Mayotte, soumise dès lundi à de nouvelles restrictions d'eau, dans un contexte de grave sécheresse.

L'approvisionnement de Mayotte dépend essentiellement des eaux pluviales. Les deux réserves collinaires dont dépend l'approvisionnement en eau potable des habitants sont quasiment vides et la prochaine saison des pluies n'est attendue qu'en fin d'année.

www.linfodurable.fr
[Article de presse] La colère monte à Mayotte où l'eau courante va être coupée deux jours sur trois

En proie à une sécheresse record, le département de l’océan Indien voit ses réserves d’eau s’épuiser. Le gouvernement a débloqué huit millions d'euros vendredi pour envoyer un appareil produisant de l'eau potable sur place.

La crise de l’eau potable s’aggrave à Mayotte. Les coupures d’eau courante vont s’intensifier à partir du 4 septembre prochain, date à laquelle elles interviendront toutes les 24 heures, pendant 48 heures. Dans les secteurs de forte activité à Mamoudzou, Koungou et en Petite-Terre, l'eau sera même coupée cinq jours sur sept de 16h à 8h du matin, avec une coupure de 36h une fois par semaine.

www.lefigaro.fr
[Article de presse] Vinci remporte le contrat de génie civil de la nouvelle station d’épuration à Nice

La Métropole Nice Côte d'Azur et Eau d'Azur ont attribué les travaux de génie civil de la nouvelle station d’épuration Haliotis 2 au groupement piloté par Suez (mandataire), comprenant Razel-Bec et Triverio Construction, filiale locale de Vinci Construction. Un projet d'un montant global de 700 M€.

www.lemoniteur.fr
image Vinci remporte le contrat de génie civil de la nouvelle station d’épuration à Nice

Tarification de l’eau

[Billet-Blog] Quel est le prix du m3 d'eau en France et dans ma commune ?

Un ménage composé de 2,5 personnes consomme environ 120 m3 d'eau par an selon l'INSEE. Les factures d'eau représentent donc une part non-négligeable du budget annuel des Français. Pour mieux estimer et réduire ses consommations, il est essentiel de connaître les prix du m3 d'eau de sa commune, sachant que les tarifs varient beaucoup d'une ville à une autre.

selectra.info
image Quel est le prix du m3 d'eau en France et dans ma commune ?

[Article de presse] Pénurie d’eau : la Cour des comptes invite l’Etat à frapper les gros consommateurs au portefeuille – Libération

Les sages de la rue Cambon appellent par ailleurs à une refonte en profondeur la politique de l’eau, à la simplifier et à mieux l’appuyer sur la géographie des bassins-versants, une recommandation déjà au cœur du rapport annuel publiée en mars dernier. Jusqu’à maintenant, la stratégie française «a consisté pour l’essentiel à organiser sa répartition entre ses différents usagers». Elle «doit désormais devenir une politique de protection d’un bien commun», souligne ce nouveau rapport.

Une tarification progressive pour modifier les comportements des gros consommateurs
Cela passera par une tarification progressive «partout où c’est possible» pour «inciter les gros consommateurs à modifier leurs comportements».

www.liberation.fr
A cause de la sécheresse, une commune peut-elle fixer un tarif de l'eau potable plus élevé pour les résidences secondaires ?

Un critère tenant au caractère principal ou secondaire de la résidence est prohibé (CAA Marseille, 3 avril 2023, n° 22MA02852).

Toutefois, les dispositions du IV de l’article L. 2224-12-4 précité autorisent, dans les communes où l’équilibre entre la ressource et la consommation d’eau est menacé de façon saisonnière, le conseil municipal ou l’assemblée délibérante du groupement de collectivités territoriales à définir des tarifs différents selon les périodes de l’année.

www.lagazettedescommunes.com
image A cause de la sécheresse, une commune peut-elle fixer un tarif de l'eau potable plus élevé pour les résidences secondaires ?

