Géorgie. Des marionnettes pour briser les barrières En Géorgie, près de 80 enfants et jeunes, avec ou sans handicap mental, et des parents ont participé à une aventure artistique et humaine exceptionnelle, mêlant créativité, collaboration et message de respect. Retour sur cette action porteuse d’espoir, menée dans le cadre du projet Faire tomber les barrières (2023-2026), soutenu par l’Agence française de développement. « Ça n’a pas été de tout repos. Nous sortions, la plupart du temps, épuisés des répétitions. Mais voir la pièce se créer petit à petit, l’intérêt des enfants et des jeunes grandir un peu plus chaque jour, réussir à mieux communiquer, à nous adapter les uns aux autres a été une expérience formidable. Très émouvante. » Zurab Kikodze, artiste renommé en Géorgie, a monté fin 2024 en collaboration avec des enfants et jeunes avec ou sans handicap mental un spectacle de marionnettes. Une initiative ambitieuse, aux multiples facettes, pensée par notre partenaire local Union RHEA et mise en place dans le cadre de notre projet Faire tomber les barrières.
Une création collective
Écriture du scénario, fabrication des décors, mise en scène, manipulation des marionnettes… Près de 80 jeunes, âgés entre 10 et 24 ans, ont eu l’occasion de participer à cette belle aventure artistique et humaine. « Nos trois centres, à Tbilissi et dans la région de Samtskhé-Djavakhétie au sud du pays, se sont investis. Le scénario de base, écrit par Zurab, a été ajusté et enrichi par les participants. Certaines marionnettes et des parties de décor ont été créées dans nos ateliers d’artisanat, où les jeunes développent leur savoir-faire tout au long de l’année. L’une des musiques, une comptine arménienne, a été choisie par les enfants issus de cette communauté, très présente dans le sud du pays, explique Eliso Rekhviashvili, fondatrice de Union RHEA. Le processus de création de cette pièce reflète le mode de fonctionnement de notre association : l’inclusion de toutes les différences, l’écoute et le partage, le travail en commun pour grandir ensemble. »
Un message fort pour le public
Pendant près de quatre mois, les répétitions, avec le groupe de Tbilissi – 16 enfants dont 11 en situation de handicap et quelques parents -, ont permis d’aboutir à un « résultat incroyable »… | |
| | | « L’éducation me semblait être un rêve lointain »
Victor est l’un des 125 enfants à bénéficier d’un programme alimentaire soutenu par le BICE et développé au sein de l’école Champagnat des Maristes à Jérémie au sud-ouest d’Haïti. Les premiers résultats sont encourageants.
| | | Des pratiques innovantes contre les violences
Notre projet de trois ans Enfance sans Violences, déployé dans quatre pays, a permis de faire émerger des pratiques prometteuses pour protéger les enfants et prévenir les violences. Quatre d’entre elles font l’objet d’une publication. | | | | | Ce reportage est aussi retransmis sur KTO tv. Prochaines diffusions :
le 1er février à 9h37 et 18h26, le 2 février à 8h20 et 19h25, le 3 février à 5h20. | | | | | Rendre l’école accessible aux plus vulnérables au Bénin
Près de Bopa, le projet que nous menons avec notre partenaire ESAM permet de soutenir, à chaque rentrée, la scolarisation de 140 enfants, issus de familles en grande précarité, et à risque de déscolarisation et d’exploitation. Une initiative soutenue par l’Unesco. | | | Aider des jeunes à retrouver leur place dans la société
Au sud du Pérou, à Arequipa, un projet pilote d’un an (nov. 2024 – oct. 2025), initié par notre partenaire, OPA Niños Libres, et soutenu par le BICE, aide des jeunes ayant été en conflit avec la loi à se réinsérer. Une action essentielle pour leur redonner des perspectives d’avenir.
| | | | | Prière pour les victimes de violences à Goma et dans toute la région orientale de la République démocratique du Congo En ce jour, nous, membres du Bureau international catholique de l'enfance et autres personnes de foi et de bonne volonté, dans une grande tristesse mais aussi avec espoir, prions pour la fin de la violence, de la haine, du conflit, de la perte de vies, de la souffrance humaine indicible et de la destruction de notre maison commune, à Goma, plus largement dans la Province du Nord-Kivu, dans le reste de la RDC et ailleurs sur le continent africain.
Nous nous associons aux appels de notre Saint-Père, le pape François, qui a récemment fait part de sa profonde tristesse : « Je suis préoccupé par l'aggravation de la situation en matière de sécurité en la République démocratique du Congo. Je demande instamment à toutes les parties au conflit de s'engager à cesser les hostilités et à protéger la population civile de Goma et des autres zones touchées par les opérations militaires... Tout en priant pour le rétablissement rapide de la paix et de la sécurité, j'appelle les autorités locales et la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour résoudre la situation conflictuelle par des moyens pacifiques. » [1]
Nous confions au Seigneur nos sœurs et nos frères qui souffrent de la violence et de la terreur à Goma, et dans d'autres provinces de la République démocratique du Congo et dans le monde entier.
Que l'Éternel vous bénisse et vous protège ! Que l'Éternel vous regarde avec bonté ! Et qu'il vous fasse grâce ! Que l'Éternel veille sur vous et vous accorde la paix ! [2] Amen
Mgr. Robert J. Vitillo
Assistant ecclésiastique du BICE
| | | | | [1] Pape François, Audience Générale, 29 Janvier 2025 – traduction non officielle du texte en italien, https://press.vatican.va/content/salastampa/it/bollettino/pubblico/2025/01/29/0086/00170.html
[2] Nombres 6, 24-26 | | Crédits photos : Union RHEA, FMSI, WCU, ESAM, OPA Niños Libres, CSF | | | | |
