Agriculteurs, pouvoirs publics, médias, citoyens : tous s’interrogent au quotidien sur les conséquences de l’utilisation de fertilisants en agriculture, pour la santé et l’environnement (détection dans l’air, dans les eaux, autonomie protéique, enjeux techniques pour nos sols, etc.).

C’est d’autant plus une préoccupation de tous les jours pour les professionnels du secteur agricole qui n’ont de cesse d’innover pour allier performances agronomiques, économiques et environnementales.

Dans ce souci d’amélioration continue et d’accompagnement des professionnels, l’INRAE, l’Université de Caen, les Chambres d’agriculture de Normandie, Agrial et Via Végétale ont choisi d’unir leurs forces via FIELD-Prot. Initié depuis 2019, ce projet commun est le 1^er du genre à réunir 5 partenaires normands autour de l’amélioration de la fertilisation des exploitations céréalières locales.

Quels sont alors les leviers possibles pour réduire les fertilisants organiques ? L’évolution est possible grâce à l’adaptation des techniques d’application des fertilisants ou le développement de nouvelles compositions pour les fertilisants utilisés.

FIELD-Prot a pour objectif la création d’engrais simples d’utilisation, fiables et surtout adaptés aux conditions pédoclimatiques de la Normandie ; ce qui est un vrai progrès pour les agriculteurs normands dans la gestion de la nutrition minérale des cultures.

La formule AdGreen qui en découle est vectrice de la réduction de l’utilisation des engrais. Les enjeux environnementaux et sociétaux sont au centre du projet. En adoptant de telles solutions innovantes, les agriculteurs s’engagent pour l’agroécologie, la planète et donc la citoyenneté.