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Lettre d'information de la Maison des Cultures du Monde-Centre français du patrimoine culturel immatériel | maisondesculturesdumonde.org

Chers amis,

Avant de dévoiler le programme du prochain festival, nous souhaitons remercier celles et ceux qui le suivent fidèlement depuis sa création, ou plus récemment. Grâce à vous tous, la dernière édition a été un grand succès : pour ces 20 spectacles impliquant 76 artistes de 15 pays, le festival a accueilli 17600 spectateurs lors de 55 représentations dans 31 lieux, pour moitié à Paris et en Ille-de-France, pour moitié en région. Ce déploiement sur le territoire grâce aux 52 partenaires a permis de rencontrer de nouveaux et jeunes publics : plus de 2000 scolaires ont ainsi découvert les Marionnettes sur eau du Vietnam ! Pour le plaisir, retour en images ici...

Du 29 septembre au 15 décembre 2018 : c'est reparti !

Du rio Paraguay aux îles d’Océanie, des lăutari tsiganes aux nomades d’Asie centrale, des divas de la musique hindoustanie aux marionnettes du Karnataka : le Festival de l’Imaginaire est ce temps privilégié de rencontre avec l’autre, dans l’expression de sa singularité, de sa créativité, de son humanité : rencontre avec des formes inédites en France, comme le hira gasy des plateaux malgaches, avec des maîtres de Kaboul aujourd’hui exilés en Europe, avec des artistes syriens, turcs et kurdes réunis pour un plateau exceptionnel…
Au fil des ans, le festival est aussi devenu le temps, autant privilégié, des retrouvailles avec certains artistes découverts lors de précédentes éditions, que la Maison des Cultures du Monde a accompagnés, tissant des liens particuliers, et qui reviennent pour satisfaire la curiosité des nouvelles générations ou des partenaires en région… Outre les spectacles et concerts, ce sont aussi ces rendez-vous devenus traditionnels : 7e colloque international et 15e journée du patrimoine culturel immatériel, exposition, mais aussi des conférences et bien sûr de nombreuses activités éducatives.
Nous avons hâte de vous retrouver le 1er septembre pour le programme complet, la brochure du festival et l’ouverture de la location. À noter déjà : le festival est partenaire de Culture au Quai, marché culturel de la rentrée, convivial et engagé, qui installera sa « place des cultures du monde », les 22 et 23 septembre, Quai de la Loire à Paris XIXe.

OUZBEKISTAN/IRAN/KAZAKHSTAN

Weekend Nomades d'Asie centrale

Fête à Boukhara / Chants et luths des steppes

En Asie Centrale se côtoient deux cultures musicales : celle des nomades, dans les steppes et les déserts, et celle des sédentaires, dans les cités des oasis telles que Boukhara et Samarqand. Des chants classiques et des airs de danse aux épopées anciennes, les meilleurs musiciens de la nouvelle génération nous font voyager du nord au sud de l’Asie intérieure, pour ce week-end festif en ouverture du 22e Festival de l'Imaginaire.

29 et 30 septembre au Théâtre de la Ville - Théâtre des Abbesses, Paris

JAPON

Kyôgen

Tadashi Ogasawara

Riche d'une tradition ininterrompue de 600 ans, le kyôgen est apparu dans la région de Kyôto en même temps que le , au début du XIVe siècle. Sur un plateau qui, à l’instar du « carrefour des songes » du théâtre , devient le temps d’une représentation le « carrefour d’un rire universel », le kyôgen réunit sans discrimination des personnages réels du Japon d’autrefois et des êtres surnaturels. Combinant l’emphase et l’extrême stylisation, le kyôgen nous tend un miroir dans lequel chacun peut reconnaître en lui-même l’indécrottable bêtise de la nature humaine.

