Ce projet de recherche vise à réduire les incertitudes dans les processus de prise de décision durant les situations de crise nucléaire, pour mieux protéger les populations et réduire les perturbations de leurs conditions de vie. Un incident est survenu le 15 février 2017 dans l’irradiateur IRMA de l’IRSN situé sur le site CEA de Saclay. Les mesures réalisées n’ont montré aucune élévation de la radioactivité dans les locaux et dans l’environnement. Aucune personne n’a été blessée ni exposée. Les discussions entre les partenaires à mi-parcours du projet de recherche ont permis de s'assurer de la pertinence des résultats obtenus afin d’améliorer les modèles de prévision de rejets radioactifs dans l'environnement et ainsi évaluer les conséquences radiologiques en cas d'accident grave. De l’iode 131, élément radioactif d’origine artificielle, a été détecté, courant janvier 2017, dans l’extrême nord de la Norvège puis en Finlande, Pologne, République Tchèque, Allemagne, France et Espagne. Les niveaux observés ne présentent aucun risque sanitaire. Un départ de feu entraînant une détonation s’est produit le 9 février 2017 dans la salle des machines du réacteur n°1 de la centrale nucléaire de Flamanville. Cet incident en zone non nucléaire n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation ni sur l’environnement. Piloté par l’IRSN, ce projet de recherche vise à impliquer toutes les parties prenantes (structures institutionnelles, experts, associations, citoyens) dans l’évaluation des doses et la gestion des risques liés à une exposition à long terme dans des zones contaminées. Avec ces avis, l’IRSN a achevé l’examen de la première étape du traitement par EDF de l’anomalie de fabrication des fonds des générateurs de vapeur qui équipent certains réacteurs de 900 MWe et de 1 450 Mwe.
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