[Article de presse] Manque d'eau : réduire notre consommation, seule solution efficace d'après la Cour des comptes

Le rapport encourage une nouvelle politique tarifaire de l’eau, car elle est aujourd’hui "indifférente à l’évolution de la disponibilité de la ressource". Elle permettra "d’inciter les gros consommateurs à modifier leurs comportements". Des villes comme Dunkerque, Montpellier et Libourne font figure de pionnières dans la tarification progressive de l’eau. Plus le volume consommé est important, plus le tarif augmente, par paliers. On retrouve cette mesure dans le plan Eau, mais elle devrait se limiter aux ménages.

www.radiofrance.fr
[Article] Prix du m3 d'eau en Belgique en 2023

Le prix de l'eau en Belgique est l'un des plus élevés des prix du m3 d'eau en Europe.

L'article analyse les composantes de ce prix

callmepower.be
[Billet-Blog] Les prix ont augmenté : Facture d’eau salée : fuite ou pas… l’eau est devenue plus chère - réunion - actu - Orange Réunion

Depuis ce mois d’août 2023, nombreux sont ceux qui ont reçu des factures d’eau particulièrement exorbitantes, passant de 80 euros à plus de 1.000. Fuite, forte consommation, erreur de calcul… nul n’est à l’abri d’une augmentation soudaine de sa facture d’eau. Mais si selon les opérateurs, ces augmentations peuvent être au cas par cas, ils conçoivent une légère hausse des factures due au coût de l’énergie (Photo : rb/www.imazpress.com)

reunion.orange.fr
[Podcast/Radio] Le prix de l'eau va-t-il augmenter en France ? | Le dossier de la rédaction

Longtemps, la question du prix de l’eau a été invisibilisée, car la ressource n’était globalement pas un problème en France. La sécheresse et les tensions qui naissent sur le territoire nous obligent à nous pencher et à nous interroger sur le cheminement que suit l’or bleu pour arriver à nos robinets. Et lorsqu’on se penche, on découvre des fuites, des réseaux vieillissants et des eaux polluées qu'il faut traiter. Pour y remédier, il est nécessaire d'investir et c’est d’ailleurs le sens des annonces d’Emmanuel Macron dans le cadre de son plan eau présenté fin mars. Mais ces opérations coûtent cher et devraient se répercuter sur nos factures.

www.rcf.fr
image Le prix de l'eau va-t-il augmenter en France ? | Le dossier de la rédaction

[Article de presse] Airaines : Leur facture d'eau chaude flambe à plus de 3000 euros | Le Journal d'Abbeville

Avec la régularisation des charges, certains locataires de la SIP à Airaines doivent payer plus de 3000 euros pour la seule consommation d'eau sur 2022.

actu.fr
image Airaines : Leur facture d'eau chaude flambe à plus de 3000 euros | Le Journal d'Abbeville

[Article de revue] Services de l'eau : comment garantir l'équité de la tarification ?

En 2012, le Syndicat de l'eau du Dunkerquois a lancé une tarification éco-solidaire. Le système tarifaire prévoit trois tranches de consommation annuelle : de 0 à 80 m3, dit « volume essentiel », avec le tarif le moins élevé (1,83 euro/m3). « À l'intérieur de cette tranche, nous intégrons les foyers les plus fragiles qui bénéficient d'un tarif de 0,49 €/m3 ». Les deux autres tranches sont, pour l'une, « l'eau utile » de 80 à 200 m3 (2,30 €/m3), l'autre, dite de « l'eau de confort », correspond à une consommation supérieure à 200 m3, avec le tarif le plus élevé (3,10 €/m3). « Ce tarif ne concerne pas les usages professionnels, a indiqué le directeur général. Sur notre territoire, nous disposons d'un double réseau et beaucoup d'industriels utilisent de l'eau de surface non traitée. »

www.actu-environnement.com
[Article de presse] Quel prix donner à l'eau ? - Sciences et Avenir

Le coût de l'eau potable est fixé par chaque commune. Afin de diminuer sa consommation, certaines localités appliquent un tarif progressif, qui varie en fonction des usages essentiels et ceux de confort

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www.sciencesetavenir.fr
image Quel prix donner à l'eau ? - Sciences et Avenir

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