5 et 6 octobre au musée des Confluences, Lyon

AFGHANISTAN

Ustâd Gholâm Hussein et Ustâd Gholâm Nejrawi

Traditions des luth rubâb et tambour zerbaghali

Amis de longue date, Ustâd Gholâm Hussein et Ustâd Gholâm Nejrawi ont joué ensemble en Afghanistan dans les années 1980 et 1990. Ils avaient alors créé un groupe qui rassemblait les meilleurs artistes de Kharâbât, le quartier des musiciens à Kaboul. Aujourd’hui, tous deux vivent exilés en Europe. Chacun a poursuivi sa route musicale au gré de collaborations diverses sur les scènes internationales, mais rien n’a érodé leur plaisir de jouer ensemble.

12 octobre à la Sainte-Chapelle du Château, Vincennes
14 octobre à l'abbaye de Beaulieu-en-Rouergue, Ginals
16 octobre à l'Auditorium de la faculté de musique et musicologie, Tours

22 novembre au Nouveau Pavillon, Bouguenais
23 novembre au Palais Jacques Coeur, Bourges

En partenariat avec le Centre des Monuments Nationaux

PORTUGAL

Marco Oliveira

Fado

Unanimement reconnu comme l’étoile de la nouvelle génération du fado, le jeune lisboète Marco Oliveira s’inscrit dans la lignée des grands artistes dont il s’inspire, tels Amália Rodrigues, António dos Santos ou António Rocha avec lequel il s’est produit au Musée du Fado. Doué d’un ambitus vocal rare, son chant frappe par sa sincérité et son naturel, sa capacité à interpréter un fado renouvelé et pourtant toujours traditionnel, ancré dans l’univers indicible de la saudade, la mélancolie nostalgique. Marco est accompagné à la guitare portugaise par l'excellent Miguel Amaral.

11 octobre au Théâtre du Garde-chasse, Les Lilas

ÉGYPTE

Chirine El Ansary

Le labyrinthe des Mille et une Nuits

Chirine El Ansary porte le nom de princesses nostalgiques. Et pourtant la force qui se dégage de sa parole de conteuse devient musique, vent de tempête, ressac océanique au seuil de grottes magiques. D'un haussement d'épaules, d'un regard en arrière, elle fait cesser les débordements et reprend d'une voix calme le cours de son histoire, sans jamais se lasser de ce thème prodigieux qu’elle recrée et qui berça son enfance : les Mille et une Nuits.

4 novembre au Théâtre Berthelot, Montreuil Dans le cadre du festival Villes des Musiques du Monde et du festival Marmoe

madagascar

Le hira gasy, théâtre musical des Hautes-Terres

par la Kaompania Rasoalalao Kavia

Propre aux plateaux centraux de la Grande Île, le hira gasy, littéralement « chant malgache », est une forme d’expression populaire associant musique, chant, danse, kabary (art oratoire) et mime. Les mpihira gasy, artistes-paysans, se produisent lors des rituels qui ont lieu pendant l’hiver austral, et en diverses occasions festives, marchés ou foires. Genre synthétique, le hira gasy présente un foisonnant assemblage : costumes de courtisan du XIXe siècle et instruments européens, sagesse des ancêtres et épisodes bibliques... Basé sur la suggestion et l’émotion, il s’adresse de façon directe au public, avec lequel les mpihira gasy entretiennent un lien presque fusionnel.

10 et 11 novembre au musée du quai Branly - Jacques Chirac, Paris Dans le cadre de l'exposition Madagascar – Arts de la Grande Île et en coproduction avec le Collectif 12 - Mantes-la-Jolie

GRÈCE

Rebetien

Rebetiko

Musique populaire apparue dans les années 20 à Athènes, le rebetiko fut censuré sous la dictature de Metaxás dans les années 30, avant de devenir un genre national plébiscité dans les années 50. Le répertoire de Rebetien puise dans le rebetiko et les musiques traditionnelles grecques, que les quatre musiciens réinterprètent dans un style propre, nourri d’influences balkaniques et d’improvisation.

