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Lettre d'information de la Maison des Cultures du Monde-Centre français du patrimoine culturel immatériel | maisondesculturesdumonde.org

Convoquer les esprits

L’esprit qui fait vivre le Festival de l’Imaginaire est coriace ! Contre vents et marées il s’entête, depuis plus de 20 ans, à créer les conditions de la découverte et de l’étonnement devant l’inépuisable diversité des formes d’expression à travers le monde.
Les esprits qui s’incarnent à travers le festival sont pluriels : esprit des ancêtres, réels ou mythiques, qui habitent le chanteur et poète cap-verdien Mário Lúcio, en ouverture du festival dans un solo inédit en France ; esprit de fête du bal fandango de la région de Sotavento, au Mexique. Esprit du merveilleux qui anime les marionnettes budaixi de Taïwan, de la musique que T. M. Krishna, figure emblématique de la scène carnatique, ou Fargana Qasimova, ambassadrice virtuose du mugham d’Azebaïdjan, partagent dans la communion avec leur public. Esprits de la nature invoqués lors du Donghaean Byeolsingut, ce rare rituel chamanique pratiqué tous les trois à dix ans par des communautés de pêcheurs de Corée. Poupées-esprits des cultes vaudous ou de fertilité qui prendront possession de l’exposition du Festival…
Esprit des lieux, enfin. Prestigieux, surprenants, intimes, patrimoniaux, ceux qui accueillent le festival sont divers et chacun a son identité propre, créant l’alchimie avec les artistes et le public. Grâce à la diversité de ces partenaires, le festival poursuit sa route à la rencontre des habitants de tous les territoires, urbains et ruraux, à Paris, en Seine-Saint-Denis, à Lyon, en Bretagne…

Rendez-vous le 2 septembre pour l'ouverture de la billetterie !

CAP-VERT

Mário Lúcio

Le chant de la mer

Pour son concert d’ouverture, le Festival de l’Imaginaire invite Mário Lúcio dans un format solo, inédit en France. Le chanteur et guitariste, fondateur du groupe Simenterra, est également écrivain, poète et un formidable conteur. Compositeur des principaux styles de son pays, morna, funaná, batuque et coladeira, Mário Lúcio est engagé dans une recherche permanente, explorant les sonorités et rythmes traditionnels, les répertoires populaires et la poésie des différentes îles de l’archipel du Cap-Vert, façonnées par le mélange des cultures. Un moment rare de partage.

Concert : 10 octobre à La Marbrerie, Montreuil

MAROc

Chabab Tétouan

Musique arabo-andalouse

Illustrant le dynamisme de la musique arabo-andalouse dans le Maroc contemporain, l’orchestre Chabab Tétouan se compose principalement de jeunes interprètes. Créée en 2012 à l’initiative du oudiste Fahd Ben Kirad, cette formation présente les instruments traditionnels de cet art nommé localement mûsiqâ al-âla (oud, rabâb, târ, qanûn, violon). Élevé dans une famille de musiciens, Fahd Ben Kirad a été formé au conservatoire de Tétouan, sous l’égide du grand maître Mohammed Larbi Temsamani, immortalisé dans l’anthologie Al-Âla coproduite par la Maison des Cultures du Monde.

Concerts :
11 octobre à l'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals

13 octobre au musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris

russie

Kouban

Grandes voix cosaques

Composé de cinq solistes aux timbres de voix puissants et chaleureux, l’ensemble Kouban fait honneur au répertoire de cette contrée du même nom située au sud de la Russie, entre la mer Noire et le delta de la Volga. Alternant entre des pièces emblématiques du répertoire russe à l’énergie communicative et des chants au caractère mélancolique, la musique de l’ensemble Kouban est une ode à la culture cosaque.

Concerts :
23 octobre à la Sainte-Chapelle, Paris
26 octobre à l'abbaye du Mont-Saint-Michel

27 octobre à l'église Notre-Dame, Vitré

Iran – irak

Rituels soufis

Cérémonie de la confrérie Qâdiriyya du Moyen-Orient

La Qâdiriyya est probablement la confrérie soufie la plus populaire du monde musulman. Elle s'est propagée et développée avec de nombreuses ramifications du Maroc à l'Inde, du Sénégal à l'Indonésie. La branche Kasnazâni tient son nom de quatre générations de cheikhs originaires de Kripchina dans la province de Sulaymaniya. Son centre est à Baghdad mais elle compte de nombreux foyers des deux côtés de la frontière irano-irakienne. Les Qâderis kurdes se distinguent parmi tous les derviches du Moyen-Orient par leur répertoire de chants mystiques en kurde, en persan et en arabe soutenus par de grands tambours sur cadre (daf) et des timbales (tabl), battant des rythmes spécifiques.

