JAPON Fukushima Daiichi en 2016
Cinq ans après l'accident de Fukushima, le Japon poursuit les actions de reprise de contrôle de la centrale et de maîtrise des rejets radioactifs. Au niveau international et en France, l’accident a conduit à renforcer les dispositions de sûreté et à lancer de nouveaux programmes de recherche. |
| Les efforts se poursuivent pour maîtriser les installations. Ces actions s’inscrivent dans un plan à long terme qui doit aboutir au démantèlement de la centrale d’ici 30 à 40 ans.
Par ailleurs, la pollution des eaux souterraines due aux dégradations des barrières de confinement entraîne toujours des rejets radioactifs diffus dans l’environnement. Cette situation oblige Tepco, l’exploitant de la centrale japonaise, à mettre en œuvre des dispositions spécifiques. Cinq ans après l’accident, les concentrations en radionucléides sont stables dans le milieu marin proche de la centrale. Des traces sont également visibles dans l’air. Toutefois, les activités mesurées dans les denrées alimentaires diminuent. L’accident a entraîné des conséquences sanitaires et sociales importantes. Quatre études épidémiologiques ont été initiées afin d’évaluer régulièrement l’état de santé de la population de la préfecture de Fukushima. Elles concernent en particulier les évacués et deux populations à risque : les femmes enceintes et les enfants.
En parallèle, les travailleurs impliqués dans les opérations menées à la centrale accidentée font l’objet d’un suivi spécifique réalisé par Tepco, l’exploitant des installations. Cinq ans après l’accident, les actions massives de décontamination et de revitalisation se poursuivent tant dans les zones évacuées que dans celles contaminées mais non évacuées. Toutefois, un grand nombre des personnes évacuées estiment que les conditions de leur retour ne sont pas réunies. Trente ans et cinq ans après les deux accidents nucléaires majeurs, les études écologiques conduites sur la faune et la flore exposées de manière chronique aux rayonnements ionisants livrent des conclusions souvent contradictoires. L’accident a conduit à renforcer les dispositions de sûreté, ainsi qu’à améliorer les outils de pronostic conçus pour aider les pouvoirs publics en situation de crise et dans la gestion de territoires contaminés après un accident.
| Cinq ans l’accident de Fukushima, les retombées radioactives continuent à être perçues comme une menace pour la santé et comme un obstacle sur la voie du retour à une vie normale.
Entre 2011 et 2015, des rencontres entre acteurs locaux et experts ont été organisées pour débattre des difficultés rencontrées par les habitants de la Préfecture de Fukushima.
Le webdocumentaire Kotoba : Dialogues à Fukushima vient témoigner de cette expérience pour la réhabilitation des conditions de vie dans des territoires contaminés.
| | Fukushima : apprendre à vivre en territoire contaminé |
| Consulter le Webdocumentaire | | Par Jean-René Jourdain, adjoint à la directrice de la protection de l'Homme de l'IRSN.
| | Par Jean-Christophe Gariel, directeur de l'environnement de l'IRSN. | | Par Reiko Hasegawa, chercheure au Medialab de Sciences Po.
| | Par Reiko Hasegawa, chercheure au Medialab de Sciences Po.
| | Par Jacques Repussard, Directeur général de l'IRSN.
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| | | Cette lettre d'information est éditée par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). Directeur de la publication : Jacques Repussard, directeur général. Copyright IRSN. Tous droits réservés. |
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