​​​​​​​ Géorgie. Quand une maman d’accueil change une vie Notre projet Faire tomber les barrières accompagne en Géorgie enfants et adolescents en situation de handicap, leur offrant un cadre bienveillant et des perspectives d’avenir. Certains sont confiés à des familles d’accueil. Découvrez ici l’histoire de Saba et Nino. Nino est comptable à Aspindza, une petite ville de la région de Samtskhé-Djavakhétie au sud-ouest de la Géorgie. Il y a neuf ans, cette femme, déjà maman de deux grands enfants, prend une décision qui va changer sa vie et celle d’un jeune garçon : elle souhaite devenir famille d’accueil, ouvrir son foyer à un enfant privé d’affection. C’est dans l’orphelinat de Tbilissi, la capitale, qu’elle rencontre Saba, âgé de deux ans et trois mois. Atteint d’achondroplasie et d’hydrocéphalie, abandonné par ses parents, il ne parle pas, ne marche pas, ni ne peut se tenir en position assise. Les médecins de l’institution ne donnent à Nino aucun espoir d’évolution. Un diagnostic sévère qui ne l’arrête pas : Saba bénéficiera à ses côtés de toute l’attention et des soins qu’il mérite. Aujourd’hui, le garçon a 11 ans. Grâce à la tendresse et à la détermination de Nino, il arrive désormais à marcher, parler et continue d’apprendre, de grandir. Son regard pétille lorsqu’il évoque les ateliers d’arts plastiques, où il peint, sculpte, crée des figurines en céramique. Des ateliers animés par l’association locale RHEA dans le cadre du projet du BICE Faire tomber les barrières. « J’adore être ici. Je veux faire de l’art mon métier », confie Saba qui participe aussi, avec sa maman d’adoption, à des ateliers culinaires organisés dans le même cadre.
Un projet inclusif et protecteur L’histoire de Nino et Saba incarne parfaitement l’esprit du projet de trois ans Faire tomber les barrières, soutenu par l’Agence française de développement (AFD). Lancé en juillet 2023, il a pour objectif de permettre aux enfants et adolescents géorgiens en situation de handicap, souvent invisibles ou victimes de discrimination, de grandir dans un environnement bientraitant et inclusif…
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| | | Aider les jeunes en difficulté à tracer leur avenir Bogota, capitale colombienne dynamique mais profondément marquée par les inégalités sociales, accueille une initiative qui nourrit l’espérance : Trazando Futuros 2 (Dessiner l'avenir). Porté par le BICE et les Religieux Tertiaires Capucins, ce programme vise à renforcer la réinsertion socioprofessionnelle de jeunes, issus de parcours de justice réparatrice ou de dispositifs de protection.
| | | Bâtir l’inclusion par l’éducation et le sport en Côte d’Ivoire
Les enfants en situation de handicap souffrent encore trop souvent du manque d’accès à leurs droits fondamentaux en Côte d’Ivoire. Un projet mis en œuvre par notre partenaire DDE-CI vise à transformer leur quotidien par l’éducation, la santé et le sport. Dans le quartier de Yopougon Toits-rouges à Abidjan, le Centre d’éveil et de stimulation des enfants handicapés accueille une centaine d’enfants. | | | | | Formation de tuteurs de résilience à Bethléem
Née de la collaboration entre le Bureau International Catholique de l’Enfance et les associations Francesco Realmonte et Pro Terra Sancta, une formation de tuteurs de résilience a été organisée à Bethléem en avril 2025. Rencontre avec Verónica Hurtubia qui a animé la formation. | | | Mariage précoce : des enfances volées Chaque année, le mariage précoce prive des millions d’enfants, des filles principalement, de leur enfance et de leur avenir. Entre violences, grossesses et isolement, des parcours comme ceux de Farah et Diaryatou rappellent l’urgence d’agir contre ce fléau qui perpétue la pauvreté et les inégalités.
| | | | | Déplacés internes : 83 millions de vies bouleversées par les conflits et les violences Fin 2024, le monde comptait plus de 83 millions de déplacés internes, plus du double du chiffre enregistré en 2018. Alarmant. Et dans 90 % de cas, les déplacés ont fui les violences et les conflits. Autre cause : les catastrophes naturelles. « Le déplacement interne est l'endroit où se croisent conflit, pauvreté et crise climatique, et qui frappe les plus vulnérables de plein fouet », déclarait en mai Alexandra Bilak, directrice de l'Observatoire des situations de déplacement interne qui vient de copublier le rapport 2025 Global Report on Internal Displacement avec le Conseil norvégien pour les réfugiés. Dans de nombreuses situations, les personnes déplacées ont été contraintes de fuir à plusieurs reprises à mesure que les zones de conflit se déplaçaient, accentuant ainsi leur vulnérabilité. En République démocratique du Congo, Palestine et Soudan notamment, qui ont enregistré 12,3 millions de déplacements internes en 2024.
« Le coût de l'inaction augmente et ce sont les personnes déplacées qui en paient le prix. Les données sont claires, il est maintenant temps de les utiliser pour prévenir les déplacements, soutenir le rétablissement et renforcer la résilience », ajoutait-elle. Et le directeur du Conseil norvégien pour les réfugiés d’insister : « Ce doit être un signal d'alarme pour la solidarité mondiale. »
Photo : Camp de déplacés à l’est de la RDC en 2024 dans lequel l’un de nos partenaires intervenait avec le soutien du BICE. | | | | | Crédits photos : RHEA, RTC, BICE / T.P, Verónica Hurtubia, Shutterstock / Riccardo Mayer, CSF | | | | |