Concert : 24 octobre à l'Institut du Monde Arabe, Paris

BRETAGNE – SOTAVENTO

Carte blanche à Erik Marchand et Joel Cruz Castellanos

Fest-noz autour des danses fisel et zapateado

Le Festival de l’Imaginaire fait escale à Poullaouen, en Centre Bretagne, pour une soirée festive et conviviale qui mettra à l’honneur les répertoires musicaux accompagnant la danse bretonne fisel et la danse mexicaine zapateado, deux pratiques physiques et exigeantes d’un point de vue technique, basées sur la maîtrise de mouvements rapides des pieds. Le chanteur breton Erik Marchand et ses musiciens présenteront les spécificités des chants à danser et le répertoire de clarinette accompagnant le fisel, danse de la famille des gavottes, tandis que Joel Cruz Castellanos mènera un ensemble mexicain de son jarocho.

Concert : 1er novembre à Poullaouen

mexique

Fandango et son jarocho

Musique festive du sud de Veracruz - Prix de la Maison des Cultures du Monde

L'origine du son jarocho remonte au XVIIe siècle et nous renvoie à l'histoire de la colonisation et de l'esclavage au Mexique. Ce style musical métisse né dans la région caribéenne, plus particulièrement dans le sud de l'État de Veracruz (Sotavento), est marqué par la cohabitation de musiques espagnoles, africaines et indigenas. Traditionnellement, le son jarocho est indissociable de la fête rurale du fandango ou huapango qui, sur la place publique des villages, réunit musiciens, danseurs, chanteurs et membres de la communauté, autour de la tarima, estrade en bois sur laquelle les couples pratiquent le zapateado. Le bal sera mené par huit artistes réunis pour l’occasion autour de Joel Cruz Castellanos, un musicien réputé pour son engagement en tant que « passeur de tradition ».

Concerts suivis d'un bal : 15, 16, 17 novembre au musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris

Actions culturelles :
7 novembre, conférence musicale, Université Paris 8-Saint Denis
8-10 novembre, animations scolaires, Villes des Musiques du Monde
9 novembre, atelier avec EthnomusiKa, Maison ouverte de Montreuil

burkina faso

Yé Lassina Coulibaly et l'ensemble Yan Kadi Faso

Chants et balafons polyphoniques

Yé Lassina Coulibaly, musicien et compositeur burkinabé, a grandi à l’école de la tradition mandingue. Fortement marqué par les principes du korè, l’une des six sociétés d’initiation du peuple bambara qui assure aux garçons un enseignement sur le rapport de l’homme à la nature et sur tout ce qui touche à la destinée humaine, il en réutilise les formes musicales et instruments avec les trois balafonistes du groupe Yan Kadi Faso tout en les poussant vers de nouvelles limites. Témoins de son engagement, ses textes s’inspirent de thèmes et récits traditionnels et nous parlent du respect et de la protection de la nature, du rapport aux aînés autant que de l’importance de l’éducation.

Concerts :
8 et 9 novembre au Théâtre Berthelot, Montreuil
19 novembre au Tambour, Rennes

Actions culturelles :
13 novembre, conférence musicale, Université de Tours
20 novembre, rencontre musicale, Médiathèque de Vitré
20-21 novembre, atelier, Centre de formation des musiciens intervenants, Rennes
21 novembre, concert-rencontre, La Granjagoul, Parcé
22 novembre, rencontre, Université Rennes 2

afghanistan

Ustâd Gholâm Hussein et Ustâd Gholâm Nejrawi

Traditions des luth rubâb et tambour zerbaghali

Le grand maître afghan Ustad Gholâm Hussein est spécialiste du jeu de luth rubâb. Né à Kaboul au sein d’une lignée de musiciens, il a été formé par Ustâd Mohammad Omar avant de devenir à son tour un instrumentiste reconnu, apprécié pour la subtilité de son jeu. « Le roi du rubâb », comme il est surnommé, joue régulièrement avec Gholâm Nejrawi, un talentueux joueur de tambour zerbaghali qui a grandi dans la capitale afghane. Formé par son père, le grand maître Malâng, Gholam Nejrawi est engagé avec Ustâd Gholâm Hussein dans un travail de transmission des répertoires afghans en Europe où tous deux sont désormais établis.