9 novembre à l'Hermine, Sarzeau
11 novembre au Théâtre du Champ au Roy - Scène de territoire, Guingamp

INDE

Yakshagana Gombeyata

Marionnettes à fils du Karnataka par la compagnie Uppinakudru

À Uppinakudru, petit village de l’état du Karnataka, des marionnettes à fils au corps de bois et recouvertes d’étoffes aux couleurs éclatantes dansent les drames des dieux de l’Inde devant les temples au moment des fêtes saisonnières. Elles se nomment yakshagana (chant des êtres célestes) et sont, depuis le XVIIe siècle, portées par une troupe unique au monde, celle de la famille Kamath. Avec une grâce et une virtuosité étonnantes, les marionnettes dansent sur la scène au rythme des tambours, sautent à cheval, volent dans les airs et combattent à l’épée ou à la lance. Bien que le répertoire puise dans les textes sacrés de l’hindouisme comme le Râmayâna, la plaisanterie reste toujours présente grâce aux clowns et aux pitreries des singes. Un spectacle truculent, plein d’humour et de poésie.

11 novembre à l'espace Renaudie, Aubervilliers Dans le cadre du festival Villes des Musiques du Monde
14 novembre au Centre culturel Jacques Duhamel, Vitré

17 et 18 novembre au Théâtre Berthelot, Montreuil Dans le cadre du festival Marmoe
20 novembre au Théâtre des Minuits, La Neuville-sur-Essonne

TURQUIE

Yurdal Tokcan et Göksel Baktagir

Maîtres du 'oud et du qanun

Les deux grands maîtres turcs, l’un du 'oud, Yurdal Tokcan, l'autre du qanun, Göksel Baktagir, ont acquis une renommée internationale qui leur a valu nombre de prix et de distinctions. Réunis pour un concert exceptionnel, ils mettront leur talent au service de la musique classique ottomane qui, fondée sur le makam, leur permettra de donner, dans ses taqsims, libre cours à leur maitrise de l’art de l’improvisation.

24 novembre au Théâtre de la Ville - Théâtre des Abbesses, Paris

PARAGUAY

Ulises Silva

Musique urbaine d’Asunción

La musique d'Ulises Silva, chanteur et guitariste, puise à la fois dans les formes musicales venues d’Europe, remaniées et devenues traditionnelles au Paraguay, telles la polca paraguaya d'origine tchèque ou la galopa, mais aussi dans les mélodies dites « indigènes » c’est-à-dire guaranis. En digne héritier de la tradition poétique d’Amérique latine, Ulises est surtout reconnu pour sa créativité dans la composition de textes en guarani, en espagnol et en jopará, le parler populaire d’Asunción mélangeant guarani et espagnol, qu’Ulises nomme avec humour « guarañol ».

27 novembre au Tambour, Rennes
28 novembre à la Marbrerie, Montreuil

Turquie/Syrie

Kudsi Ergüner, Waed Bouhassoun, Ruşan Filiztek et Neşet Kutas

Des rives du Bosphore aux monts de l’Orient : mélodies mystiques et d’amour turques, kurdes et arabes

Bien qu’elles appartiennent toutes à la même grande famille turco-arabo-persane, les musiques des peuples de la grande région proche et moyen orientale, sont riches de diversités dans leurs spécificités. Lorsque de grands artistes de cette partie du monde se retrouvent ensemble sur scène, ils ne peuvent qu’enrichir leur répertoire de leurs différences et transmettre leur message de paix et de dialogue. La rencontre entre Kudsi Ergüner, Waed Bouhassoun, Ruşan Filiztek et Neşet Kutas promet un spectacle à la fois ambitieux et exceptionnel.

1 et 2 décembre au Musée du Quai Branly - Jacques Chirac, Paris

ROUMANIE

Taraful Bucureștilor

L’art des lăutari tsiganes

Héritier du célèbre taraf du défunt Vasile Nasturica, cet ensemble acoustique, vocal et instrumental, réunit cinq lăutari considérés par les spécialistes parmi les derniers et meilleurs musiciens de Bucarest dans le style traditionnel : Gicu Petrache (voix), Nicu Ciotoi (violon), Ionel Ioniță Cinoi (accordéon, voix), Gheorghe Raducanu (cymbalum), et Ghiță Petrescu (contrebasse). Ce taraf renommé en Roumanie, où il anime très régulièrement des fêtes et réjouissances diverses (noces, baptêmes, funérailles...) se produira pour un concert inédit en France dans cette formation.