Concert suivi d'une rencontre : 10 novembre au Théâtre Berthelot, Montreuil

INDE

T. M. Krishna

La musique carnatique, corps et âme

Enfant prodige, Thodur Madabusi Krishna, plus connu sous le nom de T. M. Krishna, a été propulsé très tôt sur la scène musicale carnatique. Formé par plusieurs maîtres dont le célèbre Semmangudi Srinivasa Iyer, cet artiste charismatique est aujourd’hui une figure incontournable de la musique classique indienne. Brillant interprète des répertoires traditionnels carnatiques, il n’hésite pas à innover avec des formats de récital faisant la part belle à l’improvisation. Chanteur apprécié pour sa technique autant que pour sa large tessiture et son expressivité, T.M. Krishna est également un auteur engagé qui n’a de cesse de s’interroger sur la place de l’art dans la société indienne. Il sera accompagné de la talentueuse Akkarai Subhalakshmi, une violoniste au phrasé sensible bien connue du cercle des mélomanes indiens.

Concert : 16 novembre au Théâtre de la Ville - Espace Cardin, Paris

Actions culturelles :
17 novembre, masterclass, ARTA, Cartoucherie de Vincennes
18 novembre, conférence, Institut National des Langues et Civilisations Orientales

taïwan

Les marionnettes fantastiques de Liao Wen-Ho

Le renouveau du budaixi

Maître dans l’art de la marionnette à gaine traditionnelle, Liao Wen-ho est un artiste célèbre à Taïwan où il donne vie à des spectacles enchanteurs depuis l’établissement de sa troupe en 1976. Tout en s’inscrivant dans l’héritage de ses aînés auprès desquels il a été formé dès son plus jeune âge, Liao Wen-ho met sa dextérité au service d’une créativité débordante qui se révèle dans des scénographies originales. Il revisite les légendes locales populaires et les grandes fables chinoises à travers des pièces pleines d’humour qui mettent en scène des figurines aux costumes chatoyants, incarnations modernes de personnages historiques ou fantastiques.

Spectacles :
23 et 24 novembre au musée des Confluences, Lyon
27 novembre à Houdremont - Scène conventionnée, La Courneuve
Du 29 novembre au 1er décembre au Théâtre équestre Zingaro, Aubervilliers

Action culturelle :
23 novembre, rencontre, Musée des arts de la marionnette, Lyon

TURQUIE

Ruşan Filiztek et Neşet Kutas

Chants et mélodies d’Anatolie et de Mésopotamie

L’un est originaire de Diyarbakir, l’autre est né à Izmir, tous deux sont kurdes mais c’est en France qu’ils se sont rencontrés. Ruşan Filiztek est un stranbej, musicien et chanteur virtuose. À travers son instrument de prédilection, le luth saz, il conte des ballades et des chants d'amour mais aussi des lamentations. Neşet Kutas est percussionniste et professeur de danses traditionnelles. Il maîtrise dans un jeu précis et élégant les nombreux rythmes du Moyen-Orient. Les deux artistes emmèneront le public dans un voyage musical de l’Anatolie à la Mésopotamie avec la présentation de chants en kurde, turc, araméen et grec.

Concert précédé d’un atelier danse : 28 novembre au Nouveau Pavillon, Bouguenais

GRÈCE

Rebetien

L’esprit du rebetiko

Rebetien renoue avec la tradition acoustique, ouverte aux influences, du rebetiko : les créations des quatre musiciens accueillent des sonorités des îles grecques, d’Istanbul ou des Balkans. En combinant leur large instrumentarium au gré de leurs expérimentations et improvisations, les Rebetien cultivent un style singulier. Dans la reprise du répertoire traditionnel comme dans les pièces composées, le groupe reste proche de sa principale source d’inspiration, au fondement du rebetiko : la vie quotidienne. Alternant entre ballades mélancoliques et morceaux à l’énergie transportante, invitant à la danse sur les airs enjoués du bouzouki, la musique des Rebetien est une invitation au voyage.

Concert : 5 décembre au Théâtre du Garde-Chasse, Les Lilas

corée

Donghaean Byeolsingut

Rituel chamanique des villages de pêcheurs

Le Donghaean Byeolsingut est un rituel chamanique propre aux villages de pêcheurs de la côte est de la Corée du Sud, dans les provinces de Gyeongsang Nord et Sud. Inscrit dans un cycle saisonnier local et conservant une portée religieuse, le Donghaean Byeolsingut a un rôle propitiatoire : il vise à invoquer l’abondance de la pêche et la protection des pêcheurs. La musique occupe une place centrale dans la réalisation de cette cérémonie : un ensemble percussif enchaîne différents rythmes sur de longs cycles invitant à la démonstration de la virtuosité et à la créativité dans une improvisation collective libre.

Concert : 6 décembre au Théâtre de l’Alliance française, Paris

azerbaïdjan

Fargana Qasimova

L’art du mugham

Tout en continuant à chanter aux côtés de son père, le célèbre maître du mugham Alim Qasimova, Fargana Qasimova se produit désormais comme interprète soliste. Née à Baku en Azerbaïdjan, Fargana a été baignée dès son enfance dans le monde de la musique savante et celui de la poésie classique avant de parfaire sa formation au conservatoire national d’Azerbaïdjan. Influencé par la musique de cour persane et par les formes musicales régionales des bardes ashiq, le mugham azerbaïdjanais est une musique modale d’une grande richesse qui laisse une place importante à l’improvisation. Pour cette série de concerts, Fargana Qasimova sera entourée de trois instrumentistes virtuoses : Rauf Islamov à la vièle kamanche, Zaki Valiyev au târ et Cavidan Nabiyev aux percussions.

Concerts :
7 et 8 décembre au Théâtre de l’Alliance française, Paris
12 décembre au Quartz, Brest

Action culturelle :
11 décembre, masterclass avec DROM, Brest

IRAN

Mojtaba Fasihi et Mostafa Taleb

La musique persane en héritage

Le chanteur Mojtaba Fasihi est né près d’Ispahan où il a été formé à la musique traditionnelle persane et à l’interprétation des grands poètes mystiques. Il est installé depuis 2017 en Allemagne où il anime divers ensembles. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré le joueur de kamancha Mostafa Taleb, natif de la région du Lorestan, à l’ouest de l’Iran. Formé à Khorramabad puis à l’Académie Kamkarha de musique persane à Téhéran, ce dernier décide en 2016 de poursuivre sa carrière d’instrumentiste classique à Bruxelles. Pour ce concert intimiste en clôture du Festival du film d’Iran de Vitré, Mojtaba Fasihi et Mostafa Taleb proposeront un programme mêlant textes poétiques et improvisation mélodique.

Concert : 5 décembre au Centre culturel Jacques Duhamel, Vitré

INDE

Notre Petit Mahabharata

Hommage au maître Kalaimamani P. K. Sambandan Thambiran


En 1997, le Festival de l’Imaginaire accueillait la première représentation française de teru koothu, théâtre rituel populaire dans les villages du centre du Tamil Nadu, menée par le maître Kalaimamani Purisai Kannappa Sambandan Thambiran avec sa troupe d’acteurs-ritualistes et de musiciens du village de Purisa. En 2016, P. K. Sambandan Thambiran est invité par Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie de Vincennes pour former les comédiens du Théâtre du Soleil en vue de la création d’Une chambre en Inde. À l’occasion de la reprise de ce spectacle, Notre petit Mahabharata présente quatre épisodes de l’épopée jouée par la troupe du Théâtre et les élèves tamouls du maître.

Spectacles : Du 13 au 15 décembre puis du 27 au 31 décembre au Théâtre du Soleil, Paris

ColloqueS et EXPOSITION

Contribuer à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France

Séminaire national

3 et 4 octobre au Château de Vitré

Diversité des imaginaires, traditions et arts du spectacle vivant

Colloque international

18 octobre à la Maison des Cultures du Monde - CFPCI, Vitré

Musique : patrimoine immatériel ?

16e Journée du PCI

15 novembre au musée du Quai Branly- Jacques Chirac, Paris

Poupées, jeux de dupes !

Exposition

Vernissage le 13 décembre à la Maison des Cultures du Monde - CFPCI, Vitré

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