7 décembre au Théâtre de l'Alliance, Paris Manifestation organisée à l’occasion de la Saison France-Roumanie 2019

INDE

Ashwini Bhide-Desphandes

L’art de l’imagination : le khyal de l’Inde du Nord

Excellant dans l’art du khyal, le principal genre vocal de la musique classique de l’Inde du Nord, Ashwini Bhide-Deshpande est également une interprète experte des répertoires poétiques dévotionnels bhajans et abhangs. Merveilleuse représentante du gharana (école stylistique) de Jaipur-Atrauli, elle est reconnue pour sa technique vocale et son incroyable expressivité. Dans ces croisements entre la musique hindoustanie et les traditions régionales de poésies mystiques et chants de louange, la transmission écrite et la tradition orale s’enchevêtrent, nourrissant une créativité exceptionnelle qui s’épanouit dans l’interprétation de compositions traditionnelles autant que personnelles.

8 et 9 décembre au Théâtre de l'Alliance, Paris

14 décembre au Quartz, Brest Dans le cadre du festival No Border

Projet lauréat du Prix de la Maison des Cultures du Monde, en partenariat avec l'association Kalasetu

 

colloque

7e colloque international de l'ethnopôle CFPCI

Patrimoine culturel immatériel et environnement

Les liens entre patrimoine culturel immatériel (PCI) et environnement semblent évidents, et leurs interactions constitutives de cette nouvelle catégorie patrimoniale : la diversité des pratiques et des expressions peuvent être envisagées comme autant de réponses des individus et des groupes à leur milieu et en constante adaptation aux évolutions de ce dernier, témoignant de la créativité des communautés. L'environnement agit sur le PCI et le PCI agit sur l'environnement. Ces rencontres proposent de faire dialoguer expériences concrètes de praticiens et d'acteurs culturels avec le regard pluridisciplinaire d’enseignants-chercheurs.

9 et 10 octobre au Centre Jacques Duhamel, Vitré En collaboration avec l'université de Bourgogne et la Direction Générale des Patrimoines du ministère de la Culture

table ronde

15e Journée du patrimoine culturel immatériel

Tsiganes d’ici et d’ailleurs

Chercheurs, représentants d'institutions et praticiens partageront leurs expériences et réflexions sur le patrimoine immatériel des Tsiganes, en particulier musical, s'agissant de sa transmission et de ses évolutions, de ses représentations et appropriations, ainsi que de son traitement patrimonial notamment dans le cadre de dispositifs internationaux.

6 décembre au Théâtre de l'Alliance, Paris

POLYNÉSIE

Tapa d'Océanie

Exposition

Apparu il y a plus de 8000 ans en Asie du Sud-Est, le tapa, ou l'art de battre l'écorce pour en faire de l'étoffe, a été porté à son apogée par les peuples des îles polynésiennes. Aujourd'hui, ils sont encore quelques rares artisans à maîtriser et transmettre ce savoir-faire, qui faisait jadis partie de la vie quotidienne et spirituelle des Polynésiens. Imposantes par leur taille, anciennes ou contemporaines, vierges ou ornées de décors raffinés, les pièces exposées à la Maison des Cultures du Monde témoignent des formes multiples de cet art vivant.

Du 20 octobre 2018 au 25 février 2019 à la Maison des Cultures du Monde, Vitré En partenariat avec l'association Tapa et le musée d'Océanie de La Neylière, avec le soutien d'Air Thaïti Nui

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Maison des Cultures du Monde-Centre français du patrimoine culturel immatériel
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Siège social : 101 boulevard Raspail - 75006 Paris101 boulevard Raspail 75006 Paris, France - Tél : +33(0) 1 45 44 72 30

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